Sic'Ă©tait de l'amour, si tu m'aimais vraiment, alors, ne me fais pas ça. Ses murmures sont tel ceux de Lucifer. Si tu essaies de m'attacher et de me priver de ma libertĂ©. Alors, mon amour sera lui aussi nouĂ© ainsi que notre futur. Ça ne peut plus
26/08 0835EdelpheBon dimanche Ă  tous, poĂštes et lecteurs 26/08 0804jacouBelle journĂ©e de fin de semaine ouvrĂ©e aux membres qui font Icetea ! 26/08 0748jacouJ'ai retirĂ© la partie contestable que tu soulignes dans son propos ici c'est peut-ĂȘtre fini le temps des insultes adressĂ©es Ă  la communautĂ© d'Icetea ? ! 26/08 0746jacouBonjour Assia 25/08 2219Plume borgnec'Ă©tait une plaisanterie 25/08 2217YubaBonsoir Plume Borgne , je vous prie d' ĂȘtre aimable et poli sur cette tribune . 25/08 2004Plume borgnesalut ça gaze 24/08 1223YubaBonjour Georges ...bonjour tout le Monde ! 24/08 0941jacouBonjour Sylvain et Paradox pas de souci !, et merci Ă  vous deux !! Bonjour Ă  la communautĂ© d'Icetea, beau soleil et fraĂźcheur matinale en rĂ©gion parisienne et au-delĂ ...? 23/08 0253ParadoXx696Bon anniversaire avc retard le 21 aoĂ»t c aussi l'anniversair e d'une personne cher . Bises Jacou 22/08 0508romantiquejoyeux anniversaire Ă  jacou pour ses poĂ©mes avec sa plume fĂ©conde !merci ! 22/08 0409jacouBonjour Ă  vous, et merci Michel, merci Ă  Toi Claire, et puis Merci Ă  Toi CĂ©lyne 21/08 1831LucylineTrĂšs bel anniversaire Ă  Toi Jacou 21/08 1816Lys-CleaHeureux Anniversaire Ă  Toi, Jacou ! 21/08 1816Lys-CleaBonsoir Ă  Toutes et Tous , Visibles et non Visibles .. , 21/08 1716reveecrirebon et joyeux anniversaire Jacou . 21/08 1638jacouBonjour et merci beaucoup Olivier, Edelphe, Syntax Error, Assia portez-vous bien 21/08 1505YubaJoyeux anniversaire Georges/ Jacou ..bonheur et bonne santĂ© 21/08 1428Syntax_ErrorEt bon Dimanche Ă  tous. 21/08 1427Syntax_ErrorBon anniversaire jacou.
Traductionde la chanson embargo de koffi olomidĂ©. Mise en ligne le : 16 Novembre 2014. DernĂšre mise Ă  jour : 16 Novembre 2014 Embargo Koffi OlomidĂ© (Monde arabe: 2004). Intro : Nid d'amour, lit d'amour Ne deviens pas mon lit de mort Ceci est une opĂ©ration du cƓur Pratique la Ă  la maniĂšre des grands peintres, que les cicatrices ne soient pas visible L’amour commence Ă  C'est comme un coup de couteauQui transperce mon egoDes silences qui rĂ©sonnentMe tiennent en laisseJe m'accroche Ă  des photos Et je manque de ta peauChaque fois qu'on s'abandonneQu'on se dĂ©laisseNotre histoire tombe Ă  l'eauEt je me noie dans les flots sans toiÀ cause de toi, mon cƓur saigneCar tous mes rĂȘves t'appartiennentIl faudrait que tu reviennesTu sais, Ă  cause de toi, mon cƓur saigneCar tous mes rĂȘves t'appartiennentIl faudrait que tu reviennesC'est comme une balle en plein cƓurDe regret, de absence qui rĂ©sonne et dĂ©rĂ©sonneEt je compte les heuresAucun souvenirs ne meurtPersonne ne te remplaceJ'perds le contrĂŽleNotre histoire tombe Ă  l'eauEt je me noie dans les flots sans toiÀ cause de toi, mon cƓur saigneCar tous mes rĂȘves t'appartiennentIl faudrait que tu reviennesTu sais, Ă  cause de toi, mon cƓur saigneCar tous mes rĂȘves t'appartiennentIl faudrait que tu reviennesChaque nuit, j'attends que tu rentresJ'ai toujours cette boule au ventreJe n'fais que penser Ă  toutes mes fautesJe me tue Ă  t'attendreJ'aimerais juste comprendreÀ cause de toi, mon cƓur saigneCar tous mes rĂȘves t'appartiennentIl faudrait que tu reviennesTu sais, Ă  cause de toi, mon cƓur saigneCar tous mes rĂȘves t'appartiennentIl faudrait que tu reviennesÀ cause de toi, mon cƓur saigne, mon cƓur saigne, mon cƓur saigne...Mon cƓur saigne...Il faudrait que tu reviennesÀ cause de toi, mon cƓur saigne, mon cƓur saigne, mon cƓur saigneMon cƓur saigne...À cause de toi, mon cƓur saigneCar tous mes rĂȘves t'appartiennentIl faudrait que tu reviennes
Acause de toi mon Coeur saigne. 24 Jan 2022
[Refrain]J'ai mon cƓur qui saigne, j'ai mon cƓur qui batJe regarde les autres mais je ne vois que toi J'ai mon cƓur qui saigne, j'ai mon cƓur qui batJe regarde les autres mais je ne vois que toi Qui saigne, qui bat Mais je ne vois que toi La suite des paroles ci-dessous Mon cƓur qui bat, qui saigne pour toi J'ai le cƓur qui tourne, qui bat le fond qui me fait mal Je sens le vent soufflĂ© essayant de sĂ©cher mes larmes Je regarde le ciel croiser ton regards dans chaque Ă©toile Je navigue sans paquet sur le courant de mon vague Ă  l'Ăąme Je me demande pourquoi c'est elle que tu aimer? OĂč tu es? avec qui? et qu'est-ce que tu fais? Est-ce que elle t'aime autant que je t'aurai aimer? Faut vraiment que je te chasse de mes pensĂ©es [Refrain]J'ai mon cƓur qui saigne, j'ai mon cƓur qui batJe regarde les autres mais je ne vois que toi J'ai mon cƓur qui saigne, j'ai mon cƓur qui batJe regarde les autres mais je ne vois que toi Qui saigne, qui bat Mais je ne vois que toi Mon cƓur qui bat, qui saigne pour toi J'ai le doigt qui souffre qui plaint la vie qui me fait si mal Le vent ne souffle plus et laisse doucement couler mes larmes Je [?] les hommes sans flamme en ranger par un feu glacial Je sais que ça met paquets sur le courant de mon vague Ă  l'Ăąme Je me demande pourquoi c'est pas nous pour de vrai La suite des paroles ci-dessous OĂč tu es? avec qui? et qu'est-ce que tu fais?Si tu pense a moi est-ce que un jour je te manquerai Faut vraiment que je te chasse de mes pensĂ©es [Refrain]J'ai mon cƓur qui saigne, j'ai mon cƓur qui batJe regarde les autres mais je ne vois que toi J'ai mon cƓur qui saigne, j'ai mon cƓur