Ilavait en fait besoin d'argent après avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux Etats-Unis. Une maison à vendre à
Les réactions à mon début de carnet de voyage dans le Grand Ouest américain » ont suscité des réactions d’adversité et de rejet des Etats-Unis qui me laissent perplexe… C’est un sentiment largement partagé, dans le milieu bobo parisien qui est le mien. Chaque élection présidentielle aux Etats-Unis apporte son lot de commentaires désobligeants, avec la sempiternelle sentence définitive les américains sont des gros cons ». Et tout y passe, dès le 17e siècle l’activité exterminatrices des colons avec les populations locales, les indiens en l’occurrence. La violence, bien sûr, la floraison d’armes à feux, la constitution des Etats-Unis qui autorise ces armes à feux. C’est le deuxième amendement qui garantit à tous citoyens américains de porter des armes Bill of Rights. La violence sociale à l’égard des minorités. Les anciens vétéran de la guerre du Vietnam abandonné sur le macadam, l’esclavage pas si vieux que cela, la crise qui engendre aussitôt le déclassement social. Mais il y a aussi le libéralisme économique qui tue, la référence aux fameux Chicago’s Boys de Milton Friedman, la contamination de ces idées perverses en Europe. Le travail de sape pour ruiner la protection sociale et les acquis du Front Populaire en France. Les Etats-Unis ignorerait la protection sociale que ce soit les retraites où la santé, mais aussi le coût exorbitant de l’éducation. Les salariés ne connaissent ni les congés payés très réduits en fait ni un code du travail qui les protégerait des patrons. Embauché du jour au lendemain, certes, mais virés aussi le soir même. Bref cela tonne, cet impitoyable exercice de procureur, se fait sans que la parole soit donnée à la défense. Mais les français sont-ils les mieux placés pour instruire un tel procès ? Que ce soit dans le passé ou dans le présent il y aurait beaucoup à dire et à raconter. Il n’y a pas de quoi être fier de la société française d’aujourd’hui et je ne vois pas en quoi nous serions la lumière capable d’éclairer le monde. La démocratie française est très récente, nous n’avons donné le droit de vote aux femmes qu’à la Libération alors que les américains le faisaient en 1920. C’est le président Wilson qui fit ce pas de géant. Certes les luttes actives d’Alice Paul et Lucy Burns, ainsi que le National Women Party avaient fait le nécessaire voir le magnifique film Iron Jawed Angels. Il faudra attendre l’ordonnance du 21 avril 1944 pour qu’en France les femmes et les militaires votent pour la première fois aux élections municipales le 20 avril 1945. Quel beau pays ! La proclamation de l’Indépendance et de la république, a lieu le 4 juillet 1776, bien avant 1789. Si les pères fondateurs se sont inspirés du siècle des lumières en Europe, ils ont aussi puisé dans les racines de la Glorieuse révolution de 1688 en Angleterre. Nous mettons volontiers en avant nos propres penseurs Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau, mais c’est vite oublié de que des Benjamin Franklin, Thomas Jefferson, Thomas Paine, Samuel Adams, Robert Livingston mais aussi John Locke en Angleterre ont eux aussi largement contribué à édifier la notion de République, d’Etat de droit, et de Libertés individuelles… C’est seulement seize ans plus tard le 21 septembre 1792 que les députés de la Convention, proclament l’abolition de la Monarchie en France. Ils ne proclameront jamais directement la république mais dès le lendemain ils décident de dater tous les actes de l’An 1 de la république. Quant à revenir sur ces gros cons d’américains » … on peut noter plus subtilement que la critique vise à pointer la culture américaine comme une sous-culture, héritière d’une grand culture européenne principalement britannique, allemande et française…. Il est vrai que le nouveau monde » ne date que de seulement deux siècles… est-ce pour autant qu’il ne faut la voir que comme un sous-produit hégémonique imposés de force au monde entier avec comme seul symbole la bannière étoilée, la tarte aux pommes et la batte de baseball ? Mais vraiment est-il nécessaire de rappeler, ne serait-ce que fugitivement, que les Etats-Unis d’Amérique loin de seulement copier ont eu de grands créateurs dans toutes les disciplines et qu’en 200 ans ils ont largement rattrapé leur retard en produisant La littérature. Erskine Caldwell publie Le petit Arpent du bon Dieu en 1933, John Steinbeck Les Raisins de la colère, publié en 1939, reçoit le Prix Pulitzer en 1940. Malgré la période noire du maccarthisme, Arthur Miller écrit et fait jouer Les sorcières de Salem. On peut citer, mais il y en a tant …Ernest Hemingway, James Fenimore Cooper, Edgar Allen Poe, Margaret Fuller, Mark Twain, Edgar Rice Burroughs, Jack London , Ezra Pound, Howard Philips Lovecraft, F. Scott Fitzgerald, John Dos Passos, William Faulkner, Anaïs Nin, Eugene O’Neill, Paul Bowles, Tennessee Williams, Isaac Asimov, Ray Bradbury, Sam Shepard, Paul Auster, etc… Le cinéma. John Ford adapte au cinéma les raisins de la colère et en fait un chef d’œuvre de l’histoire du cinéma. Richard Llewellyn, lui réalise Qu'elle était verte ma vallée, autre grande référence cinématographique qui retrace la vie des mineurs du Pays de Galles. L’immense Charlie Chaplin avec Le Dictateur en 1940 et Les Temps modernes en 1936, entre autre. Franck Capra, bien sûr avec Vous ne l'emporterez pas avec vous 1938, Mr. Smith au Sénat 1939. La musique avec George Gershwin, mais c’est aussi l’invention du jazz, du Ragtime, du Rapp, du Négro Spiritual et du Gospel, la musique Country, le Blues, la Soul et le Funk, le Rock en Roll et la Pop Music L’architecture avec immense Frank lloyd Wright, et Richard Buckminster Fuller, James Wines, Frank Gehry, I. M. Pei, Pietro Belluschi… Mais il faudrait aussi traiter les peintres, les sculpteurs, les photographes etc… Enfin je ne peux que conseiller la lecture de l’excellent ouvrage de Frédéric Martel De la Culture en Amérique qui fait plus que relativiser l’appréciation peu flatteuse des français à l’égard des américains. Le livre est une bombe dans les milieux intellectuels en France, la preuve par quatre est faite que les américains ont développé un mode d’organisation culturel tout aussi efficace, si ce n’est plus que notre système étatique et interventionniste. Quelques chiffres comme repère Nombre d'artistes 2002 2 millions, soit plus qu'en Europe ce chiffre comprend les acteurs, les musiciens et les écrivains Nombre de bibliothèques 120 000 soit un des plus hauts taux au monde par habitant Nombre de musées 17 500 dont 1 000 musées d'art Nombre de compagnies de danse professionnelles 250 Nombre d'orchestres symphoniques 1 800 dont orchestres permanents 900, dont orchestres professionnels 350 Nombre de compagnies d'opéra 96 Nombre de théâtres professionnels à but non lucratif 1 270 Nombre de théâtres communautaires Noirs, Hispaniques, Gays... 7 000 Scolarisation 2e degré pour 100 en 2003 85,3 Scolarisation 3e degré pour 100 en 2003 81,4 Pourcentage d'une classe d'âge entrant à l'université 81 % contre, 54 % environ en France sans compter les CPGE, les IUT/BTS et autres formations non universitaires [Chiffre Unesco, 2001-2002] Nombre de téléviseurs pour mille habitants en 2003 938 Livres publiés titres en 2006 150 000 dont seulement 1 500 environ en traduction soit près de 1 % Pratiques culturelles des Américains de plus de 18 ans en 2002 40 % ont fait une sortie culturelle dans l'année hors cinéma foire, concert de rock, artisanat 3 % sont allés à l'opéra 12 % sont allés au théâtre hors comédie musicale 11 % sont allés à un concert de jazz 27 % ont fréquenté un musée d'art Bon… on peut zapper et retourner à une investigation plus nuancée et plus balancée de la société américaine, vue du côté du Grand Ouest ?
