LeCollectif Éthique sur l’étiquette (ESE) a été créé en 1995, à l’initiative d’un groupe d’ONG, de syndicats et d’associations de consommateurs français. L’objectif du Collectif est de faire évoluer les pratiques des multinationales de l’habillement pour
Le Rana Plaza place des Opportunes En savoir plus sur Le Rana Plaza place des Opportunes 7 avril 2014, Place Sainte-Opportune à Paris, entre la place du Châtelet et le Forum des Halles, un défilé de mode d'un genre un peu particulier. Ce sont les associations De l'éthique sur l'étiquette et CCFD Terre solidaire qui organisent une parodie de présentation de vêtements féminins de luxe. Très seyant, les tâches rouges qui rappellent les corps écrasés dans l'immeuble Rana Plaza, le tissu froissé comme les membres des survivants... Dacca la responsabilité du donneur d'ordre En savoir plus sur Dacca la responsabilité du donneur d'ordre Nous relayons bien volontiers le communiqué de presse de Peuples solidaires et du collectif De l'ethique sur l'étiquette, à la suite de l'affondrement de l'immeuble dans lequel étaient concentrés de nombreux ateliers de confection textile au Bangladesh. EFFONDREMENT DU RANA PLAZA AU BANGLADESH Alors que le bilan continue de s'alourdir, Peuples Solidaires et le Collectif Ethique sur l'étiquette lancent une pétition pour appeler les marques à prendre enfin les mesures qui s'imposent. Edito une société de consommation responsable? En savoir plus sur Edito une société de consommation responsable? Con-sot-mateur les murs d'un certain mois de mai définissaient le consommateur comme doublement bête et voyeur. Une génération plus tard, le vocabulaire a évolué, le thème de la consommation responsable prolonge le refus du "consomme et tais-toi". Les campagnes comme De l'éthique sur l'étiquette et le développement du commerce équitable cherchent à faire du consommateur un acteur du développement durable, comme la RSE le fait du producteur, l'ISR de l'épargnant et l'Agenda 21 du citoyen.
DĂ©tailspour : "De l'Ă©thique sur l'Ă©tiquette" un label social europĂ©en; Vue normale Vue MARC vue ISBD "De l'Ă©thique sur l'Ă©tiquette" un label social europĂ©en Type : Enregistrement sonore (CD) Genre : Emission radiophonique Editeur : Paris : EPRA, 2000 RĂ©sumĂ© : ALLDC H&M tourne le dos au salaire vital 16/10/2018 sont les qui ces dernières annĂ©es, ont Ă©voluĂ© dans leurs comportements d’achat dans l’alimentation le bio, les circuits courts…. En revanche, les n’ont pas le mĂŞme niveau de conscience des enjeux dans ... Lire la suite... Euro 2016 Le Collectif Éthique sur l’étiquette lance la campagne Anti-Âjeu» 10/06/2016 Le Collectif Ethique sur l’étiquette, dont l’Association LĂ©o Lagrange pour la dĂ©fense des consommateurs est membre, se mobilise pendant l’Euro 2016 pour exiger des grands Ă©quipementiers des pratiques garantissant le versement d’un salaire vital pour ... Lire la suite... Victoire pour les ouvriers du Rana Plaza ! 22/06/2015 Le fonds d’indemnisation des victimes du Rana Plaza a atteint aujourd’hui la somme nĂ©cessaire pour garantir une indemnisation juste et complète des travailleurs et de leur famille, soit 30 millions de dollars, après le versement ... Lire la suite... Une campagne europĂ©enne de trois ans sur le salaire vital 08/03/2015 Le Collectif Ethique sur l’étiquette, dont l’Association LĂ©o Lagrange pour la dĂ©fense des consommateurs est membre, et son rĂ©seau europĂ©en la Clean Clothes Campaign, conjointement avec leurs organisations partenaires dans les pays de production textile, ... Lire la suite... Bangladesh les victimes du Rana Plaza ne peuvent plus attendre 14/04/2014 L’anniversaire de la plus grande tragĂ©die de l’industrie textile aura lieu le 24 avril. Peuples Solidaires et le Collectif Ethique sur l’étiquette, dont l’Association LĂ©o Lagrange pour la dĂ©fense des consommateurs est membre, appellent les ... Lire la suite... Cest sans doute Ă cet endroit que l'on retrouve la question de l'Éthique. L'Éthique, prise dans cette occurence est la condition indispensable Ă l'Ă©mergence d'un Collectif. Ainsi le Collectif a Ă voir avec la notion de communautaire, au sens oĂą le communautaire dĂ©signe ce qui est commun, ce qui peut ĂŞtre partagĂ© entre tous les humains.Le 15 dĂ©cembre 2021 - La Cour de cassation vient de rendre sa dĂ©cision dans le cadre de l’affaire opposant le gĂ©ant pĂ©trolier Total Ă six