Tourde France : les Indignés de la Planche. Les travaux entrepris pour accueillir une étape du Tour 2012 ont mis le feu à une petite station de Haute-Saône. Arbitrage au tribunal lundi
Chaque jour durant le Tour de France 2022, franceinfo sport vous replonge dans l'histoire de la course. Article rédigé par Publié le 09/07/2022 0903 Mis à jour le 09/07/2022 1343 Temps de lecture 1 min. Le mercredi 9 juillet 1913, le Tour de France connaît l'une de ses histoires les plus invraisemblables. Elle survient lors de la sixième étape entre Bayonne et Luchon, longue de 326 kilomètres avec, au programme, les ascensions des cols d'Aubisque, du Tourmalet et d'Aspin. Ils sont 59 courageux à prendre le départ à... 3 heures du matin. Eugène Christophe, vainqueur de Milan-San Remo en 1910, est présent dans une équipe Peugeot redoutable. Tout se passe pour le mieux pour le "vieux Gaulois" – surnommé ainsi depuis 1912 en raison de sa longue moustache. Deuxième au classement général, il franchit en tête l'Aubisque et pointe tout proche de son coéquipier, Philippe Thys, en haut du géant des Pyrénées. C'est dans la descente que l'accident arrive. Eugène Christophe heurte une pierre, chute et voit son vélo se briser au niveau de la fourche. En 1913, le règlement stipule qu'il est interdit d'être aidé par quiconque dans la réparation de son engin. Pas résigné, le cycliste met sa machine de 12 kilos sur ses épaules et marche 14 kilomètres jusqu'à trouver une forge, à Sainte-Marie-de-Campan Hautes-Pyrénées. Serrurier de formation, Christophe entame alors une course contre-la-montre pour réparer sa fourche sous l'œil impartial, glacial même, de trois commissaires de course. Un enfant l'aide à allumer le soufflet de la forge, chose impossible à faire seul. Le malheureux écope alors de trois minutes de pénalité. Au total, le coureur de la Peugeot laisse quatre heures s'évaporer mais repart et termine cette étape en 29e position, loin derrière le doublé de son équipe. Ce jour-là, Eugène Christophe dit adieu à ses espoirs de victoire finale sur la Grande Boucle qu'il ne remportera jamais. Il est cependant devenu, le 19 juillet 1919, le premier maillot jaune officiel, leader du classement général, de l'histoire.
\n \n\n \n\n le tour de france est surnommé la grande
Poursa 109e édition, le Tour de France revient dans les Hautes-Alpes. Au programme, un finish au col du Granon, étape mythique de la compétition. Une première depuis 1986.Du Danemark au Champs-Elysées, la 109e édition du Tour de France va s'élancer le vendredi 1er juillet pour une arrivée à Paris le dimanche 24 juillet. ParAFPMis à jour 19/03/2017 à 1054 GMTL'ancien champion cycliste Roger Pingeon, vainqueur du Tour de France 1967, est mort dans la nuit de samedi à dimanche d'une crise cardiaque à l'âge de 77 ans à son domicile en France, a appris l'AFP auprès de ses le troisième vainqueur de la Grande Boucle à décéder cet hiver après le Suisse Ferdi Kübler 97 ans, vainqueur en 1950 le 30 décembre, puis Roger Walkowiak 89 ans, vainqueur en 1956 le 7 février. Vingt-trois vainqueurs du Tour sont encore en vie, dont le doyen est l'Espagnol Federico Bahamontes 88 ans, vainqueur en 1959.CyclismeWalkowiak a une place à part dans la légende du Tour, mais il y a toute sa place07/02/2017 À 1416Entré dans l'histoire du Tour par son échappée solitaire du côté de JambesRoger Pingeon "a été foudroyé ce matin vers 4 heures du matin par une crise cardiaque", a indiqué à l'AFP Georges Gouly, le maire de Beaupont, village de 700 habitants dans l'est de la France où l'ancien champion avait élu domicile dans les années 2000. "Il allait très bien, je l'avais encore vu hier matin samedi, NDLR. C'était quelqu'un d'une grande humilité, qui avait su très bien s'intégrer à la vie du village et notamment à la vie associative. Cette année, il fêtait le 50e anniversaire de sa victoire", a ajouté le