ThamiKabbaj. mai 15, 2018. Les Etats-Unis rêve ou cauchemar ? Chers amis, nous sommes dans la cinquième partie de mon interview avec Safaa Nhairy. Cette fois on parle d’une petite anecdote lorsqu’elle a vécu aux Etats
Ahh le rêve américain… Les États-Unis, pays de la démesure et de tous les clichés ! Nous ne savons pas vraiment dans quoi nous nous embarquons à ce moment-là. Quelques doutes, beaucoup de craintes et un peu d’hésitation se bousculent dans nos têtes alors qu’en même temps une certaine forme d’excitation nous envahi… Il faut bien reconnaitre que nous laissons derrière nous notre petite île paradisiaque, une vie tranquille au soleil, un certain confort en-soi. Avons-nous peur de nous ennuyer à long terme ? Cherchons-nous encore des défis à relever ? Qu’importe, car pour l’instant, tout ce que je me demande en apercevant l’immensité de New York depuis le hublot de notre avion, c’est “Mais qu’est-ce que nous faisons là ?!”. Un choc culturel Le mode de vie, la langue, la gastronomie, le climat, les paysages ou encore la population et la liste est longue !, on peut dire que tout oppose Nouméa à New York. Nouméa, l’insulaire, la balnéaire, l’apaisante, la tranquille… et New York, la démesurée, l’effervescente, l’imposante, la bruyante, la stressante, ce n’est pas pour rien d’ailleurs qu’on l’appelle la ville qui ne dort jamais… Une bataille perdue d’avance. Pendant 6 mois, nous avons fait face à de nombreuses déconvenues et où beaucoup de questions surgissaient, nous obligeant à nous remettre perpétuellement en question. Heureusement, nous avons aussi vécu des moments beaucoup plus positifs, riches en surprises… Alors, me direz-vous, que s’est-il réellement passé pendant cette période et où en sommes-nous vraiment aujourd’hui ? Je vous explique tout ça ! Retour à notre premier amour… New York Une fois que vous posez vos yeux sur Big Apple, vous ne pouvez plus jamais l’oublier. New York, c’est un peu le rêve américain dans toute sa splendeur. Fière, haute, imposante, New York force l’admiration. C’est pour cela que nous décidons de débuter notre aventure américaine par la porte d’entrée historique de tout immigrant sur le territoire de l’oncle Sam. Nous arrivons donc en terrain “presque” conquis puisque New York a par ailleurs été notre champ de bataille durant un an lors d’une première expatriation en 2011. Les repères reviennent très rapidement on sait quoi faire, où le faire et surtout comment le faire, ce qui adoucit un peu notre changement de vie. Par chance, nous retrouvons Linda, son mari Ernie et leur chien Trevor, qui sont véritablement notre famille de cœur américaine. Le temps pour nous de trouver un appartement, nous sommes hébergés chez eux dans le New Jersey. Une organisation colossale Les premiers jours sont consacrés aux démarches administratives obtenir un numéro de sécurité sociale, souscrire à un abonnement téléphonique, chercher un appartement à New York… Nous avions déjà fait cela une fois, Craigslist n’avait plus aucun secret pour nous ! Tout est allé très vite puisqu’en une semaine, nous avons trouvé un appartement en coloc’ sur la 116th street à Harlem. On aura d’ailleurs l’occasion d’en reparler prochainement avec quelques conseils, parce que franchement pour un nouvel arrivant, ce n’est vraiment pas évident pour s’y retrouver. Ce départ pour une nouvelle vie s’annonçait donc être sous les meilleurs auspices… Oui, mais voilà ! Erreur numéro 1 être trop confiant lors de son arrivée La suite logique a été de chercher un emploi. Nous étions encore dans un état d’esprit très positif, avec – peut-être – un trop-plein d’optimisme sur notre avenir. Au gré de nos différents déménagements, que ce soit en France ou dans d’autres pays, nous avons toujours trouvé assez rapidement du travail… Oui, mais voilà ! Cette fois-ci, la recherche d’emploi ne s’est pas réellement passée comme prévue. Après avoir vécue presque deux ans hors des sentiers battus, loin du “droit chemin” dans lequel nous pousse la société, je me suis vite rendue compte que j’étais complètement “out” ! Hors-sujet sur la manière de postuler, sur la rédaction d’une lettre de motivation, sur mes performances lors des entretiens en anglais bien sûr !, ou encore sur les connaissances des nouvelles tendances et innovations dans mon domaine de prédilection. Bref, je n’étais plus un chasseur dans le monde impitoyable de requins que peut être parfois l’industrie… J’étais devenue une petite sardine frétillante ! Ajoutez à cela une solidarité entre français proche du néant, à New York en tout cas, j’ai donc vite déchanté. Il s’est passé plusieurs semaines pendant lesquelles je ne postulais même plus aux offres d’emploi, puisque dans ma tête, j’étais complètement bloquée. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de développer ce blog, ma seule échappatoire. C’est un mal pour un bien ! Heureusement, nous avons commencé à voir le bout du tunnel quand Greg a décroché un job dans une boite française installée à Miami, avec un poste au titre plus que prometteur… enfin, sur le papier ! Oui, mais voilà ! Au bout d’un mois de travail, son patron lui annonce qu’il ne peut pas le payer. Il y a malheureusement des gens malhonnêtes partout, et ne croyez pas que d’être de la même patrie dans un pays étranger resserre les liens et permet un traitement de faveur… bien au contraire ! Véritable coup de massue, nous venions de toucher le fond. Erreur numéro 2 sous-estimer financièrement le coût d’une expatriation Il faut bien l’admettre nous sommes arrivés aux États-Unis très mal préparés ceci est sûrement dû à l’erreur numéro 1, avec peu d’économies. Pendant deux ans, nous avons dépensé pas mal d’argent en voyageant énormément. Faut bien avoir matière à alimenter ce blog aussi !. Bref, on connait tous le sort réservé à la cigale dans la fable de La Fontaine ! Aux États-Unis, tout coûte cher, et encore plus à New York. Les loyers, les transports, l’assurance santé, la nourriture, les loisirs… Tout, je dis bien tout coûte cher ! Il faut donc arriver avec une somme conséquente d’argent, parce que vivre à New York, ce n’est pas rien financièrement, d’autant plus quand on n’a pas de revenus. Avec un loyer de plus de dollars par mois pour seulement une chambre, nous ne pouvions pas continuer longtemps comme ça. Peu à peu, une question devenait omniprésente “Avons-nous fait une erreur de tout quitter pour venir aux États-Unis ?”