qui batJe regarde les autres mais je ne vois que toi Qui saigne, qui bat Mais je ne vois que toi Mon cƓur qui bat, qui saigne pour toi Je ne peux plus rĂȘver a des choses impossible Qui te ne pourras jamais me donner Je ne peux plus rĂȘver a des choses impossible Qui te ne pourras jamais me donner[Refrain]J'ai mon cƓur qui saigne, j'ai mon cƓur qui batJe regarde les autres mais je ne vois que toi J'ai mon cƓur qui saigne, j'ai mon cƓur qui batJe regarde les autres mais je ne vois que toi Qui saigne, qui bat Mais je ne vois que toi Mon cƓur qui bat, qui saigne pour toi Je ne peux plus rĂȘver a des choses impossible Qui te ne pourras jamais me donner Je ne peux plus rĂȘver a des choses impossible Qui te ne pourras jamais me donner Les internautes qui ont aimĂ© "Mon cƓur qui saigne" aiment aussi DĂ©couvredes vidĂ©os courtes en rapport avec a cause de toi mon coeur saigne nighcore sur TikTok. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants : Eldiablesse(@alexsanscoeur), đŸ§›đŸ»â€â™€ïžđŸŠ‡(@yukiotano), đŸ„ș💔(@citation7couple), rosenoire đŸŒčđŸŒč(@rosenoire880), nsm l’amour 😞😖💔(@louka.csr). Explore les derniĂšres vidĂ©os des hashtags : #acausedetoimoncoeursaigne Aller Ă  la page 1, 2 Ascelin GrisregardDomestiqueSujet [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Dim 19 Mar 2017 - 1608 Ce matin, le temps Ă©tait clair, mais l’air frais. Une douce brise se faufilait Ă  travers les arbres de la grande citĂ©, dĂ©tachant dĂ©licatement des branches les derniĂšres feuilles rouge et or qui tombaient dans un doux bruissement. C’était les derniers jours de l’automne. BientĂŽt, le paysage entier se paraĂźtra d’un Ă©pais manteau de givre. Les fontaines des grandes places se changeront en statues de cristal, tandis que de nombreux citadins, au lieu de sortir, choisiront de rester bien au chaud dans leur foyer jusqu’au retour de tempĂ©ratures plus clĂ©mentes. Mais d’autres en revanche, moins chanceux, ne passeront pas l’hiver. Comme chaque hiver depuis des dĂ©cennies, nombreux seront les morts Ă  Papa, tu marches trop vite ! geignit Etienne, qui se mit Ă  trottiner aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre. Et tu serres ma main trop fort ! Tu me fais mal...Ascelin ralentit le pas et effectua une douce pression sur la main de son DĂ©solĂ© Maman me laisse ramasser des fleurs et des cailloux d’habitude...- On n'a pas le temps aujourd'hui l'idĂ©e d'ĂȘtre aussi injustement comparĂ© Ă  Isabel le mina. Il soupira, puis cĂ©da aux supplications de son fils. - Je ne suis qu'un gros grognard. Vas-y, Etienne. Trouve-toi de jolis cailloux. Mais laisse donc les fleurs, sinon, elles faneront avant que nous ne soyons rentrĂ©s Ă  la maison. D’accord ? Sans se faire prier, Etienne retira ses doigts chauds de la main de son pĂšre et se prĂ©cipita sur le bord de la route. Ascelin l’observa en silence, un sourire suspendu au visage. Il Ă©tait conscient que l’enfant le faisait tourner en bourrique, Ă  dĂ©faut de pouvoir abuser de la gentillesse de sa mĂšre. Chaque fois qu’il le regardait, chaque fois qu’il tenait sa petite main dans la sienne, voire qu’il pensait Ă  lui, son coeur fondait d’un bonheur sans nul autre Ă©gal. La nuit de sa naissance lui revint, avec toute une sĂ©rie d’images Ă©prouvantes, mĂȘlant sang, corps en contorsion et hurlements de douleur. Ce soir-lĂ , lorsqu'on avait dĂ©posĂ© Etienne dans ses bras, c’était comme s’il lui avait dit “Je suis Ă  toi dĂ©sormais, ne m’abandonne jamais.”- Etienne ! Ça suffit maintenant. Papa doit aller travailler. Viens donc ici, ou je vais ĂȘtre en retard. Face au silence de son fils, Ascelin s'agaça et haussa le ton. Etienne, viens ici tout de suite ou je vais me fĂącher !Ignorant de plus belle les sommations de son pĂšre, Etienne se saisit de l'une de ses trouvailles pour la lancer en direction du marchĂ©. Par les dieux de la trinitĂ© ! Ce petit sacripant ne semblait pas du tout se prĂ©occuper de la sĂ©rieuse correction qu’il allait recevoir s’il ne se dĂ©pĂȘchait pas de lui obĂ©ir ! C’est seulement lorsqu’il vit son fils se saisir Ă  nouveau de l'un de ses cailloux, avec la ferme intention de rĂ©itĂ©rer son geste, qu’Ascelin attrapa son poignet et lui assĂ©na une gifle monumentale, dĂ©couvrant dans ce mĂȘme temps la cible qu’il s’était choisi il s’agissait d’une enfant, Ă  peine plus ĂągĂ©e qu’Etienne. Son petit visage rond et fin, ses longs cheveux de blĂ© et ses lĂšvres pĂąles lui rappelaient Hermine, sa derniĂšre fille. Et c’était lĂ  trĂšs certainement la raison pour laquelle son fils l’avait choisi pour cible depuis qu’ils Ă©taient capables d’utiliser leurs jambes, leurs mains et la parole, ces deux-lĂ  se faisaient la guerre Ă  la moindre occasion. - Va lui prĂ©senter tes excuses, Non...marmonna Etienne, boudeur. Face au regard plein de colĂšre de son pĂšre, l'enfant se mit Ă  pleurer Ă  chaudes larmes. Je croyais que c'Ă©tait Hermine ! Je ne voulais pas lui faire de mal. Pardon papa !- Ce n'est pas Ă  moi que tu dois dire ça. Va lui faire tes excuses. De suite !C'est en traĂźnant les pieds que l'enfant rejoignit la petite fille aux cheveux d'or. Mais face Ă  elle, il ne put prononcer aucun mot audible, pas plus que la regarder dans les yeux. Il n'avait pas l'habitude de se faire remarquer, et maintenant, il Ă©tait le centre de l' Ă©dition par Ascelin Grisregard le Dim 24 Mar 2019 - 1433, Ă©ditĂ© 1 fois Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Lun 20 Mar 2017 - 900 - "Dans tous les cas, Alix, nous garderons les tout-petits pendant l'hiver si tu ne trouves pas de solution. Tu sais que nous n'avons pas de place... Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  obligĂ© de dormir dans l'allĂ©e. L'hiver approchant, toute la masse des rĂ©fugiĂ©s viendront chercher un abri contre le froid, et nous ne pouvons pas refuser les plus jeunes. Mais toi, tu es plus ĂągĂ©e. Tu dois trouver rapidement, et partir ensuite. Je suis dĂ©solĂ©e, mon enfant."Tandis que la fillette descendait les marches monumentales du Temple, les paroles de la prĂȘtresse rĂ©sonnaient encore Ă  ses oreilles. Si elle ne dĂ©sirait pas devenir des leurs, il n'y aurait pas de place pour elle cet hiver. Et bien qu'elle soit rassurĂ©e sur le sort temporaire de PyĂŽ et Leanne, Alix n'en demeurait pas moins prĂ©occupĂ©e. Par les temps qui couraient, trouver un travail relevait de l'impossible ; et, frileusement, la petite fille serra les pans de la mince cape de laine qu'on lui avait donnĂ© autour de ses frĂȘles Ă©paules. A vrai dire, elle ne savait absolument pas oĂč aller, quoi faire, comment faire mĂȘme pour trouver un travail. La milice Ă©tait bien une option, mais elle ne savait pas s'ils accepteraient des apprentis de son Ăąge, surtout avant l'hiver. Peut-ĂȘtre alors les boutiques ? Ou des nobles ? Ils voudraient sans doute d'une fiÂČlle Ă  tout faire - elle avait presque neuf ans, aprĂšs tout. Elle Ă©tait grande !Nouveau frisson. Dans ses sabots trop petits, l'air frais de novembre picotait ses pieds nus, bien plus propres maintenant qu'elle habitait avec le clergĂ©, et ce fut d'un pas un peu plus alerte qu'elle eut l'idĂ©e de se diriger vers le vieux marchĂ©. LĂ -bas, il devait sĂ»rement y avoir besoin de bras ! Et Ă  dĂ©faut de trouver, du moins, elle pourrait flĂąner en s'imaginant manger des tartes et des gĂąteaux, et aussi saliver devant la viande cuite Ă  la broche pour les passants. Et imaginer se trouver du joli tissu pour une nouvelle robe !Ignorant la foule, la fillette se lit Ă  sourire en apercevant les Ă©tals, et toutes leurs belles promesses ; lorsqu'un brusque coup la fit vaciller. La vive douleur la fit crier, et elle eut tout juste le temps de comprendre qu'il s'agissait d'un caillou pointu en guise de projectile qu'elle s'en prit un autre sur la tĂȘte. Il s'agissait d'un garçon de son Ăąge environ, qui venait de se prendre une grosse gifle, et qui, dĂ©sormais la larme Ă  l’Ɠil, tentait de se faire pardonner de son pĂšre. Ce dernier l'envoya prĂšs d'elle, et tandis qu'il s'exĂ©cutait, le pas trainant et en reniflant, Alix trouva ça si comique qu'elle eut envie de rire. Elle Ă©tait assez propre pour qu'on autorisĂąt dĂ©sormais les autres enfants Ă  l'approcher - mais elle n'Ă©tait pas habitĂ©e Ă  une telle scĂšne pour si peu. D'un geste maladroit, la gamine essuya un filet d'humiditĂ© qui lui descendait sur le front, avant de se frotter le nez de maniĂšre inconsciente. Le garçonnet s'excusa, en la regardant d'un drĂŽle d'air. Elle avait un gros rat dessinĂ© sur la figure, ou quoi ? Elle rĂ©pondit nĂ©anmoins d'un ton enjouĂ©, la douleur Ă  sa tĂȘte s'estompant de seconde en "C'est pas grave, t'inquiĂšte pas. Par contre... Si tu voulais bien demander Ă  ton pĂšre s'il aurait du travail pour moi... J'peux tout faire. Tout s'qui veut, si c'est payĂ©."Elle le regarda approuver, puis s'Ă©loigner en direction de l'adulte pour se remettre Ă  parler avec animation Ă  travers ses larmes pas encore sĂ©chĂ©es. Et tout Ă  coup, alors qu'elle baissait les yeux sur ses mains, la fillette sursauta. Elles Ă©taient toutes rouges de sang ! D'un geste prĂ©cautionneux, elle se tĂąta son front, localisant le petit filet qui s'Ă©tait un peu figĂ© sur sa peau mince alors... c'est les sƓurs qui seraient pas contentes ! Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Jeu 23 Mar 2017 - 2106 Etienne revint en courant vers son pĂšre et, Ă  la recherche d’une Ă©treinte, il tendit les mains vers lui. Ascelin le prit dans ses bras et le serra tendrement en murmurant des paroles de consolation. Il jouait au brave en ne montrant pas ses Ă©motions, mais au fond de lui-mĂȘme, il regrettait d’avoir giflĂ© son fils et craignait que ce dernier ne lui en tienne rigueur. Mais trĂšs vite, l’enfant s’apaisa et informa son pĂšre du souhait formulĂ© par la petite fille aux boucles d’or. Cela ne faisait aucun doute il semblait dĂ©jĂ  lui avoir pardonnĂ©. Son cƓur se gonfla de Elle m’a dit de te demander si tu avais du travail pour elle. Du moment que tu lui donnes quelques sous en Ă©change, elle peut tout Mon garçon, nous n’avons pas suffisamment d’argent pour nous permettre d’engager quelqu’un, mĂȘme pour de menus travaux, lui rĂ©pondit Ascelin. Va donc lui apporter ceci. C'est lĂ  tout ce que nous pouvons lui offrir. Le vieil homme sortit de sa sacoche une pomme rouge comme les braises. C’était une de ces pommes qu’on ne trouve que sur certains Ă©talages des marchĂ©s de la citĂ© ; une de ces pommes dont la chair parfumĂ©e et sucrĂ©e fond sous la dent dĂšs la premiĂšre bouchĂ©e ; une pomme qui fera sans doute le bonheur d’une petite fille chĂ©tive, probablement affamĂ©e, et qui la consolera dans son Ă©chec. Ascelin la confia Ă  son fils, qui quitta sa protection bienveillante pour aller la remettre Ă  la fillette. - Mon papa m’a dit qu’on ne pouvait pas te donner du travail. Mais il veut que je te donne tendit le fruit Ă  la petite fille, le feu aux joues. Elle Ă©tait jolie et l’intimidait un peu, en