associations françaises et ougandaises – les Amis de la Terre France, Survie, AFIEGO, CRED, NAPE et NAVODA -, qui constitue la première action en justice sur le fondement de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales. ClĂ´turant près de deux ans de bataille procĂ©durale, la juridiction suprĂŞme a donnĂ© raison aux associations en rejetant la compĂ©tence des tribunaux de commerce [1]. Alors que les violations perdurent et se multiplient sur le terrain, l’affaire va donc retourner en première instance pour ĂŞtre enfin examinĂ©e au fond par un tribunal judiciaire. Après une dĂ©cision du tribunal judiciaire de Nanterre en janvier 2020, qui s’était dĂ©clarĂ© incompĂ©tent au profit du tribunal de commerce, et sa confirmation en dĂ©cembre 2020 par la Cour d’appel de Versailles [2], les Amis de la Terre France, Survie et leurs quatre partenaires ougandais avaient dĂ©cidĂ© dĂ©but 2021 de se pourvoir en cassation, avec le soutien, sur cette question de la compĂ©tence, d’ActionAid France, du CCFD-Terre Solidaire, du Collectif Éthique sur l’étiquette et de la CFDT. Pour les associations, la dĂ©cision rendue aujourd’hui par la Cour de cassation, donnant compĂ©tence au tribunal judiciaire, est une victoire importante. La Cour a tranchĂ© en faveur des associations en reconnaissant le “droit d’option” dont celles-ci bĂ©nĂ©ficient en tant que requĂ©rantes non commerçantes [3]. En confiant l’affaire au tribunal judiciaire, cette dĂ©cision permet de s’inscrire dans l’esprit de la loi sur le devoir de vigilance. En effet, cette loi a pour objectif de rendre les entreprises responsables des impacts de leurs activitĂ©s sur les tiers que sont les salariĂ©-e-s de ses filiales, fournisseurs et sous-traitants, les communautĂ©s locales ou encore l’environnement. Alors que le tribunal de commerce tire sa lĂ©gitimitĂ© de la connaissance du monde des affaires, il s’agit ici d’enjeux externes, de protection des droits humains et de la planète, qui ne peuvent ĂŞtre rĂ©duits Ă un litige purement commercial. De plus, cette dĂ©cision s’inscrit dans la mĂŞme logique que l’article adoptĂ© il y a peu par le Parlement dans le cadre de la loi sur la Confiance dans l’institution judiciaire - qui sera bientĂ´t promulguĂ©e -, donnant dorĂ©navant compĂ©tence au tribunal judiciaire de Paris pour toutes les affaires fondĂ©es sur la loi sur le devoir de vigilance [4]. Pour Juliette Renaud, des Amis de la Terre France, Nous sommes soulagĂ©s par cette dĂ©cision de la Cour de cassation, qui vient enfin clĂ´turer près de deux longues annĂ©es de bataille de procĂ©dure. Nous sommes cependant très inquiets par les dĂ©lais que cette question a engendrĂ©s pendant ce temps, selon nos enquĂŞtes, plus de 100 000 personnes sont toujours privĂ©es totalement ou partiellement de leurs terres et de leurs moyens de subsistance en Ouganda et en Tanzanie [5]. Il y a urgence Ă agir, et nous espĂ©rons que la dĂ©cision Ă venir sur le fond permettra d’ordonner Ă Total de prendre enfin des mesures concrètes pour faire cesser ces violations ». Pour Thomas Bart, de Survie, Cette dĂ©cision constitue une première victoire dans la longue bataille judiciaire que nous avons engagĂ©e contre la multinationale. Nous allons enfin pouvoir nous concentrer sur le fond de l’affaire. MalgrĂ© les alertes rĂ©pĂ©tĂ©es de la sociĂ©tĂ© civile, le projet continue d’avancer Ă marche forcĂ©e sans se soucier de la rĂ©pression des opposants sur le terrain nos partenaires et les membres de communautĂ©s qui osent Ă©lever leurs voix contre ce mĂ©gaprojet pĂ©trolier font l’objet d’intimidations croissantes et les arrestations arbitraires se multiplient [6] ». Cette dĂ©cision de la Cour de cassation renvoie l’affaire au tribunal judiciaire de Nanterre, oĂą une audience, portant enfin sur le fond de l’affaire, devrait donc se tenir dans les prochains mois. Contacts presse • Amis de la Terre France Juliette Renaud, +33 6 37 65 56 40, • Survie Thomas Bart, +33 7 70 06 90 53, • ActionAid France- Peuples Solidaires Maelys Orellana, • CCFD-Terre Solidaire Sophie Rebours, + 33 7 61 37 38 65, • Collectif Ethique sur l’étiquette Nayla Ajaltouni, +33 6 62 53 34 56, Notes [1] La dĂ©cision de la Cour de cassation est disponible ici. [2] Voir le communiquĂ© de nos associations le 10 dĂ©cembre 2020 “Affaire Total Ouganda la cour d’appel de Versailles renvoie au tribunal de commerce“. Pour en savoir