maire, manifestement est entré dans l'histoire du Tour par son échappée solitaire du côté de Jambes, en Belgique, qui lui a permis de gagner l'édition 1967. Surnommé "l'échassier" en référence à ses longues jambes, ce coureur de grande classe au moral fragile a terminé deuxième du Tour 1969, seulement devancé par l'imbattable champion belge Eddy Merckx. La même année, il a gagné le Tour d' du peloton 1,82 m pour 72 kg doté d'une remarquable intelligence de course, il était en proie à des sautes d'humeur et redoutait le mauvais temps et la fringale. Pourtant, en 1967, ce fut dans le froid et sous la pluie qu'il garda son maillot jaune dans l'étape de la Chartreuse après que Raymond Poulidor se fut rangé à son service dans le Galibier sous le maillot de l'équipe de France. Après sa carrière cycliste, Roger Pingeon avait été consultant à la Télévision suisse de FranceWalkowiak, le plus ancien des vainqueurs du Tour, est décédé07/02/2017 À 0925CyclismeA 97 ans, la légende Ferdy Kübler s'en est allée30/12/2016 À 1055 En2014, un autre asiatique, Ji Cheng devenait pour sa part le premier chinois à effectuer le Tour de France. Surnommé le tueur d’échappées par ses pairs, il avait été d’une grande aide
Lors du Tour de France 1937, les Belges et les Français s'étaient livrés une vraie guerre. Nos confrères du Point, le 5 juillet 2022, se sont remémorés les différentes "crasses" que les coureurs avaient pu se faire pour tenter de remporter La Grande grand coureur ne rêve pas de remporter le Tour de France ? En 1937, lors de La Grande Boucle, les cyclistes se sont en tout cas donnés du mal pour arriver sur les Champs-Elysées avec le maillot jaune sur le dos. A cette époque, les coureurs sont regroupés par pays. Et autant dire que les Français et les Belges se sont livrés une guerre sans merci. Comme le rapporte nos confrères du Point, le 5 juillet 2022, avant le départ à Luchon, un malfaisant a scié le guidon du Bordelais Roger Lapébie. Un peu plus tard lors de l'étape, le cycliste professionel avait écopé d'une pénalité de 1'30 alors qu'il avait été poussé par des supporters dans les lendemain de cette mythique étape, c'est un Belge qui a été pénalisé de 15 secondes pour avoir été aidé lui aussi par des compatriotes. L'équipe belge fait part de sa grande colère alors qu'elle assure être malmenée par le public français. Dans le même temps, elle estime qu'il y a une coalition entre les Français et les Italiens pour faire du mal aux coureurs Tour de France a été marqué par de nombreux scandalesLes scandales autour des différentes éditions du Tour de France sont nombreux. Ils concernent surtout le dopage. A de nombreuses reprises, il y a eu des suspicions concernant certains coureurs qui terminaient des étapes frais et dispos alors qu'ils avaient dû franchir des cols. Malgré ces scandales, La Grande Boucle reste une course importante et très populaire. Les Français sont tous les ans au rendez-vous pour supporter les cyclistes sur les routes de France.© Nico Vereecken 2/12 - Tour de France Le Tour de France une course très suivie. © Nico Vereecken 3/12 - Tour de France Le Tour de France est surnommé La Grande Boucle. © Nico Vereecken 4/12 - Tour de France Le coureurs rêvent de porter le maillot jaune. © Zuma Press 5/12 - Tour de France Le Tour de France est très compliqué. © Zuma Press 6/12 - Tour de France Les coureurs sur les routes de France. © Zuma Press 7/12 - Tour de France Les coureurs donnent tout. © Zuma Press 8/12 - Tour de France Le Tour de France a dû faire face à des polémiques. © Zuma Press 9/12 - Tour de France Il y a eu des suspicions de dopage sur le Tour de France. © Zuma Press 10/12 - Tour de France Le Tour de France attire de nombreux spectateurs. © Zuma Press 11/12 - Tour de France Les Français soutiennent le Tour de France. © Zuma Press 12/12 - Tour de France Le Tour de France est diffusé sur France Télévision.