tout cas bien plus que toutes les autres petites filles qu’il avait Ă©tĂ© amenĂ© Ă  cĂŽtoyer jusqu’à ce jour. Elle ressemblait beaucoup Ă  Hermine, sa grande soeur. Mais elle avait aussi quelque chose de spĂ©cial, ce petit truc qui la rendait plus fascinante, plus mystĂ©rieuse. Elle n’était pas une petite fille comme les autres et Etienne comptait s’en f ire une amie. A condition bien sĂ»r qu’il parvienne Ă  se faire pardonner son geste de tout Ă  l’heure. - Tu peux la prendre. C’est un le petit garçon remarqua le filet sombre qui coulait le long de son front. Ses mains se crispĂšrent autour de la pomme tandis que les larmes lui montaient aux yeux. - Papa ! Papa, la petite fille, elle saigne ! hurla l’ par les cris de son fils, Ascelin le rejoignit Ă  grands pas. Avec le plus de douceur possible, il inspecta la plaie de plus prĂšs et tira distraitement un linge propre de sa sacoche. Il essuya dĂ©licatement le sang sur le visage de la petite fille, qui paraissait davantage Ă©puisĂ©e qu’en proie Ă  la souffrance. Mais oĂč pouvaient bien ĂȘtre ses parents ? Il n’était pas commun qu’une enfant de son Ăąge se promĂšne seule au marchĂ©, surtout pour trouver du travail. Quel lourd secret pouvait-elle bien dissimuler derriĂšre ses jolies boucles blondes ?- OĂč sont tes parents mon enfant ? Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Sam 25 Mar 2017 - 1441 La main posĂ©e sur un petit muret, Alix regardait le pĂšre et le fils s'Ă©treindre. C'Ă©tait une scĂšne de pardon, d'amour vrai et tendre, qui la touchait au plus profond de son cƓur. Cela ne lui rappelait que trop les caresses furtives de maman-nourrice sur son front quand elle s'endormait le soir, bien au chaud Ă  cĂŽtĂ© de la masse fatiguĂ©e des autres petits, son bisou chaleureux quand elle s'Ă©tait levĂ©e et qu'elle avait disposĂ© la table pour le petit dĂ©jeuner. Aujourd'hui, c'Ă©tait elle qui les dispensait, principalement pour PyĂŽ et Leanne, parfois aux autres quand ils lui tĂ©moignaient de l' que c'Ă©tait pas pareil, parce que... ben... c'Ă©tait pas un adulte qui l'aimait. Qui s'occupaient d'eux. La prĂȘtresse Ă©tait bonne, et il fallait ĂȘtre reconnaissante pour la nourriture dans les bols en bois, seulement elle Ă©tait sĂ©vĂšre, et souvent froide aussi, et que cette tendre chaleur maternelle lui manquait beaucoup. Pour autant, l'enfant n'Ă©prouvait pas vraiment de jalousie. Elle se contentait d'emplir ses yeux de cette image, de ce bonheur familial auquel elle n'avait plus droit ; de tenter de graver ce beau souvenir dans sa petite Ăąme encore pure. Elle dĂ©tourna les yeux alors que le gamin se dĂ©tachait de son pĂšre, lui parlait de sa demande, et revenait dĂ©jĂ  en courant. GonflĂ©e d'espoir, la fillette joignit les mains alors qu'il se mettait Ă  parler, et crispa les poings quand elle comprit que c'Ă©tait nĂ©gatif. C'Ă©tait dĂ©bile de se sentir aussi déçue, surtout qu'elle aurait dĂ» deviner que c'Ă©tait peine perdue de leur demander. Son jeune interlocuteur Ă©tait maigre comme un clou, les habits du pĂšre et du fils plutĂŽt vieux, modestes, en tout cas. Mais du moins Ă©taient-ils gĂ©nĂ©reux, ainsi que le dĂ©montrait la pomme qu'on lui hĂ©siter, Alix exĂ©cuta une flexion rapide des "Wahou, merci, elle a l'air bonne !"Elle allait s'en saisir lorsqu'elle vit son interlocuteur Ă©carquiller les yeux, puis soudainement hurler vers son pĂšre. DĂ©sormais, la petite fille avait envie de prendre la poudre d'escampette - sauf qu'elle avait trĂšs envie de cette pomme, crĂ©nom ! Et puis qu'on ne la lui donnerait pas, si elle ne restait pas sur les lieux. Elle esquissa donc un sourire gĂȘnĂ© Ă  l'adulte, qui, trĂšs simplement, lui essuya le sang qu'elle avait sur le front. - "Merci m'sire. Mais y'a pas d'quoi pleurer, hein, enfin... d'habitude, on me jette pas des cailloux, mais moi, chuis comme les miliciens, j'ai presque jamais mal."Bon, d'accord, ça avait fait mal. Mais elle pas montrer qu'elle Ă©tait une chochotte, d'abord ! Parce que c'Ă©tait mĂȘme pas vrai. MĂȘme si elle Ă©tat une contre, la question de l'adulte lui fit plisser son front. Ses parents s'Ă©taient dĂ©barrassĂ©s d'elle, sa maman d'adoption Ă©tait morte. Elle n'avait plus personne au monde. Mais quelque part au fond d'elle-mĂȘme, Alix refusait de l'admettre. Parce qu'elle avait honte d'ĂȘtre infĂ©rieure Ă  ce gosse. C'Ă©tait forcĂ©ment sa faute aprĂšs tout, on n'abandonnait que les bĂ©bĂ©s dont on ne voulait pas. Probablement trop braillarde, elle avait peut-ĂȘtre fait peur Ă  Serus mĂȘme - ou alors ils n'avaient simplement pas voulu d'une fille. - "Euh.. bah.. Ils .. chassent. Ils chassent dans la forĂȘt."La petite Ă©tait devenue pourpre sous son mensonge. Elle Ă©vitait soigneusement de la regarder, les mains crispĂ©es sur sa cape de laine grise, et elle dĂ©glutit "Est-ce que je peux avoir la pomme, m'sire ? faut quand mĂȘme que j'trouve du travail, parce que les jours passent... Vous ĂȘtes sĂ»r, peut-ĂȘtre Ă  vot'travail ils ont de la place ? Je vous promet que je suis endurante. J'ai pas peur du travail. Peut importe oĂč sont mes parents, ils seront pas lĂ  pour m'aider."Elle s'arrĂȘta de parler. Brusquement, elle se sentait si dĂ©couragĂ©e... A Marbrume, il n'y avait pas de solutions. Elle ne pourrait plus jamais avoir les petits prĂšs d'elle - pas avant des annĂ©es. - "Si vous m'aidez Ă  trouver du travail, j'ai un trĂ©sor. Une grande, grande surprise pour vos fille ou vot'femme, m'sire. Un beau ruban teint. Vous en dites quoi ? C'est quoi, vos noms ?" Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Sam 25 Mar 2017 - 1950 Ascelin se mit Ă  rire d’un air moqueur. - Par les dieux de la trinitĂ©, ce qu’il ne faut pas entendre ! Tu ressembles Ă  tout point de vue Ă  la plus jeune de mes filles ! Et Hermine ne sait pas mentir. MĂȘme pas du tout. Ne cherche pas Ă  me jeter de la poudre aux yeux, enfant. Tes joues sont rouges comme du sang frais ! Puis il De plus, comment une petite fille de ta condition pourrait-elle possĂ©der un tel ruban ? En le dĂ©robant Ă  sa propriĂ©taire ? En ce cas je n’en veux pas. Tu ne ferais que nous attirer des ennuis, Ă  moi et ma famille. Sa raison lui rĂ©pĂ©tait par mille et une voix diffĂ©rentes que sa dĂ©cision de ne pas la croire sur parole Ă©tait la seule censĂ©e, mais sa conscience ne se contentait pas de si peu. Sans compter que la question n’était pas rĂ©glĂ©e pour autant. Lui offrir un emploi ? Faire de cette petite fille une domestique ? TrĂšs bien, et aprĂšs ? Rien ne lui assurait qu’au bout de quelques heures de travail, elle ne commence pas Ă  se plaindre, Ă  louvoyer, peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  rechigner Ă  la tĂąche, comme d’autres l’avaient fait avant elle. Rien ne lui assurait non plus qu’elle ne tente pas de voler le maĂźtre des lieux, avant de s’enfuir dans la nature et demeurer introuvable. S’il la faisait venir au domaine, Ascelin ne pourra pas la garder Ă  l’oeil. Il n’en avait ni la force, ni la volontĂ©. Il fallait donc Ă  tout prix que l’enfant change d’avis avant que son grand cƓur ne le conduise Ă  amener chez le seigneur d’Auvray des complications sans Je ne peux rien t'offrir de plus que cette pomme. Va-t-en maintenant, trancha-t-il avec une froideur toute coeur lourd, il dĂ©posa la pomme dans la main de l’enfant et la força Ă  se retourner. Cette petite fille Ă©tait seule, abandonnĂ©e Ă  son sort dans les rues de Marbrume. Elle Ă©tait vĂȘtue d’une simple robe usĂ©e et d’un chemisier sale. Sous ses cils longs et Ă©pais, ses yeux Ă©taient d’un noir saisissant, Ă  mi-chemin entre un ciel d’orage et la couleur du charbon. La dĂ©ception, le chagrin, se lisaient dans son regard. Ascelin y dĂ©celait Ă©galement une formidable volontĂ© de vivre. Il bougonna, puis attrapa le bras de la petite fille avant qu'elle n'ait eu le temps de s'Ă©loigner davantage de Montre-moi ce ruban. Allons dĂ©pĂȘche-toi ! Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Dim 26 Mar 2017 - 2011 Le rire moqueur de l'adulte la fit rougir. Il Ă©tait vrai qu'elle n'avait jamais su mentir, et que ses Ă©motions se lisaient toutes entiĂšres sur son visage enfantin. Alix esquissa un sourire Ă  la mention de sa fille - Hermine, quelle magnifique prĂ©nom ! Tellement plus joli que le sien - avant de plisser le front, subitement effrayĂ©e des accusations de l'homme. Son cƓur se serra, elle s'apprĂȘta Ă  se dĂ©fendre, mais au lieu de cela, elle se contenta de serrer les lĂšvres. Il ne semblait pas vouloir appeler la garde, et l'enfant avait comme le sentiment qu'il ne la croirait pas, de toute maniĂšre. C'Ă©tait visiblement le genre d'homme Ă  penser qu'il dĂ©tenait la vĂ©ritĂ©, Ă  fortiori sur les enfants ; et tandis qu'il lui fourrait la jolie pomme dans les mains avant de l'obliger Ă  se retourner, des larmes se formĂšrent dans ses yeux. Elle commençait Ă  avoir peur de l'hiver qui approchait, peur de cette Ă©chĂ©ance qui la pousserait hors du Temple. Peut-ĂȘtre Xandra voudrait-elle la loger une nuit ou deux, en Ă©change de ses bras ? Et elle se sentait si déçue, si impuissante, qu'elle allait se mettre Ă  courir loin de cette famille, quand on la retint avec rudesse par le la fillette fixa l'adulte avec perplexitĂ©. Un instant, elle ne comprit pas sa demande, et puis, prise par l'impulsion de l'ordre, commença Ă  s'exĂ©cuter sans poser de question. Sans doute voulait-il tout de mĂȘme voir ce ruban pour sa fille Hermine, et lui donnerait-il quelque chose en un travail, Alix en Ă©tait Ă  peu prĂšs sĂ»re. Les doigts un peu gourds, maladroits, elle retroussa sa manche de coton gris, pour dĂ©voiler un bras rougie par une myriade de petits boutons. Le beau ruban Ă©carlate en soie y Ă©tait toujours attachĂ©, serrĂ© contre sa peau sĂšche. Elle le fit glisser avec impatience le long de son bras, dĂ©tacha le petit nƓud ; et eut comme un moment d'hĂ©sitation, avant de le tendre Ă  l' "Tu le veux contre quoi ? Ça vaut beaucoup, y'a mĂȘme un genre de dessin dessus. J'veux pas qu'on m'le vole, c'est Ă  moi. Juste Ă  moi."Nerveusement, la petite fille serra le bout de tissu contre son cƓur. Elle retenait sa respiration, les yeux Ă©carquillĂ©s, dans l'attente de la rĂ©ponse du pĂšre. Et pour appĂąter ce dernier, elle montra le minuscule blason brodĂ© Ă  une extrĂ©mitĂ©, trĂšs fiĂšre. C'Ă©tait ce qu'elle possĂ©dait de plus prĂ©cieux, de plus cher ; mais elle Ă©tait prĂȘte Ă  l'Ă©changer contre de la sĂ©curitĂ© pour l'hiver. C'Ă©tait la seule solution. Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Dim 9 Avr 2017 - 1229 Ascelin s’approcha de l’enfant, un mauvais pressentiment le prenant Ă  la coeur s’arrĂȘta lorsqu’il aperçut dans le creux de ses mains le petit blason brodĂ© sur le ruban de soie. Un blason d’azur au pal d’argent, accostĂ© de deux serpents d’or