. Erreur numéro 3 “New York, I love you but you overwhelm me” “New York, je t’aime mais tu me submerges” n’a jamais autant eu de son sens qu’après ces épisodes successifs où nous avons enchaînés les galères puisqu’une dépression post-installation s’est sournoisement installée. Une fois dans notre appartement en coloc’ à Harlem, nous avons commencé à ne plus trouver de points positifs à vivre ici. Nous n’étions pas en vacances à New York, ce n’était pas pour une période temporaire, on allait y vivre pour une durée illimitée. Unlimited ! Et soudain, tout a pris une autre dimension… ♦ L’hiver à New York n’est pas “wonderful”, Central Park n’est pas “amazing” sous la neige, les rues ne sont pas “so cute” recouvertes de boue. Pendant plusieurs mois, la ville devient glaciale et mettre le nez dehors devient parfois une épreuve ! N’espère pas sortir sans le minimum vital de tout bon New-yorkais qui se respecte, à savoir une chapka, plusieurs écharpes en laine, au moins deux paires de gants et surtout de méga Moon Boots. Sinon, tu risques de congeler sur place à tout moment ! Le froid va te cingler le visage comme jamais, des tonnes et des tonnes de neige vont s’abattre sur la ville, tu vas devoir marcher dans la rue avec de la boue jusqu’aux genoux… Bref, Jonas, l’une des plus grandes tempêtes de neige qui a balayé la côte Est des États-Unis a eu raison de nous. Nous avions besoin d’habiter dans un endroit où le soleil règne en maître tout au long de l’année. ♦ D’un jour à l’autre, nous ne trouvions plus les gens si accueillants et la vie new-yorkaise si excitante. Les New-yorkais n’ont jamais le temps don’t forget, time is money, ils sont donc stressés, pressés, agités… Bref, ils vivent à cent à l’heure. Et quand ils ne travaillent pas, ils passent leur temps dans les transports en commun. C’est bien connu, métro, boulot, dodo. Nous avions l’impression d’être aspirés dans une vie qui allait beaucoup trop vite pour nous. La plupart des américains vivent pour travailler, alors que nous, nous souhaitons travailler pour vivre. Nous avions besoin d’un endroit où les gens prennent le temps. ♦ Notre appartement, qui devait être une solution temporaire, le devenait de moins en moins. 3 mois plus tard, nous étions toujours dans une coloc’ de 5 personnes, que l’on commençait à détester. D’appartement correct de prime abord, il est rapidement devenu trop sombre, plutôt sale, assez petit et extrêmement cher. La vue depuis notre chambre donnait sur un autre immeuble et nous avions l’impression de vivre dans une boite totalement noyée parmi des milliers d’autres. Nous avions besoin d’espace et d’air frais. ♦ Le concert des klaxons, des sirènes d’ambulances ou encore les excès de décibels sont devenus insupportables. Qui n’a pas rêvé des célèbres taxis jaunes new-yorkais, de l’ambiance unique de Times Square ou des ambulances qui réveilleraient un mort à la moindre sirène ? New York a cet espèce de bruit ambiant typique et mondialement connu… Seulement au quotidien, ça peut rapidement devenir un véritable cauchemar ! Et quand nous avons commencé à nous focaliser dessus, impossible de nous en défaire New York est beaucoup trop bruyante pour nous. Nous avions besoin de calme et de tranquillité. Une image qui ne nous correspondait plus Rapidement, nous nous sommes aperçus que l’image que nous avions de New York était totalement faussée par des souvenirs que nous avions idéalisés. New York est et restera toujours la même, c’est nous qui avons changé. Et malheureusement, pendant les 4 mois où nous sommes restés à Big Apple, en attendant que la situation évolue, nous n’avons vraiment pas profité de cette chance d’être dans la capitale du monde. On manquait d’air, de soleil, de plage, de nature, de calme et de tranquillité. On s’est dit qu’il fallait que ça change. Ces dernières années, nous avons beaucoup déménagé que ce soit en France ou ailleurs, nous entreprenons de nombreux projets, ce qui nous procure ainsi un certain avantage nous savons rebondir assez rapidement devant n’importe quelle situation et nous ne craignons pas de prendre parfois des décisions radicales. Du jour au lendemain nous posons le préavis pour notre appartement. La décision est prise fin février 2016, nous quittons les États-Unis, et abandonnons notre Carte Verte si chèrement acquise. Oui, mais voilà ! Fin février, nous sommes effectivement partis de New York… mais nous ne sommes pas allés très loin finalement ! Une dizaine de jours avant notre départ définitif, alors que nous hésitions sur notre prochaine destination, j’ai reçu une proposition d’emploi dans une entreprise qui me plaisait, avec un poste qui m’intéressait, dans l’État que l’on désirait… C’était inespéré… Direction le Sud de la Floride ! Ni une, ni deux, nous avons fait nos valises, et nous avons débarqué à Fort Lauderdale située à une trentaine de minutes de route au nord de Miami. Une situation qui ne pouvait pas être plus parfaite puisque nous retrouvions enfin tout ce qui nous manquait jusqu’à présent la chaleur, le soleil, la mer et la plage… Bref, le bonheur ! Tout s’est enchainé très rapidement. Grâce à d’autres français rencontrés sur place enfin un endroit où ils sont solidaires !, nous avons trouvé facilement un appartement. Greg a également décroché un boulot dans une start-up lancée par – encore – un français. Un second souffle Aujourd’hui tout va mieux, nous avons su rebondir à temps. On commence doucement à profiter de la Floride et de son extraordinaire environnement, le plus dur de l’installation ayant été accomplie. On aura d’ailleurs l’occasion de reparler très prochainement de cette douce vie dans le Sunshine State ! Moralité de l’histoire une expatriation ça se prépare. Ne faites pas comme nous. Plutôt que de parcourir le désert australien, grimper au sommet d’un volcan hawaïen et plonger dans les eaux calédoniennes, installez-vous confortablement devant votre ordinateur et potassez votre expatriation ! Même si on a eu extrêmement de chance de décrocher une Green Card, rien n’était joué d’avance. On reconnait être privilégiés, certes, mais il faut savoir se bouger, rester humble et se donner les moyens de réussir. Quoi qu’il en soit, même après toutes ces galères, si c’était à refaire on ne changerait strictement rien… Masos nous ? Pas du tout ! On aime le challenge, fuir la routine et tout simplement vivre nos rêves 🙂
nationalde Yellowstone, aux États-Unis. Or ce parc immense – quasiment la surface de deux départements – qui nourrit beaucoup de bisons et de cerfs, mais aussi divers prédateurs, a été vidé des Amérindiens, puis de toute activité agricole. De
Une femme était toujours portée disparue, lundi, après avoir été entraînée vendredi par une crue dans le parc national de Zion, dans l'Utah. Article rédigé par Publié le 23/08/2022 0650 Mis à jour le 23/08/2022 0739 Temps de lecture 1 min. Une nouvelle catastrophe météorologique dans l'ouest américain. Des crues subites ont emporté des randonneurs et déclenché des évacuations dans cette région des Etats-Unis, célèbre pour ses parcs naturels. En cause des pluies torrentielles qui s'abattent depuis le week-end du 20 et 21 août et qui n'ont pas pu être absorbées par des sols asséchés depuis des mois. Une femme était toujours portée disparue, lundi 22 août, après avoir été entraînée vendredi par une crue dans le parc national de Zion, dans l'Utah, célèbre pour ses falaises de roche rouge et ses canyons. La soudaine montée des eaux a aussi blessé un autre randonneur, emporté sur des centaines de mètres, et bloqué plusieurs autres jusqu'à ce que des gardes ne les secourent, a annoncé l'agence qui gère les parcs nationaux, le NPS. Quelque 200 visiteurs ont par ailleurs dû être évacués après avoir été piégés plusieurs heures par la montée des eaux dans les grottes du parc national de Carlsbad, au Nouveau-Mexique, sans qu'aucun blessé ne soit à déplorer. L'activité humaine, notamment l'usage des énergies fossiles, a conduit selon les scientifiques au réchauffement de la planète, qui a à son tour contribué à rendre plus fréquents et violents les phénomènes météorologiques extrêmes.