Alorsque le Tour de France bat son plein, nous entendons souvent les commentateurs sportifs évoquer la discipline cycliste avec le surnom de « Petite Reine ».Connaissez-vous l’origine de cette appellation ? Un poète, un journaliste sportif et une reine néerlandaise partagent l’invention du sobriquet « Petite Reine ». Cette expression fait sa première apparition dans la 3e édition
20. Philippe Thys – Le bassetLe premier triple vainqueur du Tour de France a eu un surnom… de chien. Parce que, comme le basset, il était court sur pattes, et, en prime, bas sur sa Antonin Magne – Tonin le sageTour de FranceFroome a refusé une AUT sur le Tour en 2015 pour une question de "morale"06/01/2017 À 2141Le complément parfait de Dédé Leducq, flamboyant et populaire qui, comme lui, a remporté deux Tours dans les années 30. Magne, lui, était Tonin le sage, ou Tonin le taciturne. Travailleur, méticuleux, accroché à ses principes, celui qui fut aussi directeur sportif de Poulidor répétait sans cesse "la gloire n'est jamais où la vertu n'est pas."18. Laurent Jalabert – Le PandaAvec ses yeux un peu tristes et ses gros sourcils bien noirs, c'est vrai que Jaja avait un peu une tête de panda. Même si, aujourd'hui, par son refus de porter un regard lucide sur les années EPO et son comportement durant cette période, il serait plutôt devenu l' Jalabert, aka Le PandaCrédit Eurosport17. Edouard Fachleitener – Le Berger de ManosqueParce qu'il était berger, et qu'il venait de Manosque. Aussi simple que ça. Voilà. Puis, le "Berger de Manosque", on fait difficilement plus poétique, non ?16. Gastone Nencini – Faccia di faticaLe visage fatigué. Vainqueur du Tour 1960, Gastone Nencini avait souvent la mine triste, et souriait peu. 15. Francesco Moser – Le SheriffDans un peloton, il y a des types discrets, puis il y a ceux qui en imposent, qui font la loi. Moser était de ceux-là. Il était "Le Sheriff". On le respectait et le redoutait, même. 14. Marco Pantani – L'ElefantinoOui, il était aussi "Le Pirate". Mais c'était un personnage, une création. On lui préfère le surnom de ses débuts, le petit éléphant, avec ses oreilles décollées. Elefantino, c'est le nom de Dumbo en italien. Marco PantaniCrédit Imago13. Marino Lejarretta – El Junco de BerrizBerriz, c'est le village du vainqueur de la Vuelta 1982. El Junco, c'est le roseau. Quand il grimpait les cols, Lejarreta penchait comme un roseau courbé par le vent. Et comme le roseau, Marino pliait mais ne rompait jamais dans les cols. C'est beau, non ?12. Bernard Hinault – Le BlaireauPas vraiment un compliment, d’être traité de blaireau. A l'origine, Hinault détestait d'ailleurs ce surnom, dont Pierre Chany l'affubla. Puis il a compris que son caractère ressemblait comme deux gouttes d'eau à cet animal qui, dixit Hinault, "mord quand il sort et rentre dans son trou quand on l'emmerde." Alors il est devenu pour de bon le Blaireau, et plus personne n'a Auguste Mallet – Trompe la mortLe coureur maudit des années 30-40, victime de multiples chutes toutes plus terrifiantes les unes que les autres aux conséquences dramatiques éventration, fracture du crâne, coma…. Mais Auguste Mallet s'en relevait toujours. Il trompait la mort. Jusqu'à ce qu'elle le rattrape en 1946, après... une chute à vélo. Il avait 33 Charles Pélissier – ValentinoPeut-être le coureur le plus populaire de toute l'histoire du Tour. Oui, plus encore que Poulidor. Charles Pélissier, roi du sprint et frangin de Francois et Henri vainqueur du Tour 1923 fut une légende vivante. Beau gosse, véritable dandy, il soignait son apparence. C'est pourquoi il fut surnommé "Valentino", en référence à Rudolph Valentino. Il aimait la gomina… et les gants blancs. Charlot était