plus sur l’historique de cette action en justice, lire la note des Amis de la Terre et Survie octobre 2020 Total Ouganda – Première action en justice sur le devoir de vigilance des multinationales oĂą en est-on ? [3] Selon le droit d’option, si le requĂ©rant est non commerçant, comme c’est le cas de nos associations, il peut choisir de porter un litige contre une sociĂ©tĂ© commerciale devant le tribunal judiciaire ou devant le tribunal de commerce. En novembre 2020, ce principe a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© par la Cour de cassation dans l’arrĂŞt “Uber”, mĂŞme dans le cas oĂą le litige avait un lien direct avec la gestion arrĂŞt disponible ici. C’est sur cet arrĂŞt que s’était appuyĂ© le tribunal judiciaire de Nanterre dans l’affaire “Total climat”, Ă©galement fondĂ©e sur la loi sur le devoir de vigilance. [4] Voir le communiquĂ© de nos associations le 21 octobre 2021 Attribution de la compĂ©tence Ă un tribunal judiciaire les parlementaires sauvent l’esprit de la loi sur le devoir de vigilance ! [5] Voir l’enquĂŞte des Amis de la Terre France et Survie octobre 2020 Un cauchemar nommĂ© Total - Une multiplication alarmante des violations des droits humains en Ouganda et en Tanzanie. [6] Voir le reportage du Monde, publiĂ© le 26 novembre 2021 “En Ouganda, le pĂ©trole de Total impose le silence et la peur”.
Pourla première fois Regards d’Africains de France assiste à une manifestation organisée le mercredi 28 juin 2017 devant le métro Capitole de Toulouse (ligne A) par le Collectif Ethique sur l’Étiquette. Les manifestants n’étaient certainement pas nombreux, mais leur message semble bien passé auprès du public. Le Collectif Statut Organisation Membre du Conseil d’Administration Membre actif ReprésentantNayla Ajaltouni Le Collectif Éthique sur l’étiquette regroupe une vingtaine d’associations de solidarité internationale, de syndicats, de mouvements de consommateurs et d’associations d’éducation populaire. Il agit en faveur du respect des droits humains au travail et de la reconnaissance du droit à l’information des consommateurs. Le collectif mène des campagnes de sensibilisation de l’opinion publique dans le but d’inciter les entreprises à modifier leurs pratiques d’achat et de favoriser un progrès social négocié chez leurs fournisseurs et sous-traitants. Promouvoir la Responsabilité sociale des entreprises et des administrations publiques en faveur du respect des normes internationales du travail le long de leur chaîne d’approvisionnement Soutenir les syndicats et ONG du Sud dans leurs revendications sur la question des droits humains au travail Sensibiliser les consommateurs à la qualité sociale de leurs achats Renforcer la régulation publique des activités des entreprises transnationales en matière de droits humains L’action du collectif se concentre sur des secteurs à forte intensité de main d’œuvre, tels que le textile, les jouets ou les articles de sport. ESE est la branche française du réseau européen Clean Clothes Campaign. 4 boulevard de la Villette 75019 Paris 01 42 03 82 25  Confédération Générale du Travail  CRID  ÀBordeaux, un séminaire sur les courants de pensée façonnant l’ESS dans les territoires: A Nanterre, une conférence propose un nouvel essor pour la Sapo: À Marseille, un séminaire sur les PTCE à l’initiative d’un collectif de chercheurs: Colloque de l’AES à Toulouse : « l’économie sociale est-elle une théorie des limites ? H&M, Nike ou encore Burberry subissent une campagne de boycott en Chine pour avoir publié en 2020 des communiqués contre l’utilisation du coton cultivé dans la province du Xinjiang, où des allégations de travail forcé des Ouïghours existent. Le mouvement a été lancé après l'imposition lundi par l'Union européenne, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada de sanctions contre Pékin sur le traitement des Ouïghours. Difficile de penser que la coïncidence soit due au hasard. Quelques jours après l'annonce, lundi, de sanctions visant la Chine par l'Union européenne UE, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada, une campagne de boycott contre de marques d'habillement comme H&M, Nike ou encore Burberry prend de l'ampleur en que Pékin a répliqué aux pénalités en sanctionnant dix personnalités européennes et a étendu vendredi ses sanctions à neuf Britanniques ainsi que quatre entités, les déclarations de grandes