A24 ans, Bernard vivait le rêve américain. Patron d’un restaurant huppé aux Etats-Unis, il était loin du monde du chômage, de la maladie. Mais un jour sa vie a basculé : il a mis la clé sous la porte, a divorcé et a contracté un cancer du système immunitaire. Aujourd’hui, il est accueilli à la Cité de Refuge, gérée par la
Au Honduras, un groupe d'anciens migrants, mutilés à la suite des blessures occasionnées par "La Bestia", le train qu'ils empruntent pour traverser le Mexique. Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. All rights reserved "Si j'arrive à atteindre les Etats-Unis, j'espère pouvoir étudier, devenir médecin, et revenir ensuite pour soulager toute cette souffrance." Les mots de Wilmer, 11 ans, l'un des nombreux adolescents lancés dans l'éprouvante traversée depuis l'Amérique centrale vers le mirage américain, résonnent encore aux oreilles de Tomas Ayuso. Chercheur spécialiste des migrations, mais aussi des trafics entre l'isthme américain et les Etats-Unis, il a enquêté pendant six mois sur le chemin parcouru par les migrants d'Amérique centrale vers "Le Nord", comme ils appellent les Etats-Unis. Egalement photographe, il a mis en ligne, sur le site de Noria Research*, un long reportage photo. "Une gestion presque industrielle des mouvements de population"Les images racontent l'itinéraire de quelques-uns des dizaines de milliers d'êtres humains "chassés de chez eux, parce que dénués de droits, élémentaires, et pourtant hors d'atteinte dans le Honduras du 21e siècle", explique Tomas Ayuso dans l'introduction de son documentaire logement, revenu digne, mais aussi le "droit de vieillir en paix". "Parce que la plupart de ceux qui partent sont des jeunes. Ils sont promis à de terribles souffrances au cours de leur voyage", explique-t-il à L'Express. C'est en voulant comprendre les origines des maux de son pays que le chercheur a ressenti le besoin de suivre le périple de ces migrants. Il a découvert une "gestion presque industrielle des mouvements de population" par les mafias. Wilmer. "Je ne crains pas de faire ce voyage, si je peux parvenir aux Etats-Unis pour y faire des études."Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservésOffre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Le voyage commence dans les quartiers informels qui ceinturent les grandes villes, où s'entassent d'anciens paysans appauvris. Outre la misère, l'emprise des gangs -les maras, est l'une des principales causes de leur exode. Les candidats au départ fuient la menace d'enrôlement forcé dans leurs rangs, le racket, la violence, un fléau dont le Honduras possède le triste record mondial pour un pays qui n'est pas en état de guerre. Partir coûte cher. Il faut s'en remettre à des réseaux de passeurs, les coyotes, qui extorquent jusqu'à 7500 dollars pour planifier, transporter, se mettre en contacts avec d'autres coyotes tout au long de la périlleuse expédition de près de 3000 km. La "Bestia" mangeuse d'hommesAprès la traversée du Guatemala, Tomas Ayuso s'est mêlé, dans le sud du Mexique, à des migrants de tous les pays d'Amérique centrale. Beaucoup vont traverser le pays sur les wagons de la Bestia, "la bête", le train de marchandises ainsi baptisé pour son sinistre bilan. Chaque année, plusieurs dizaines de migrants meurent ou sont mutilés en tombant de l'échine de la Bestia. Jorge et Rolando, à Arriaga. La Bestia, ils connaissent © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservésSur la route du rêve américain, les dangers sont multiples outre la Bestia, les voyageurs sont victimes de vols, de la violence des gangs, parfois séquestrés afin de sous-tirer une rançon à leur famille, quand ils ne tombent pas sous les balles de ces mafias. La plupart n'atteindront jamais le "Nord". "Le Mexique est un véritable cimetière de migrants centraméricains", témoigne Tomas Ayuso. La police de l'immigration mexicaine, la Migra, durcit aussi chaque jour un peu plus sa traque pour freiner cet exode. "La Migra nous pourchasse sans pitié, Nous sommes des migrants, pas des criminels", proteste Rolando, un Salvadorien rencontré à Arriaga, point de départ de la Bestia. Nous ne méritons pas un tel traitement." La milice qui traque les migrantsPuis, Tomas Ayuso a changé de perspective. Au sud des Etats-Unis, il s'est joint aux miliciens qui traquent les migrants. La plupart des membres de la milice Free Nebraska qui patrouillent le long de la frontière sont des vétérans des différents théâtres de guerre américains, lui a expliqué l'un d'entre eux. Ces milices jugent les autorités "incapables d'empêcher qu'une partie de leur pays ne tombe sous la coupe des gangs" en provenance de la rive sud du Rio Grande. Alors ils estiment devoir s'en charger eux-mêmes. Isaac, vétéran de la guerre d'Irak, patrouille au sein de la milice Free Nebraska pour traquer les © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservésTomas Ayuso s'est ensuite plongé au coeur de la diaspora hondurienne des Etats-Unis ; auprès de ceux qui ont survécu à tous les dangers de la route et réussi à s'installer dans le pays. Ces chanceux sont beaucoup moins nombreux que tous les expulsés. Exclusion et suicidesJusqu'à trois vols par jour sont affrétés pour reconduire les migrants refoulés depuis les Etats-Unis vers le Honduras. Plus de 32 000 personnes sont rapatriées par avion chaque année, estime le Centre d'aide aux migrants rapatriés CAMR, et un peu plus par voie terrestre. Renvoyés par bus depuis le Mexique, "ceux-là sont lâchés au milieu de nulle part, à peine la frontière passée. Là, ils deviennent à nouveau des proies faciles pour les trafiquants d'êtres humains", déplore le chercheur. L'Etat et plusieurs ONG accueillent les migrants revenus par les airs, dans la ville de San Pedro Sula où atterrissent les vols de rapatriement. "Ne partez pas, a confié René à l'attention de ses compatriotes, c'est un cauchemar. Plus personne n'arrive à traverser. Un par-ci par-là, peut-être, ont cette chance. C'est effroyable, je ne risquerai pas ma vie une seconde fois", assure-t-il. "Bien d'autres, pourtant, m'ont dit vouloir retenter l'aventure dès qu'ils auraient mis assez d'argent de côté", assure Tomas Ayuso. A San Pedro Sula, des "ateliers de réintégration" sont organisés pour les rapatriés. Le retour est souvent une infortune de plus. Méprisés par leurs familles pour avoir échoué, beaucoup sont bannis par leur proches qui ont beaucoup dépensé dans l'espoir de recevoir par la suite un mandat régulier, depuis "Le Nord" - les transferts de revenus envoyés par les émigrés honduriens représentent environ un sixième du PIB du pays. Réunion de l'Association des migrants mutilés, dans la banlieue de © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservésEnfin certains sont incapables de se remettre du traumatisme subi au cours de leur périple. "Il n'existe pas de statistiques, mais le nombre de suicides est très élevé parmi les rapatriés", affirme Tomas Ayuso. "Nous avons tant souffert", témoigne Suyapa, au visage aussi juvénile qu'amer. Elle était partie avec son fils de 4 ans. "Je ne réessaierai pas. Personne ne devrait... Si seulement on pouvait s'en sortir ici, parmi les nôtres. Mais à la vérité, c'est impossible". Soeur Lidia, une religieuse brésilienne responsable d'un programme d'aide au rapatriés le dit avec d'autres mots chacun devrait avoir le droit d'émigrer, mais aussi "le droit de ne pas être contraint à émigrer". >> Retrouvez le reportage de Tomas Ayuso The right to grow old. The Honduran migrant crisis *Noria Research est un Think Tank indépendant, basé sur un réseau de chercheurs travaillant sur des questions de politique internationale, notamment les conflits et le crime organisé. Catherine Gouëset Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
popur100.000 euros tu as un appart de ouf , vue sur ocean, à paris tu as un studio mdr - page 3 - Topic Vivre au USA, rêve ou cauchemar ? du