aussi souvent appelé "Brummel", en référence au pionnier du PélissierCrédit AFP9. Fabian Cancellara – SpartacusParmi les stars de l'actuel peloton, un des rares surnoms avec une vraie force d'évocation. Le Requin de Messine, pourquoi pas. El Pistolero, bof. Mais Spartacus, pour Cancellara, c'est tellement parfait. Avec son allure, le Bernois est effectivement ce qui se rapproche le plus d'un gladiateur à deux roues. Et le fait qu'il ait construit l'essentiel de son palmarès sur les terribles pavés du nord et sur les rugueux monts flandriens ajoute à l'évocation. On n'imagine pas un grimpeur baptisé Spartacus. Cancellara l'a vite adopté. "Je ne suis pas le Lion des Flandres fameux surnom de l'immense Fiorenzo Magni mais le Spartacus des Flandres", a-t-il lancé en 2014 après sa 3e victoire sur le Cancallara, alias SpartacusCrédit Eurosport8. Hugo Koblet – Le pédaleur de charme Un surnom qui fleure bon les années 50 mais il faut bien admettre que le "Pédaleur de charme", formule trouvée par le chansonnier Jacques Grello, alors chroniqueur dans L'Equipe, sied mieux à Koblet qu'un portrait de 5000 signes. Sur le vélo, Koblet alias "Bel Hugo" était l'élégance incarnée. Sa classe aura enveloppé le Tour 1951, remporté haut la main par le coureur suisse et magnifié par sa chevauchée sur la route d'Agen. Koblet avait toujours un peigne sur lui pour se recoiffer sitôt la ligne d'arrivée Jean Robic – Tête de cuirLe port du casque est aujourd'hui une évidence doublée d'une obligation règlementaire. Ça n'a pas toujours été le cas. Jean Robic, vainqueur du premier Tour de l'Après-Guerre en 1947, a été l'un des premiers coureurs et un des seuls, à son époque à porter un casque, lui qui avait connu tant de chutes et de blessures. Casque en cuir, à l'époque, ce qui lui valut donc ce surnom de "Tête de cuir", lui que l'on appelait aussi "Biquet" ou "Gueule cassée".6. Jose Maria Jimenez – El ChavaTriste histoire que celle de Jose Maria Jimenez, ancien lieutenant de Miguel Indurain, sublime et charismatique grimpeur emporté à 32 ans par une crise cardiaque alors qu'il suivait une cure de désintoxication dans un centre psychiatrique. Jimenez, pour toute l'Espagne, c'était "El Chava". Deux syllabes qui claquent, venues de l'enfance, tirées de "El Chabacano", terme qui fait référence à une forme de mauvaise éducation, de vulgarité, de rusticité. El Chava, c'était le rustre. L'enfant d'El Barraco, petit village pauvre de Castille-Leon, revendiquait ses origines rurales. Ce surnom, il l'aimait. Nous Maria Jimenez sur la Vuelta 1997Crédit Imago5. Ron Kiefel – WookieVous n'avez peut-être jamais entendu parler de Ron Kiefel. Il fut pourtant dans les années 80 un des pionniers du cyclisme américain de haut niveau. En 1985, il est même entré dans l'histoire en devenant le premier coureur à gagner une étape sur un des trois grands Tours. C'était sur le Giro. Ses coéquipiers chez Motorola l'avaient baptisé "Wookie" parce qu'il lui trouvait un faux air avec Chewbacca, le célèbre compagnon poilu de Han Solo dans Star Wars. Et comme Kiefel avait souvent le cheveu hirsute... Aujourd'hui encore, les anciens qui le croisent interpellent Kiefel par un "Hey, wookie".4. Andy Schleck – Andy torticolisUn surnom gentiment moqueur. Ce sont souvent nos préférés. Andy Schleck a été un magnifique coureur à la drôle de trajectoire, deuxième du Giro à 21 ans et retraité à 29. Gentil garçon, surdoué mais dépourvu d'une véritable âme de guerrier, le cadet des Schleck a été baptisé "Andy torticolis" parce qu'il ne pouvait pas rester 10 secondes sans jeter un oeil à droite ou à gauche dans le peloton pour trouver son frère ainé, Frank, sans lequel il était perdu ou sur Contador quand