marques d'habillement sur le travail forcés des Ouïghours dans les champs de coton du Xianjiang sont opportunément 2020, le Suédois H&M, l'Américain Nike, l'Allemand Adidas ou encore le Japonais Uniqlo avaient publié des communiqués dans lesquels ils s'engageaient à ne plus utiliser de coton issu des cultures de la province chinoise du Xinjiang après la publication de plusieurs études faisant état de travail forcé des Ouighours dans les champs de population, principalement musulmane et parlant une langue turcique, représente un peu moins de la moitié des 25 millions d'habitants du Xinjiang. Selon des études publiées par des instituts américains et australiens, au moins 1 million d'entre eux ont été internés dans des "camps" et certains soumis à du "travail forcé"."Vous rêvez !"Mercredi, les articles H&M ont été retirés des principaux sites de ventes en ligne chinois – Alibaba, et Pinduoduo. Les boutiques de l'enseigne sont néanmoins restées polémique s'est propagée sur les réseaux sociaux, où les prises de position contre les marques en question se sont multipliées après les déclarations de la Ligue de la jeunesse communiste, une organisation affiliée au parti au pouvoir. "Diffuser des rumeurs et boycotter le coton du Xinjiang, tout en espérant gagner de l'argent en Chine ? Vous rêvez !", avait-elle écrit, laissant entrevoir le signe d'une possible intervention de l'exécutif dans la campagne de l'annonce par plusieurs acteurs et chanteurs chinois qu'ils coupaient tout lien avec Nike, Adidas, Uniqlo, Converse ou encore Calvin Klein, dont ils ou elles étaient les ambassadeurs d'image, a accentué le mouvement de boycott."Les intérêts du pays passent avant tout", a indiqué l'actrice Tan Songyun pour mettre fin à son partenariat avec Nike, se disant "fermement opposée à toutes les actions malveillantes visant à salir [la Chine]".Selon le correspondant du Monde, Simon Leplâtre, "jeudi, sur les réseaux sociaux chinois, certains se [sont] film[és] mettant le feu à leur collection de baskets Nike"."Aucune position politique"Soucieuse d'éteindre l'incendie, la marque américaine Nike a déclaré dès mercredi que l'entreprise n'endossait "aucune position politique". Quant au communiqué du groupe suédois H&M datant de 2020, il n'était plus visible jeudi sur le site Internet du groupe – signe d'un possible marques visées ont reçu plusieurs soutiens politiques internationaux. Le Premier ministre suédois Stefan Löfven a notamment défendu vendredi la marque suédoise H&M. "Je pense que c'est très bien quand les entreprises prennent leurs responsabilités sur les conditions de travail des salariés partout dans le monde, que les salariés soient traités avec respect", a-t-il déclaré lors d'une conférence de États-Unis ont également condamné la "campagne" de "boycott" orchestrée par la Chine. "Nous saluons et nous soutenons les entreprises qui adhèrent aux lois américaines et garantissent que les biens que nous consommons ne sont pas produits grâce au travail forcé", a déclaré à la presse une porte-parole de la diplomatie américaine, Jalina boycott pourrait s'étendre dans les prochains jours à d'autres marques ayant pris position sur les cultures de coton au Xinjiang. Les noms de Zara, Gap, New Balance ou encore Fila circulaient sur le réseau social chinois Weibo jeudi."Réaffirmer l'opposition à toute forme de travail forcé"Le collectif Éthique sur l'étiquette a publié vendredi une série de messages sur Twitter appelant les marques d'habillement à "réaffirmer leur opposition à toute forme de travail forcé, notamment des Ouïghours". Le collectif craint que des marques d'habillement ne retirent leur affirmation sur le coton du Xinjiang face à la crainte de ne plus avoir accès au marché chinois. Jeudi sur Weibo, la marque allemande de vêtements de luxe Hugo Boss n'a pas hésité à affirmer qu'elle continuerait à "acheter et soutenir le coton du Xinjiang". Dans un communiqué publié sur son site, la marque affirme pourtant son opposition à utiliser du coton de cette province du nord-ouest. Interrogée par l'agence Hong Kong free press, la marque allemande a assuré n'avoir jamais utilisé de matière première "provenant directement de la province du Xinjiang".Questionnée sur le double discours destiné aux consommateurs chinois d'une part et occidentaux d'autre part, la marque ne s'est pas AFP cgVk. 120 371 141 85 84 340 345 90 205