Télécharger l'article Télécharger l'article Pour beaucoup, le rêve américain c'est l'idée que l'on peut améliorer sa qualité de vie, au moins sur le plan matériel, en travaillant dur. Mais, comme le disait l'historien James Truslow Adams Il ne s'agit pas d'un rêve de grosses voitures et de hauts salaires, mais d'un rêve de société dans laquelle chaque homme et chaque femme devrait être capable de s'élever à la hauteur de ses capacités... » Le rêve américain c'est bien plus qu'une maison, deux enfants et une voiture dans le garage. C'est avant tout l'idée que les Américains se battent pour des valeurs comme la fierté, l'individualisme, la reconnaissance et les libertés individuelles. 1 Travaillez dur. S'il y a bien une chose pour mettre tout le monde d'accord à propos du rêve américain, c'est qu'il faut travailler dur pour y arriver. Une enquête publique de 2012 a révélé que près de 90 % des personnes interrogées pensent qu'une solide éthique de travail est absolument essentielle » pour atteindre ce rêve. Que vous vouliez grimper les échelons de la société pour passer d'un niveau de vie modeste à celui, plus confortable, des classes moyennes, passer de la classe moyenne à une classe plus aisée ou carrément grimper tous les échelons pour arriver au sommet, vous aurez besoin d'une solide détermination pour y parvenir. Réussir à sortir du lot veut bien dire ce que ça veut dire. Il faut travailler dur pour sortir du lot par rapport à tous ceux qui fournissent des efforts normaux. Pour les débutants, essayez d'abord de travailler plus dur et plus longtemps que vos collègues de travail. Par exemple, si la plupart des employés quittent leur poste de travail dès qu'ils en ont l'occasion, proposez de faire des heures supplémentaires. Si certains ne font que le minimum, cherchez à vous occuper et à en faire plus que les autres. Travailler plus que les personnes qui sont autour de vous est la meilleure façon de se faire remarquer au travail et, peut-être, ainsi d'obtenir des félicitations de votre supérieur, voire même une augmentation. 2 Travaillez intelligemment. Travailler dur est effectivement essentiel pour parvenir au rêve américain, mais travailler dur, sans être efficace, ne vous conduira nulle part. Aux États-Unis, il est bien plus important d'être reconnu comme étant particulièrement efficace et productif au travail, plutôt que d'être celui qui passe des heures à réaliser des tâches qui pourraient être accomplies plus facilement avec une meilleure technique. Efforcez-vous toujours d'améliorer votre rendement, encore plus au travail. Demandez-vous Comment est-ce que je pourrais faire mon travail plus rapidement ? », Plus simplement ? », Avec moins d'efforts ? » et ainsi de suite. Vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour commencer à améliorer votre productivité. Si vous travaillez sur ordinateur, rédigez sous forme de script ou demandez à un ami expérimenté de le faire pour vous les tâches, même élémentaires, que vous devez réaliser le plus souvent. Si vous êtes débordés de travail, n'hésitez pas à déléguer. Si vous êtes gérant de votre entreprise, faites appel à une agence spécialisée pour sous-traiter toutes les tâches qui vous prennent trop de temps la comptabilité, la gestion des salaires… Trouvez des solutions créatives pour vos problèmes récurrents. Par exemple, si vous êtes serveur et que vous vous rendez compte que vous perdez beaucoup de temps à faire des allers et retours à la machine à glaçons, prenez un pichet de glaçons quand vous passez de table en table. Investissez dans du matériel de bonne qualité. Assurez-vous d'être suffisamment reposé afin de pouvoir consacrer toute votre attention à votre travail. 3 Formez-vous. Il y a certes de nombreuses histoires qui circulent aux États-Unis sur des gens qui sont devenus riches et célèbres sans aucun diplôme, mais, en général, sortir diplômé de l'école est un plus pour réussir votre carrière, tout comme votre vie personnelle. Un diplôme de base, comme le baccalauréat, vous donnera déjà un niveau de connaissances qui vous aidera à vous sentir à l'aise et compétitif dans le monde actuel. Un niveau plus élevé, que vous obtiendrez en allant à la fac, vous donnera un savoir plus pointu et des compétences qui vous rendront plus attrayant aux yeux des employeurs et qui vous ouvriront plus de portes sur le marché de l'emploi. Au-delà d'un master, vos qualifications seront encore plus pointues. D'une manière générale, il est dans l'intérêt de chacun d'obtenir le meilleur niveau de qualification possible. De plus, certains métiers exigent d'avoir fait les études adéquates. Par exemple, vous ne pourrez pas devenir médecin sans être allé en fac de médecine, vous ne deviendrez pas avocat sans avoir fait des études de droit et vous ne serez pas architecte sans être diplômé d'une école d'architecture. En obtenant un niveau de qualification plus élevé, vous pourrez revoir à la hausse vos prétentions salariales. Ainsi, quelqu'un qui a passé au moins deux années à la fac gagnera, en moyenne, 200 000 euros de plus, sur l'ensemble de sa carrière, que quelqu'un qui n'est pas allé à l'université [1] . 4 Soyez entreprenant. Les gens qui veulent vraiment se mettre en avant devraient toujours être à l'affut des diverses opportunités de gagner de l'argent, aussi bien dans leur travail qu'à côté. Il y a un nombre incalculable de façons de s'y prendre. Partout où vous voyez un besoin que vous êtes capable de combler, il y a une opportunité de se faire de l'argent. Les occasions de gagner de l'argent peuvent parfois être plus simples qu'on ne le croirait. Par exemple, si vous êtes expert-comptable, vous pouvez offrir vos services autour de vous, à vos amis, pour gagner un peu plus d'argent en période de déclaration d'impôts. Pourtant, certaines grandes sociétés ont bâti leur fortune en offrant des solutions à des problèmes qui n'étaient pas forcément visibles. L'exemple le plus connu est surement celui de Mark Zuckerberg. Cet Américain est devenu le plus jeune milliardaire du monde en inventant, avec ses camarades, un réseau social interplanétaire, permettant ainsi aux gens de rester en contact les uns avec les autres d'une façon qui était jusqu'alors impensable. Cela dit, vous n'avez pas besoin d'inventer le prochain Facebook pour réussir aux États-Unis, mais vous pouvez essayer d'être entreprenant et créatif à votre niveau. Par exemple, créer son entreprise à la maison et à temps partiel peut s'avérer être une bonne solution pour gagner de l'argent avec un investissement minimum. Bien évidemment, peu importe la solution que vous choisissiez pour gagner de l'argent, vous devez toujours vous assurer d'être en règle avec la loi et la fiscalité de votre pays. Ainsi, si vous vous lancez dans une affaire illégale, vous risquez de vous retrouver en prison, ce qui ne fera que vous éloigner de votre objectif de départ [2] . 5 Faites des économies. Trop de gens dépensent des sommes folles pour des choses dont ils n'ont même pas besoin. Si vous voulez vous offrir une vie confortable sur le long terme, il serait sage d'éviter ce genre de dépenses inutiles dès à présent. Renoncer à quelques petits extras comme un abonnement aux chaines du câble, des repas dans des restaurants onéreux ou des vacances inutiles, peut vous aider à économiser de l'argent qui sera plus utile sur le long terme. Vous pourrez ainsi régler vos dettes, investir dans des projets ou placer votre argent pour votre retraite. La meilleure technique pour contrôler vos dépenses est d'établir un budget pour votre ménage. Pointer toutes ses dépenses mensuelles et comparer le prévisionnel aux dépenses réelles peut être une expérience enrichissante qui vous aidera à identifier les postes de dépenses pour lesquels vous devez faire attention. Il y a d'autres solutions pour faire des économies comme trouver un logement moins cher, faire les courses dans des magasins de discount, faire du covoiturage ou utiliser davantage les transports publics plutôt que de toujours prendre sa voiture. Vous pouvez aussi faire des efforts pour diminuer vos factures de chauffage ou de climatisation. Pour plus d'informations à ce sujet, lisez ce wikiHow. 