Frank n'était pas là. Méchant ? Un peu. Mais Schleck et son frère Frank chez TrekCrédit AFP3. Charly Gaul – Chéri-pipiLe surnom le plus connu de tous, concernant Gaul, c'est évidemment l'ange ou l'archange, selon les versions de la montagne. On l'a aussi baptisé parfois le "Rimbaud du Tour". Mais on ne résiste pas à évoquer un autre sobriquet qui a longtemps collé à la peau du formidable grimpeur luxembourgeois chéri-pipi, en référence au célèbre roman de Gaston Leroux, Chéri-Bibi. Lors du Giro 1957, alors que Gaul s'arrête pour une pause-pipi sur les pentes du Monte Bondone, Geminiani fait signe à Bobet "on y va". Les deux Français attaquent et sèment Gaul qui ne reviendra jamais. Pour ajouter la provocation à leur coup un peu tordu, "Gem" et Louison surnomment donc Charly "Chéri-pipi". 2. Raphaël Geminiani – Le grand fusilPas un personnage n'a eu davantage le sens de la formule et de l'image que Raphaël Geminiani. Truculent, fort en gueule, "Gem" méritait bien un sobriquet de première classe. Ce fut "le grand fusil", qui seyait à la fois à son allure sur le vélo et sa faculté à flinguer ses adversaires par le verbe. Surnom d'autant plus parfait qu'il a été trouvé par un immense champion, Louison Bobet. C'était sur le Tour 1955, à Avignon. Au soir de la 11e étape, Bobet vient de récupérer son maillot jaune, en grande partie grâce au boulot de Geminiani, qui raconte la suite "Louison a eu ce mot de reconnaissance en se tournant vers moi, qui avais tendance à imager les actions 'Ah, sacré grand fusil !'" 1. Eddy Merckx – Le Cannibale Le plus grand coureur de tous les temps possède aussi un des surnoms les plus fameux. Le Cannibale. 9 lettres pour un champion. Elles lui allaient si bien. Son surnom date du Tour 1970, le deuxième gagné par Merckx, déjà star incontestée du peloton. On le doit au coureur français Christian Raymond. Il faut dire qu'au cours de ce Tour 70, le Belge remporta 7 étapes. Et, plus tôt dans la saison, il avait déjà gagné le Giro, Paris-Nice, Paris-Roubaix, Gand-Wevelgem, la Flèche Wallonne… Quand Raymond a parlé de "Cannibale", tout le monde a adopté cette appellation sur le champ. Et Merckx est devenu pour l'éternité le de France Eddy MerckxCrédit ImagoTour de FranceFroome dévoile les résultats de ses tests pour lever les doutes04/12/2015 À 1110Tour de FranceAu barrage de Finhaut-Emosson, le Tour en mettra plein la vue20/10/2015 À 1136
Commentle Tour de France 2022 est devenu celui du chaos. Le parcours spécifique, les vitesses record, la chaleur et des coureurs remplis de panache comme Wout van Aert. Le chaos a régné en
Débats L'espérance de vie des vainqueurs de la Grande Boucle a brutalement chuté depuis 1947. Faut-il saisir en urgence la ministre de la santé et des sports, Roselyne Bachelot, pour l'exhorter à inscrire sur le dossard des coureurs qui vont prendre le départ du Tour de France, le 4 juillet, la mention "Nuit gravement à la santé" ? La question peut paraître provocatrice. Elle se pose pourtant avec acuité après les aveux qui viennent, une fois encore, de secouer le peloton. Le 11 juin, le Français Laurent Fignon, vainqueur de la Grande Boucle en 1983 et 1984, annonce qu'il souffre, à 48 ans, d'un "cancer avancé" des voies digestives et confesse dans un récit autobiographique, Nous étions jeunes et insouciants Grasset, 400 p., 19 euros, qu'il s'est dopé aux amphétamines et à la cortisone. Deux jours plus tôt, l'Autrichien Bernard Kohl, troisième déchu - pour dopage - du Tour 2008, détaille dans L'Equipe les risques qu'il a pris avec sa santé pour gagner les poches de sang administrées pendant l'épreuve par son manageur qui les avait au préalable prélevées, stockées, puis décongelées et, enfin, apportées