Le blason de la famille de baron de Rombley fut un noble brillant, un guerrier remarquable, mais aussi un homme particuliĂšrement strict, prompt Ă  juger Ă  condamner. Jamais il n’eut le don de son frĂšre Hugues pour se faire aisĂ©ment amis et alliĂ©s, et aprĂšs qu’il l’eĂ»t tuĂ© - par accident, certes -, son impitoyable sĂ©vĂ©ritĂ© s’accrut encore. Il dĂ©sirait tant oublier le navrant parcours de sa famille au cours des siĂšcles qu’il fit fabriquer en 1140 un tout nouveau blason et instaura parmi ses vassaux une paix relative, se sĂ©parant des mauvaises tĂȘtes. Les troubles qui Ă©maillĂšrent son rĂšgne furent en vĂ©ritĂ© largement dĂ»s Ă  ses propres fils et principale affaire fut la question de la succession. Le baron avait de nombreux enfants des deux sexes, mais d’aucuns ne doutaient de leur capacitĂ© Ă  rĂ©gner sur la baronnerie. Il y avait tout d’abord Hugues, surnommĂ© l’ivrogne. Venait ensuite Oswald, un excellent combattant, mais cruel et capricieux. Le troisiĂšme fils du baron, Merlin, Ă©tait un fĂ©ru de lecture, amenĂ© Ă  accomplir de grandes choses. Mais il Ă©tait certainement trop timorĂ© pour un jour lui succĂ©der. Sont nĂ©es par la suite Odile, Juliette et Shae. Une seconde affaire, en 1157, Ă©branla la rĂ©putation des de Rombley. Juliette donna naissance naissance Ă  une petite fille. Une bĂątarde, issue d’une amourette Ă©phĂ©mĂšre avec un homme de la haute noblesse. L’enfant ne connut ni les bras de sa mĂšre, ni les baisers de son pĂšre. Et Ă  peine eĂ»t-elle poussĂ©e son premier cri qu’elle fut confiĂ©e aux bras d’un soldat et abandonnĂ©e au plus loin de la demeure. Nul ne sut ce qu’il advint de l’enfant. - OĂč...as-tu eu ceci ? parvint Ă  articuler le vieil attrapa fermement l'enfant par le bras, pas assez pour lui faire Tu as volĂ© ce ruban n'est-ce pas ? Alors que l'enfant ouvrit la bouche, Ascelin l'interrompit d'une voix forte, autoritaire. Le blason que tu vois sur ce ruban, ce sont les armoiries d'une noble famille de Marbrume ! Cela suffit maintenant...Donne-moi ce ruban, il ne t’appartient pas. Tu n'as pas le droit de le possĂ©der. Tu n'as pas le droit de porter leurs Papa, qu’est-ce qu’il se passe ? intervint Etienne, peu habituĂ© Ă  voir son pĂšre en lui arracha le ruban des mains et le tint hors de sa portĂ©e. Juliette Ă©tait une femme d’une trĂšs grande beautĂ©. Elle ressemblait vraiment Ă  une crĂ©ature cĂ©leste, avec ses joues roses et ses dĂ©licieuses boucles blondes. Elle Ă©tait chaque jour Ă©lĂ©gamment vĂȘtue, distinguĂ©e, et pourtant simple, douce, aimante et pleine d’affection, mĂȘme envers lui, le simple domestique de monsieur le baron. A chacune de ses visites, lorsqu’il lui apportait le thĂ©, ses grands yeux noirs pĂ©tillaient toujours de malice, mĂȘme les jours les plus sombres. Il n’était pas Ă©tonnant que cet homme soit tombĂ© sous son charme. Encore moins qu’il l’ait menĂ© Ă  son lit, conduisant par caprice, par dĂ©sir, Juliette Ă  sa perte. Elle lui ressemblait Crois-moi, ça vaut mieux comme ça, enfant. Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Jeu 13 Avr 2017 - 1019 La fillette ouvrit la bouche pour rĂ©pondre Ă  la question presque balbutiante que son interlocuteur venait de lui poser. Il avait l'air Ă©tonnamment stupĂ©fait en dĂ©taillant le ruban, et une boule commença Ă  se former dans sa gorge, alors qu'il reprit la parole, d'une voix qui ne trompait pas, oĂč rĂ©sonnait une colĂšre y Ă©tait, il l'accusait de le voler ! Alors la fillette, qui se mit Ă  trembler, voulut rĂ©pondre, se dĂ©fendre ; mais l'individu ne lui en laissa pas le temps. Il l'agrippa par le bras, et se mit Ă  lui hurler dessus. Des larmes vinrent aux yeux de la fillette, qui avait du mal Ă  comprendre de ce dont il parlait ; mais elle Ă©tait sĂ»re d'une chose, si le ruban venait d'une famille noble, alors elle Ă©tait mal. En trĂšs mauvaise posture !Et soudain, il lui arracha le ruban des mains. Cette fois c'en Ă©tait trop, ce n'Ă©tait pas "mieux comme ça" ! Ce ruban Ă©tait Ă  ELLE, et par-dessus le marchĂ©, elle en avait besoin, plus que besoin c'Ă©tait mĂȘme vital ! C'Ă©tait lui, lui, le sale voleur !Toute raison sembla quitter la petite fille, qui ne voyait plus clair Ă  cause des larmes qui lui troublaient la vue. Elle se mit Ă  hurler, Ă  se dĂ©battre, Ă  chercher Ă  rĂ©cupĂ©rer son bien. D'une voix qui montait dans les aiguĂ«s, elle lui cria - "C'est pas vrai, c'est pas vrai !"Sa voix se brisait, une quinte de toux lui dĂ©chira la gorge, mais peu importait. Alix continuait sur sa lancĂ©e, trop horrifiĂ©e, trop apeurĂ©e par l'avenir, trop indignĂ©e qu'on lui dĂ©robe son seul "c'est A MOI, Ă  MOI, MOi ! C'est le garde, le garde qui m'l'a donnĂ©, pour ma fĂȘte, Gustave y m'l'a donnĂ©, et pis, et pis, j'en ai besoin, rends-le-moi, s'toi, s'toi le sale voleur ! Sale VOLEUR ! Rends-moi tout d'suite, tout d'suite, RENDS-MOI !"Les sanglots la secouaient toute entiĂšre, et d'un geste sĂ»r, dĂ©terminĂ©, elle se mit Ă  bourrer l'adulte de coups de pieds frĂ©nĂ©tiques dans les "T'as pas l'droit, j'ai pas volĂ©, j'ai b'soin d'un travail, rends-moi, rends-moi, ou j'te jure, moi, moi, j'te tue !"Elle sentit des mains par derriĂšre tenter de la tirer hors de sa prise, de la forcer Ă  reculer. Un coup s'abattit sur sa tĂȘte, et elle commença Ă  se dĂ©battre contre le jeune garçon qui s'Ă©tait portĂ© au secours de son pĂšre. Sans plus hĂ©siter, la fillette commença Ă  essayer de se battre au hasard, tout en continuant de pleurer, prise dans une vraie crise, oĂč la multitude de ses sentiments s'embrouillait dans une confusion totale. - "Rends-moi, rends-moi, j'ai pas-pas pris, on m'a donnĂ©, j'le promets qu'on m'a donnĂ©..."DĂ©sormais, Alix ne pouvait plus articuler que cette phrase, entrecoupĂ©e de sanglots et de quintes de toux. Pourquoi est-ce qu'on lui faisait ça ? Pourquoi elle pouvait pas avoir un travail et avoir un toit, comme les adultes ? Pourquoi est-ce qu'elle Ă©tait condamnĂ©e Ă  passer l'hiver dehors ? Qu'est-ce qu'elle avait de si mal aux yeux des Dieux, hein ? Mais elle s'en fichait, elle se battrait, elle irait cambrioler sa sale maison, Ă  ce type, s'il le fallait ! Elle rĂ©cupĂ©rerait son ruban ! A ELLE ! Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Lun 17 Avr 2017 - 1806 TrĂšs vite, Ascelin paya le prix de sa trop grande peine eĂ»t-il dĂ©robĂ© le ruban Ă  l’enfant, que celle-ci se mit Ă  protester en pleurant, et ses gĂ©missements se transformĂšrent vite en cris, puis en hurlements dĂ©chirants. Le vieil homme prit la petite fille dans ses bras et tenta de la calmer en lui caressant doucement le dos. En vain, car elle continuait Ă  s’agiter contre lui tout en sanglotant. De toute Ă©vidence, Ascelin avait l’habitude des crises de colĂšre des enfants, mais c’était bien la premiĂšre fois que l’un d’eux se dĂ©chaĂźnait Ă  ce point. Sa tendresse, ses paroles rĂ©confortantes, la douce intonation de sa voix, rien n’y fit. Tandis qu’il gagnait prĂ©cipitamment une ruelle plus tranquille, Ă  l’abri des badauds, la petite fille grimpa encore dans les tons, et ses pleurs prirent une note dĂ©sespĂ©rĂ©e. - Par les Trois, je t’en prie, calme-toi
Pris de remords, Ascelin attrapa fermement la main de la fillette et lui rendit son bien le plus prĂ©cieux. Et soudain, bien malgrĂ© lui, la colĂšre le gagna. Ses yeux pĂąles scrutĂšrent l’enfant, tandis que ses ongles noircis s’enfonçaient dans la paume de ses mains, le blessant jusqu’au sang. Dans son chagrin, elle avait prononcĂ© le nom du soldat qui l’avait retirĂ© Ă  sa mĂšre, il y a maintenant un peu plus de huit ans. Gustave. Un brave soldat, d’une fidĂ©litĂ© infaillible, qui dans sa folie, ou son trop grand attachement, avait remis Ă  la fillette un cadeau empoisonnĂ©. Le domestique respira profondĂ©ment, tentant en vain de retrouver son calme. Pourquoi n’avait-il tout simplement pas fait ce qu’on lui avait demandĂ© ?- Ecoute...Gustave n’aurait jamais dĂ» te donner ce ruban. Quel Ă©tait donc le lien qui unissait Gustave Ă  cette fillette ? Etait-il comme un pĂšre pour elle ? Un protecteur, dĂ©fiant les ordres dans un excĂšs de mansuĂ©tude ? Bien entendu, il ne devait pas encore lui avoir parlĂ© de son passĂ©. La fillette ne connaissait sans doute rien de sa condition de “bĂątarde”, issue de l’union scandaleuse de Juliette et du Vicomte de Terresang, duquel elle Ă©tait Ă©perdument tombĂ©e amoureuse. Sa gorge se noua lorsqu’il croisa le regard de l’enfant. Pour Juliette, cette enfant Ă©tait tout sauf une “bĂątarde”.- Tu vois le blason brodĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© ? Il s’agit des armoiries de la famille du Baron Ulric de Rombley. Un blason d’azur au pal d’argent, accostĂ© de deux serpents d’or...Une riche famille, puissante, de belle rĂ©putation. Je les ai servi en qualitĂ© de domestique pendant presque vingt le vieil homme caressa le joue de l’enfant, pour adoucir les rĂ©vĂ©lations Ă  Puis l’une des plus jeunes filles du Baron, Juliette, a eu une enfant. Elle n’était pas dĂ©sirĂ©e. Une bĂątarde, issue d’un amour interdit. Pour prĂ©server le nom de sa famille, Ulric a donc ordonnĂ© que l’on Ă©loigne le plus possible l’enfant de sa mĂšre. Il a confiĂ© cette mission Ă  Gustave. Dans un souffle, il ajouta - Tu lui ressembles Ă©normĂ©ment. Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Mar 18 Avr 2017 - 915 On lui glissa le ruban dans les mains, dans un geste rempli de frĂ©nĂ©tiquement, l'enfant le ramena contre elle, en le serrant dans ses deux menottes, tandis que ses larmes commençaient Ă  ralentir sur ses joues maigres. Elle n'avait pas compris pourquoi l'adulte Ă©tait revenu sur sa dĂ©cision, mais au final, la fillette s'en fichait bien il lui avait rendu SON bien Ă  elle, et avec ce dernier, l'espoir de pouvoir troquer quelque chose contre l'assurance de survivre durant l'hiver. Peut-ĂȘtre qu'en donnant le morceau de soie teint Ă  Xandra, cette derniĂšre pourrait accepter de la laisser dormir chez elle pendant quelques jours, peut-ĂȘtre quelques semaines ? Si elle ne la prenait pas pour une voleuse, elle aussi, bien sĂ»r. Rien n'Ă©tait jamais sĂ»r avec les adultes. La voix redevenue bienveillante de son interlocuteur la tira de ses rĂ©flexions prĂ©occupĂ©es, et Alix, Ă©tonnĂ©e, se figea un peu. Une nouvelle quinte de toux dĂ©chira sa gorge, et, rapidement, l'enfant cracha par terre, en peu en retrait des deux garçons. Ainsi donc, son interlocuteur pensait que Gustave Ă©tait garde dans une belle et noble famille, et qu'ils se connaissaient tous les deux. Quel incroyable hasard ! C'en Ă©tait quasiment magique, tellement inespĂ©rĂ©e que la fillette se mit Ă  trembler de tout son corps, tandis qu'il continuait de parler. Mais elle avait du mal Ă  Ă©tablir la connexion entre tous ses propos ; sauf Ă  la avait conduit le bĂ©bĂ© non dĂ©sirĂ©, la bĂątarde, loin de la maison familiale. Gustave venait souvent Ă  la maisonnĂ©e, oĂč il se montrait toujours trĂšs gentil avec elle - ce mĂȘme Gustave qui lui avait offert le merveilleux ruban. Et la vĂ©ritĂ©, lumineuse, sembla presque Ă©craser la petite d'un chagrin qu'elle Ă©tait bien incapable de s'expliquer. On lui caressait gentiment