6 Consacrez-vous à vos passions. Bien sûr, ceux qui sont à la poursuite du rêve américain se doivent de travailler dur, mais personne ne sera heureux en consacrant toute sa vie exclusivement au travail. Le rêve américain c'est aussi avoir la liberté de faire tout un tas de choses, en parallèle de sa vie professionnelle, pour être heureux et épanoui. Passez donc du temps à faire des choses qui vous plaisent. Il peut s'agir de loisirs comme l'écriture, le sport, entretenir votre voiture ou, tout simplement, passer du temps avec votre famille. Si vous aimez votre travail, tant mieux ! Pouvoir gagner de l'argent en faisant un travail qui est également une passion est un luxe qui n'est pas donné à tout le monde. Si vous n'adorez pas votre travail, ce n'est pas grave non plus. Gardez-le et investissez-vous au mieux, mais gardez toujours un peu de temps libre pour vos loisirs ou pour chercher un autre emploi afin de garder le moral. 7 Devenez propriétaire. Il n'est bien sûr pas nécessaire d'être propriétaire de sa maison pour mener une vie heureuse, mais la plupart des Américains sont propriétaires de leur maison ou souhaitent le devenir [3] . Même suite à la récente crise économique qui a bouleversé le marché de l'immobilier, la première source de richesse des Américains est toujours leur maison. Le fait d'avoir un prêt bancaire vous permet de construire votre maison et de l'améliorer au fil des années, selon vos rentrées d'argent. Cela aide aussi à envisager la retraite plus sereinement. Ainsi, si vous pouvez vendre votre maison à un bon prix quand vous serez âgé, vous pourrez augmenter considérablement votre niveau de vie de retraité. Posséder sa maison n'est pas uniquement un avantage matériel. Être propriétaire de sa maison vous apporte une certaine forme de liberté qui vous permet de vivre votre vie comme vous l'entendez. Ainsi, quand vous êtes propriétaire, vous êtes libre de faire des travaux pour agrandir votre cuisine si vous trouvez celle-ci trop exigüe. Chose que vous ne pourriez pas faire en étant locataire. De plus, de nombreux Américains trouvent que le fait d'être propriétaire leur apporte un sentiment de satisfaction et de sécurité. 1 Apprenez vos droits de citoyen. La Constitution américaine, l'un des fondements qui définissent les États-Unis, offre tout un tas de libertés aux citoyens américains. Et chacun devrait avoir pleinement connaissance de ses droits en tant que citoyen. Profiter de ses libertés peut vous aider à vous créer une vie heureuse, enrichissante et épanouissante. De plus, si vous ne connaissez pas vos droits, vous êtes davantage susceptible de passer à côté de certaines opportunités ou d'être abusé. Vous trouverez ci-dessous une liste des droits les plus élémentaires régis par la Constitution ceux-ci sont tous issus de la déclaration de droits du dixième amendement de la Constitution [4] . La liberté d'expression qui englobe la liberté de la presse, le droit de manifester et de solliciter le gouvernement par pétition. Le droit de pratiquer votre religion ou de ne pas en avoir. Le droit de porter une arme et donc de posséder une arme à feu. La protection contre les perquisitions illégales et les confiscations. La protection contre les faux témoignages à votre encontre concernant des questions légales. Le droit à un procès public composé d'un jury. La protection contre des sanctions cruelles et inappropriées ». 2 Usez de votre liberté d'expression. La liberté d'expression est peut-être la plus citée et la plus utilisée des libertés constitutionnelles. Les États-Unis sont un pays libre. Les Américains ont le droit de dire à peu près tout ce qu'ils veulent quand il s'agit d'exprimer leur opinion, à la condition de le faire dans le respect d'autrui. En théorie, cela veut dire qu'il est permis d'avoir des convictions personnelles et politiques, de les partager avec d'autres, même si ces convictions sont contraires à l'ordre public », tant que vous n'enfreignez pas la loi. Notez bien que certaines paroles, qui ont pour but de nuire à autrui, peuvent être jugées anticonstitutionnelles. Un exemple, qui est d'ailleurs souvent repris par la Cour suprême de Justice, est celui d'Oliver Wendell Holmes Junior qui, en 1919, cria Au feu ! » dans une salle de cinéma bondée. Étant donné que cette action peut entrainer un danger réel et immédiat pour les personnes qui vous entourent, vous risquez d'être arrêté si vous vous amusez à le faire [5] . Il est également important de bien comprendre que la liberté d'expression ne vous protège pas forcément contre les conséquences » de vos actions. Par exemple, si le président d'une entreprise tient publiquement des propos racistes, il n'est pas à l'abri de se faire virer pour cette raison par son Conseil d'administration. La liberté d'expression ne signifie pas que vos paroles seront toujours sans conséquence. 3 Pratiquez votre religion librement. Les pèlerins qui sont venus à bord du Mayflower, parmi les tout premiers habitants des États-Unis, ont fait ce voyage parce qu'ils étaient à la recherche d'un endroit où ils pourraient exercer librement leur religion, sans crainte d'être harcelés ou persécutés. Aujourd'hui encore, les États-Unis ont gardé cette tolérance à l'égard de la religion. Les Américains sont libres de pratiquer n'importe quelle religion ou de ne pas en avoir du tout si tel est leur choix. Toutes les formes de croyances sont autorisées aux États-Unis et les églises officiellement reconnues sont même dispensées de payer des impôts [6] . Comme pour la liberté d'expression, les Américains ont le droit de pratiquer la religion de leur choix, mais pas de commettre des crimes ni de mettre en danger autrui au nom de cette religion. Par exemple, si les membres d'une certaine religion décidaient subitement, au nom de leur religion, de conduire à contresens sur l'autoroute, ils se feraient bien évidemment arrêter pour ça. 4 Votez ! Chaque Américain majeur a le droit mais c'est presque un devoir de participer à la vie politique de son pays en votant. L'âge légal pour voter est de 18 ans dans la plupart des états, mais dans quelques-uns on peut voter dès 17 ans [7] . Le droit de vote est l'un des droits les plus importants que possèdent les Américains. Le vote permet à chaque citoyen de faire entendre sa voix concernant les décisions gouvernementales. Avec le droit de vote, chaque citoyen a le même pouvoir. Peu importe que quelqu'un soit riche, puissant ou influent, son vote aura le même poids que celui d'un ouvrier qui gagne le SMIC. Il est du devoir de chaque homme américain de se faire recenser, notamment au niveau militaire, pour avoir le droit de voter [8] . Dans certains états, les personnes qui ont eu des ennuis avec la justice ne peuvent pas voter, même après avoir effectué leur peine [9] . 5 Profitez de la chance que vous avez de pouvoir choisir votre vie. Aux États-Unis, les gens sont libres de vivre leur vie comme ils l'entendent. Les gens sont libres de choisir leurs habitudes, leurs loisirs et leurs centres d'intérêt tant qu'ils ne blessent personne et qu'ils n'enfreignent pas la loi. Les gens peuvent faire ce qu'ils veulent de leur temps libre. On peut ainsi être banquier et jouer dans un groupe punk, faire la plonge dans un restaurant et spéculer sur la bourse ou être électricien et étudier l'archéologie. Chacun est libre de choisir sa voie, il n'y a pas de bonne » façon de vivre sa vie. Les Américains sont libres de s'associer avec qui ils veulent et de poursuivre n'importe quel but. Mais attention, les Américains sont libres de vivre leur vie comme ils l'entendent à la seule condition de respecter la loi. Certaines activités tout à fait innocentes » dans certains pays peuvent être illégales aux États-Unis. Ainsi, certaines drogues sont illégales aux États-Unis alors qu'elles sont dépénalisées ou tolérées dans certains pays européens [10] . 6 Interpelez l'opinion publique. Un aspect important de la réalisation du rêve américain c'est la volonté de se battre pour ses principes individuels. Tout au long de leur histoire, les États-Unis ont toujours mis à l'honneur les fortes personnalités capables de faire face à l'opinion publique. De nombreux Américains sont entrés dans l'histoire pour avoir un jour osé affronter l'opinion publique ou les institutions de la société qui étaient contraires à leur éthique personnelle. Ainsi, quelques Américains célèbres comme Abraham Lincoln, Rosa Parks, Cesar Chavez ou des icônes plus contemporaines comme Steve Jobs, sont entrés dans la légende en changeant les choses grâce à leur volonté d'aller à contrecourant et de changer le monde. Être un individualiste signifie défendre ses valeurs et avoir le courage d'affronter la norme imposée par la société, mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut jamais accepter l'aide d'autrui. Certaines tâches sont difficiles, voire impossibles sans l'aide des autres. La fierté pousse parfois les gens à penser qu'ils peuvent tout faire seuls dans la vie, mais c'est faux. Pour preuve, beaucoup de grosses compagnies américaines ont été créées grâce à des petits emprunts contractés auprès de la famille, des amis ou grâce à l'appui du gouvernement. 