par avion, en dehors de tout contrôle médical. "Faut pas se tromper dans les codes, c'est sûr... Une erreur et vous êtes mal", confie l'insouciant. Ce témoignage rappelle celui de l'Espagnol Jesus Manzano qui, en 2004, avait brisé la loi du silence pour, avait-t-il expliqué au Monde, ne "pas continuer à risquer sa vie". Le coureur avait eu un grave malaise lors d'une étape de montagne du Tour du centenaire en 2003 à la suite d'une transfusion sanguine. Le Britannique Tom Simpson, lui, a eu moins de chance. Le 13 juillet 1967, il s'est écroulé sur les pentes du mont Ventoux - que le peloton du Tour 2009 devra gravir la veille de la remontée des Champs-Elysées - terrassé par les effets combinés des amphétamines et de la chaleur. Le cancer dont souffre Laurent Fignon est-il lié à la prise de cortisone et d'amphétamines pendant sa carrière ? "Je ne vais pas dire que cela n'a pas joué. Je n'en sais absolument rien. C'est impossible de dire oui ou non. D'après les médecins, apparemment non,explique l'ancien coureur. A mon époque, tout le monde faisait la même chose, comme aujourd'hui tout le monde fait la même chose. Si tous les cyclistes qui se sont dopés devaient avoir un cancer, on en aurait tous." Tous les fumeurs ne développent pas de cancer. Mais on ne se poserait pas la question si le Français était le premier vainqueur du Tour rattrapé par la maladie. Lance Armstrong, le recordman des victoires - on connait les soupçons qui pèsent sur ses performances -, va tenter de remporter un huitième Tour. Il a eu un cancer des testicules. S'il y a survécu, ce n'est pas le cas d'autres vainqueurs. Ainsi, l'Italien Gastone Nencini 1960 et les Français Louison Bobet 1953, 1954, 1955 et Jacques Anquetil 1957, 1961 à 1964 sont, tous les trois, morts d'un cancer, à respectivement 49 ans, 58 ans et 53 ans. Et, bien avant Fignon, Anquetil avait reconnu avoir abusé notamment de cortisone. Selon les statistiques du docteur Jean-Pierre de Mondenard, ancien médecin du Tour et spécialiste du dopage, l'espérance de vie des vainqueurs de la Grande Boucle a brutalement chuté depuis 1947. Entre 1903 et 1939, elle était, avec 74 ans, largement supérieure à celle des Français 60 ans ; après guerre, l'espérance de vie des lauréats du Tour de France tombe autour de 60 ans, alors que celle des Français dépasse aujourd'hui 77 ans. Sur les dix anciens vainqueurs du Tour d'après guerre qui sont morts, huit le sont avant 60 ans. Le plus jeune défunt est l'Italien Marco Pantani, lauréat de l'édition 1998, mort à 34 ans d'une overdose de cocaïne après une carrière marquée par le dopage. Car, à écouter les aveux en cascade des anciens dopés, le Tour de France ne se gagne pas à l'eau claire. "Selon moi, les top performances dans le sport de haut niveau, comme dans le Tour de France, peuvent difficilement se concevoir sans dopage. Il suffit de regarder le Tour de France on roule pendant trois semaines à une vitesse moyenne de 40 km/h en gravissant l'équivalent de cinq fois l'Everest", explique Bernard Kohl. Jesus Manzano ne disait pas autre chose il y a cinq ans. Entre ces deux témoignages, les organisateurs de la Grande Boucle ont réduit le kilométrage retiré quelques cols à escalader et rajouté une deuxième journée de repos. Las, les prétendants à la victoire en profitent pour "recharger", comme on dit dans le jargon cycliste, et les positifs continuent de tomber comme des mouches. "Ce qui est dangereux pour la santé des sportifs, ce sont les calendriers surchargés ou les parcours criminels que dessinent les organisateurs d'épreuves de haut niveau au bénéfice du spectacle", avait accusé Eufemiano Fuentes, en 2006, dans un entretien au Monde. En matière de