7 Soyez novateur. L'innovation est devenue l'une des valeurs nationales préférées des Américains depuis plus d'un siècle et c'est encore le cas aujourd'hui. L'innovation est toujours citée en exemple, notamment par les représentants politiques [11] comme étant la clé de la croissance continue et de la réussite nationale. Aux États-Unis les personnes qui réussissent à innover avec succès sont plus susceptibles d'arriver à l'épanouissement personnel, à la richesse matérielle et à la reconnaissance générale. Par exemple, quelques-uns des inventeurs les plus connus des États-Unis, comme Henry Ford, Thomas Edison et bien d'autres, sont reconnus pour avoir changé le monde grâce à leur travail révolutionnaire. Cela dit, vous n'avez pas besoin d'être un Edison des temps modernes pour avoir une chance de vivre le rêve américain. Même de toutes petites innovations, dans votre vie quotidienne, peuvent largement contribuer à améliorer votre vie. Par exemple, en trouvant une solution pour que votre employeur gagne plus d'argent, vous pouvez être amené à décrocher une promotion et à gagner le respect de vos collègues. 1 Forcez-vous à vous améliorer. Tout le monde a pu remarquer que les Américains ont un penchant pour les autodidactes et les gens qui cherchent sans cesse à s'améliorer. Personne n'est né avec les clés du succès. Pour parvenir à cet individualisme fort et puissant, valeur centrale du rêve américain, il est essentiel d'avoir envie de toujours s'améliorer, en toutes circonstances. Qu'il s'agisse de développer une nouvelle compétence, d'apprendre une deuxième langue ou d'étudier les stratégies de la réussite commerciale, pratiquement toutes les tentatives visant l'amélioration personnelle peuvent vous aider à devenir plus fort, plus polyvalent ou plus productif. Vous trouverez ci-dessous une petite liste d'idées pour vous améliorer améliorez votre condition physique la course à pied, la musculation… apprenez les techniques de vente intéressez-vous à l'histoire moderne et à l'actualité pratiquez un art martial devenez doué dans un loisir ou une activité créez un groupe d'art ou de musique 2 Soyez un leadeur. Les fiers individualistes américains n'ont pas peur d'affronter les problèmes la tête haute. Si vous réagissez souvent de cette manière, cela fait de vous un leadeur, un meneur d'hommes qui prend ses responsabilités. Avoir le courage de se porter volontaire pour des missions, importantes ou non, qui imposent de diriger peut faire toute la différence aux yeux des gens et vous aider à gagner en reconnaissance. Une bonne façon de devenir un leadeur est de se présenter pour des élections locales. Si vous le faites, cela vous donnera une vitrine pour faire passer vos idées et, en cas de victoire, une belle opportunité d'apporter des changements qui vous tiennent à cœur. Même si vous ne gagnez pas, il suffit que votre campagne soit suffisamment médiatisée pour faire avancer le débat et pousser ceux qui font les lois à vous écouter. Vous n'avez pas besoin de faire partie du gouvernement pour devenir un acteur local. Le fait de vous porter volontaire pour des œuvres de charité ou des associations locales peut suffire à faire de vous un leadeur aux yeux des autres. 3 Ayez une vie citoyenne bien remplie. Les États-Unis sont fondés sur le principe de la démocratie représentative. Cela signifie que, plus il y a de personnes qui prennent part à la vie politique en votant, plus le gouvernement sera représentatif de ses citoyens. C'est pour cela que tous ceux qui ont le droit de voter doivent le faire. Cependant, ce n'est pas la seule façon de participer activement à la vie citoyenne de votre pays. Par exemple, les citoyens peuvent intégrer un parti politique qui représente leurs opinions et y travailler bénévolement pour diffuser leur message. Ou, s'ils se sentent particulièrement concernés par une certaine cause, ils peuvent même créer leur propre association politique. Vous trouverez ci-dessous une petite liste d'idées pour vous investir davantage dans la vie politique participez à des tables rondes politiques ou à des forums rejoignez ou lancez un groupe de manifestation portez-vous volontaire pour récolter des signatures pour un parti politique ou pour une cause précise faites des dons à un parti politique de votre choix 4 Grimpez les échelons de la société. Il n'y a rien de plus typiquement américain que ces histoires de succès qui parlent de personnes parties de rien pour se construire une vie de richesse et de pouvoir. Peu importe que vous soyez pauvre, immigrant ou un citoyen bien installé, tout le monde peut se faire un nom aux États-Unis tant qu'il a envie de travailler dur, de se montrer créatif et de se battre pour ses valeurs personnelles. Bien sûr, il est mathématiquement impossible que chacun devienne incroyablement riche et célèbre, mais tout le monde peut espérer finir sa carrière à un rang social plus élevé qu'au commencement et se faire un nom en devenant un acteur important de la vie locale. Si vous grimpez les échelons de la société, ne vous sentez jamais intimidés par la perspective de côtoyer des personnes issues de sphères sociales plus élevées que la vôtre. Aux États-Unis, plus qu'ailleurs, le destin d'une personne n'est pas déterminé par sa naissance, mais bien par sa volonté et ses compétences. Si vous parvenez à vous élever jusqu'à un certain niveau social, vous pourrez légitimement vous considérer comme égaux avec ceux qui sont nés dans l'aisance et les privilèges. 5 Inspirez-vous des plus grands exemples de succès américain. Poursuivre le rêve américain n'est pas simple. Comme cela a été expliqué précédemment, chercher à améliorer sa condition tout en menant sa vie d'individu libre et indépendant nécessite du travail et des efforts personnels. Si vous avez parfois du mal à trouver l'énergie de vous battre pour votre rêve, regardez ces grandes icônes américaines qui ont connu le succès et vous vous sentirez remotivés. Beaucoup de ces héros de la vraie vie ont réussi à se construire une vie influente en ne partant de rien ou à se battre contre la société de l'époque pour améliorer leur pays voire le monde. Vous en trouverez quelques exemples ci-dessous. Andrew Carnegie pauvre immigrant écossais, Carnegie a commencé sa carrière comme porteur de bobines dans une manufacture avant de devenir l'un des industriels les plus importants et les plus puissants du monde [12] . Susan B. Anthony en se battant sans relâche pour promouvoir le droit de vote des femmes, en allant même jusqu'à se faire arrêter, Anthony a largement contribué à l'obtention du droit de vote pour les femmes aux USA [13] . Jawed Karim cet immigrant, surtout connu pour être le cofondateur de YouTube, a participé à la création du site de paiement en ligne PayPal. Jay Z né Shawn Carter, cette icône de la musique américaine s'est élevée d'une vie de crime et de pauvreté pour devenir l'une des personnalités les plus riches et les plus puissantes de l'industrie musicale. Conseils N'ayez pas peur de prendre un risque mesuré. Les États-Unis ont de bons filets de sécurité, aussi bien dans le public que dans le privé. Ne vous laissez pas submerger par les dépenses. Avec deux salaires relativement corrects, même une maison à 700 000 € peut être remboursée le temps que vous finissiez votre carrière. Tirez profit du système éducatif des écoles publiques. Vivez selon vos moyens. Courrez après des objectifs réalisables. Si vous voulez devenir le prochain Bill Gates, vous avez intérêt à vous y connaitre en informatique. Si vous voulez creuser des tranchées… Vous avez compris le principe. Avertissements Vous avez le droit de courir après le bonheur, il n'y a juste aucune garantie ! Le cauchemar américain est tout proche du rêve américain. Faites très attention aux conseils que vous décidez de suivre. Un mauvais conseil peut vous conduire sur la mauvaise voie. N'écoutez les conseils sur la vie de couple que s'ils viennent de couples heureux en mariage. N'écoutez les conseils financiers que s'ils viennent de gens qui savent gérer leur budget et qui ont réussi, pas de ceux qui sont criblés de dettes. Le stress, la dépression et toute autre forme de burnout » professionnel peuvent vous stopper dans votre quête et mettre en danger votre couple. Faites attention aux symptômes annonciateurs et n'hésitez pas à consulter un professionnel si vous en ressentez le besoin. 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Cest littéralement “Marche ou Crève”. Et les américains eux, même quand ils échouent, ils ne sont pas là à se lamenter et à blâmer les autres ou encore à les jalouser, non. Eux ils disent “Bravo” à ceux qui réussissent et
Publié le 28/09/2015 à 1327 Artur Mas et Paul Romeva Junts pel si FIGAROVOX/ANALYSE - Benoît Pellistrandi estime que l'indépendance de la Catalogne, si elle n'a jamais paru si proche, sera très difficile à mettre en place. Elle porterait même préjudice aux Catalans .Benoît Pellistrandi est ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé d'histoire. Il est actuellement professeur en classes préparatoires au lycée 27 septembre, les électeurs résidents de Catalogne étaient appelés aux urnes pour renouveler leur parlement régional. Il s'agissait de la dixième élection de ce genre depuis qu'en 1980, la région a commencé de faire fonctionner ses institutions autonomes. Les élections régionales mobilisaient moins que les élections générales pour envoyer des députés à Madrid. De 1980 à 2012, la moyenne de participation s'établissait à 61% contre 71% pour les élections nationales. Mais ce dimanche, le taux de participation a atteint le record de 77,44%.L'enjeu était de taille. Le panorama politique nationaliste avait été recomposé de fond en comble pour fonder une revendication indépendantiste. Du côté des partis “nationaux”, la question était de savoir comment se rééquilibreraient les forces et si les nouveaux venus sur la scène politique - Podemos à gauche, Ciudadanos Citoyens au centre - étaient en mesure de dépasser les deux formations traditionnelles le Parti Socialiste et le Parti résultats semblent sans appel les indépendantistes obtiennent une majorité absolue de sièges 72 contre 63. Ils sont pourtant lourds d'ambiguïtés politiques et porteurs de plus de questions que de réponses. Tout a changé quand Artur Mas a choisi d'embrasser la cause indépendantiste. Il le fit d'abord par tactique il s'agissait de mordre sur l'électorat de ses concurrents et surtout de construire un bras de fer avec Madrid pour négocier en position de force un statut encore plus favorable à l'autonomie. Les ambiguïtés politiques d'abord. La liste arrivée en tête - Junts pel Si - 62 sièges et presque 40% des voix est un conglomérat de forces politiques hétérogènes. La composent principalement les deux formations Convergence Démocratique de Catalogne du président Artur Mas et Gauche Républicaine de Catalogne Esquerra Republicana de Catalunya - ERC - de Oriol Junqueras. Ces deux formations ont été, jusqu'en 2012, “ennemies”. Toutes deux chassaient du côté des nationalistes. Mais là où ERC était radicale, CDC se présentait comme le nationalisme prudent et raisonnable. Tout a changé quand Artur Mas a choisi d'embrasser la cause indépendantiste. Il le fit d'abord par tactique il s'agissait de mordre sur l'électorat de ses concurrents et surtout de construire un bras de fer avec Madrid pour négocier en position de force un statut encore plus favorable à l'autonomie. En 2012, il procéda à une dissolution de son Parlement. De 62 sièges, sa formation tomba à 50… d'où l'impérieuse nécessité de composer avec plus radical que lui ERC avait alors obtenu 23 sièges.C'est là que les choses se sont compliquées et qu'Artur Mas a été pris au piège de sa surenchère. Le nationaliste avait fait de l'indépendance un levier de négociation le voilà obligé d'y croire… ou de feindre d'y croire!Les deux formations disposaient de la majorité absolue dans le Parlement sortant… elles la manquent. Avec 62 sièges, la liste unitaire perd 11 sièges par rapport au total de deux candidatures distinctes en 2012. Est-ce un succès?D'autant que le sésame de la majorité absolue est aux mains d'un parti encore plus radical la Candidature d'Unité Populaire, une gauche radicale qui souhaite proclamer dans les trois mois l'indépendance de la République démocratique et sociale de Catalogne. Son leader, Antonio Baños, a d'ores et déjà appelé ses électeurs à désobéir aux lois un gouvernement catalan en dépit de la concurrence de ces indépendantismes ne sera pas simple d'autant que beaucoup de nationalistes élus hier sont des indépendantistes de la onzième heure… regardés avec suscpicion par les militants aux autres forces politiques, le Parti populaire, actuellement au pouvoir à Madrid, a subi une véritable déroute perdant 8 de ses 19 députés au profit de la formation centriste Ciudadanos qui passe de 10 à 25 sièges! Cela veut clairement dire que la dynamique victorieuse est au centre. Lors des élections générales du 20 décembre prochain - et les Catalans revoteront cette fois-ci pour envoyer des députés à Madrid - le Parti populaire devra faire le deuil de ses élus catalans. Voilà qui n'est pas de bon augure pour ses envies de victoire. Le Parti socialiste a survécu aux ambitions de Podemos… qui démontre là son immaturité politique et organisationnelle. Tout cela esquisse une recomposition favorable au centre-gauche d'ici à est-elle cependant possible? De ces blocages et de ces dialogues de sourds entre institutions espagnoles - ne l'oublions pas la Generalitat de Catalogne, le gouvernement régional, et le Parlement de Catalogne existent par la Constitution et représentent, en Catalogne, la forme de l'État espagnol -, on est arrivé à une situation hautement explosive. La raison politique s'est évaporée sous les puissantes senteurs enivrantes de l'émotion. La société catalane est éduquée avec un discours victimiste qui a réussit à convaincre une très large partie de l'opinion publique que les Catalans sont humiliés et opprimés. Rien n'est plus faux que ces approximations historiques. Là, l'historien ne peut être que révolté devant cette instrumentalisation, quand il ne s'agit pas de mensonge, du passé. Ce “traumatisme” fabriqué constitue aujourd'hui l'élément le plus difficile à réduire pour s'engager dans la voie du dialogue. Il est fait d'une ignorance grave sur le passé national commun aux Catalans et aux Espagnols. Depuis 2012, la Generalitat - gouvernement régional - de Catalogne n'a plus accès aux marchés financiers. Elle se finance par l'intermédiaire de Madrid car la signature de l'État espagnol jouit de la confiance des marchés… pas celle de la Catalogne. Car tout le reste, c'est-à-dire des questions aussi techniques que le transfert des charges financières d'un État à l'autre - par exemple, la future Sécurité sociale catalane prendra-t-elle en charge les retraites des travailleurs qui ont travaillé et cotisé en Catalogne mais qui sont repartis qui en Andalousie, qui en Castille, qui en Estrémadure pour jouir de leur retraite? - sont bien trop complexes pour être mises sur le devant de la scène. La mise en place, ne serait-ce que des conditions d'une négociation pour arriver à un accord d'indépendance, buterait immanquablement sur la technicité de toutes ces questions. Un rappel suffira à le comprendre depuis 2012, la Generalitat de Catalogne n'a plus accès aux marchés financiers. Elle se finance par l'intermédiaire de Madrid car la signature de l'État espagnol jouit de la confiance des marchés… pas celle de la Catalogne. Un État, un embryon d'État catalan, n'aurait pas les moyens financiers de se construire et s'il est facile de faire rêver en mobilisant les sentiments et les symboles, sera-t-il facile de demander aux Catalans plus d'impôts, plus de sacrifices pour construire leur État?Actuellement, le rêve indépendantiste est gratuit. Dès lors qu'il s'accompagnera d'une facture, il virera au cauchemar… en Catalogne et pour les Catalans eux-mêmes.
ZgG3y. 55 234 24 302 267 97 347 38 34
vivre aux etats unis reve ou cauchemar