dopage, le médecin espagnol connaît son sujet puisqu'il est soupçonné d'avoir organisé un vaste réseau de dopage qui a servi à plus d'une cinquantaine de coureurs, dont l'Allemand Jan Ullrich, vainqueur du Tour en 1997. Cet été, après les étapes, il se dit que Lance Armstrong tiendra une conférence de presse avec la Ligue contre le cancer. L'occasion rêvée pour quelques aveux et, pour la ministre de la santé, de lancer sa campagne de sensibilisation auprès des coureurs qui voudraient toujours se risquer à tenter de gagner le Tour. Courriel mandard Stéphane Mandard Service & Vous-Sport Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Découvrez Maurice Garin, vainqueur du 1er Tour de France en 1903 000318 Tous les week-ends, Florian Gazan rend hommage aux pionniers, ceux qui furent à jamais les premiers. Ce matin, je vous emmène sur le Tour de France, remporté par 21 coureurs Français depuis sa création il y a 118 ans. Parmi ces illustres vainqueurs, Louison Bobet, Jacques Anquetil, Laurent Fignon et bien sûr Bernard Hinault, dernier vainqueur tricolore en date, c’était 1985. On se fout chaque année de la gueule de nos tennismen à Roland-Garros en leur rappelant Noah 1983, nos cyclistes c’est finalement pas beaucoup mieux. Le Tour de France a été créé par le journal L’Auto qui deviendra L’Équipe et dont les pages sont jaunes, ce qui explique aujourd’hui en clin d’œil la couleur du maillot du vainqueur. En 1903, ce 1er Tour, c’est un véritable marathon et on comprend mieux l’expression "forçats de la route". km à effectuer en 6 étapes. Pour vous donner un ordre d’idée, cette année c’est kilomètres mais là en 21 étapes ! Le Tour part de Montgeron dans l’Essonne le 1er juillet, on n’a pas pu partir de Paris car le préfet de l’époque, Louis Lépine, futur inventeur du concours, l’avait interdit. Et au départ le favori c’est le Petit Ramoneur, surnom donné à Maurice Garin, 32 ans, tout simplement parce qu’il était petit 1m62 pour 61 kilos. Et ramoneur à Maubeuge. C’est là qu’il achète d’ailleurs son 1er vélo, 450 francs, à l’époque, ce n'est pas rien, ça équivaut à deux mois de salaire d’un ouvrier. Il passe tellement temps dessus qu’on le prend pour un fou. Le nord de la France, théâtre de ses premiers exploits puisque Garin, bien que né en Italie mais naturalisé français deux ans avant le Tour, avait remporté Paris-Roubaix à deux reprises. Maurice Garin, favori et vainqueur du 1er Tour de FranceFace à lui, il y a son coéquipier de l’équipe La Française, Lucien Pothier surnommé le Boucher de Sens. Mais Garin remporte la 1ère étape entre Paris-Lyon. Il en gagne deux autres, ça fait quand même 50% des victoires d’étape de ce premier Tour, et finit donc naturellement vainqueur à Paris avec 2 heures 59 minutes et 31 secondes d’avance sur Pothier, ça reste encore aujourd’hui le record du plus grand écart entre un vainqueur du Tour de France et le 2ème. Le Nordiste remporte au final francs. La suite sera moins joyeuse. En 1904, Maurice Garin gagne à nouveau le Tour mais est finalement disqualifié pour tricherie. Faut dire qu’à l’époque, les courses cyclistes, c’est magouilles et compagnie, on n’hésite pas à tendre des guet-apens pour péter le vélo de ses concurrents. Voire leur péter la gueule. Le Petit Ramoneur a beau nié, il est déclassé et suspendu 2 ans. Il met alors un terme à sa carrière et ouvre une station-service à Lens. Où un Vélodrome portera son nom jusqu’à sa destruction en 2012. Honorant celui qui fut qui fut à jamais le 1er vainqueur français du Tour de France. Et à jamais le 1er vainqueur du Tour de France tout court ! L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
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