sa joue brĂ»lante, agrĂ©able fraicheur vaguement calmante, rĂ©confortante, aussi la petite ferma les yeux, silencieuse quelques instants. Elle Ă©tait incapable de rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences de tout ça, seulement prise d'une grande fatigue. Et si tout ça c'Ă©tait pas vrai, si c'Ă©tait pas le mĂȘme Gustave ? Si elle n'avait rien Ă  voir avec ce bĂ©bĂ© dont personne ne voulait, dont personne n'avait voulu Ă  la naissance ? Si maman-nourrice Ă©tait lĂ ... si elle avait pu ĂȘtre lĂ , Ă  la maison, Alix se serait jetĂ© dans ses bras pour tout oublier ; mais ce n'Ă©tait pas possible. La seule personne qui tenait Ă  elle Ă©tait dans les bras des Dieux, et elle n'aurait plus jamais personne qui voudrait prendre soin d'elle. - "Est-ce que vous croyez qu'ils me donneront du travail, si je retrouve Gustave ?"Une lueur d'espoir sembla apparaitre sur la physionomie de l'enfant rongĂ©e de fiĂšvre, poursuivie par son idĂ©e fixe. Si elle pouvait avoir un toit et un peu d'argent pour manger pendant l'hiver, c'Ă©tait tout ce qui comptait. Il serait temps de rĂ©flĂ©chir Ă  sa "maman" plus "Je-je ne l'ai pas vu depuis longtemps. De nombreuses lunes. Mais il Ă©tait toujours gentil, il apportait un peu de nourriture et du tissu, des fois, chez maman-nourrice. Peut-ĂȘtre qu'il pourra me donner du travail. Si je redonne le ruban. Ou la famille de Roublay. Euh... n'importe qui. Faut que j'aille voir, ou... je pensais Ă  la milice, mais j'sais pas si y besoin d'une fille Ă  tout faire... OĂč qu'elle est, cette famille ? Comment on les trouve ?"DĂ©sormais, Alix, les yeux plongĂ©s dans ceux du domestique, se sentait remplie d'espĂ©rances. Il fallait bien se raccrocher Ă  quelque chose !Son cƓur battait follement dans sa poitrine plate, et la bile montait Ă  ses lĂšvres. La tĂȘte lui tournait. Que lui arrivait-il ?A nouveau, elle serra le ruban contre son torse. Il reprĂ©sentait tellement de choses - Ă  commencer qu'elle avait Ă©tĂ© prĂ©cieuse Ă  quelqu'un, un jour. C'Ă©tait Ă  ça qu'il fallait se "Merci, m'sire. Je vous promets que je suis pas une voleuse. Pas trop. Mais maintenant, y'a plus PyĂŽ et Leanne, le Temple va les garder quelques annĂ©es. Moi, je suis trop grande, mais y'a plus que moi Ă  m'occuper, alors je vais plus faire. Je suis honnĂȘte, moi."A nouveau, la toux dĂ©chira sa gorge, et l'Ă©tourdissement se fit plus fort. - "Si vous m'dites oĂč aller pour trouver Gustave, j'vous ennuierait plus, j'vous jure. J'vous jure." Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Sam 29 Avr 2017 - 1915 Gustave. Ascelin n’avait pas vu ce brave homme depuis des mois, depuis le dĂ©cĂšs malheureux du baron Ulrich de Romblay, au dĂ©but de l’annĂ©e mille cent soixante-quatre. Sans doute avait-il de nouvelles rides autour de la bouche et des yeux, et ses cheveux noirs s’étaient-ils clairsemĂ©s, lui qui riait souvent de la vieillesse et du temps qui passe avec l’insolence et l’entrain d’un jeune loup. La derniĂšre fois qu’il l’avait aperçu, c’était aux cĂŽtĂ©s de l’hĂ©ritier et de sa nouvelle Ă©pouse. Il mesurait bien une ou deux tĂȘtes de plus que lui. Les muscles de ses Ă©paules roulaient puissamment tandis qu’il se dĂ©plaçait dans les interminables couloirs de la demeure, attirant sur lui les regards admiratifs des cuisiniĂšres et la jalousie altĂ©rĂ©e de leurs Ă©poux. Il irradiait toujours de lui une aura de confiance, Ă  l’image de son imposante carrure et de sa grande bienveillance. Ascelin n’avait pas eu l’opportunitĂ©, ni la chance, de revoir Gustave depuis. Pas plus qu’il n’avait revu les jeunes domestiques sous ses ordres. Tous lui manquaient. A la mort du baron, la vie Ă  la demeure s’était brisĂ©e en milliers de petits morceaux. Le petit personnel avait Ă©tĂ© congĂ©diĂ©, et la noble famille avait quittĂ© la vaste demeure pour une plus petite...quelque part, au Je ne sais pas oĂč trouver Gustave, mon enfant. Cela fait trop longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Sans doute ne me reconnaĂźtrait-il pas s’il me croisait. Je n’étais qu’un domestique, et lui un...homme d’armes. Il porta de nouveau sa main Ă  la joue de la fillette, puis lui sourit Tu as plus de chance de le trouver que moi. Il ne semble jamais s’ĂȘtre trop longtemps Ă©loignĂ© de toi. Cherche auprĂšs de lui un peu d’aide, mais n’espĂšre pas en trouver auprĂšs des de Romblay. Tu pourrais bien t’attirer des ennuis. Tu me promets, si tu viens Ă  les retrouver, que tu ne les approcheras pas, n’est-ce pas ? L’enfant fut prise d’une nouvelle quinte de toux, ce qui finit par inquiĂ©ter le vieil homme. DĂ©licatement, sans laisser le temps Ă  l’enfant de protecter, Ascelin porta sa main Ă  son front, puis soupira longuement. Elle grelottait de la tĂȘte aux pieds. Sa peau Ă©tait brĂ»lante, trempĂ©e de sueur. Sans doute avait-elle attrapĂ© froid. A moins qu’il ne s’agisse d’un mal plus redoutable encore. Quoi qu’il en soit, elle Ă©tait malade et il ne pouvait se permettre de la laisser repartir seule dans son Ă©tat. Elle serait terrassĂ©e par la fiĂšvre avant mĂȘme d’avoir trouvĂ© un OĂč est-ce que tu as trouvĂ© refuge ? chuchota-t-il Ă  l’intention de la petite prit l’enfant dans ses bras, enveloppant sa frĂȘle nuque de la main. AprĂšs un moment d’hĂ©sitation, il se dĂ©cida Ă  l’emmener avec lui. En vĂ©ritĂ©, il connaissait dĂ©jĂ  la rĂ©ponse qu’elle allait lui donner. Car tout comme des centaines d’enfants Ă  Marbrume, elle Ă©tait une survivante. Une gamine obligĂ©e de quĂ©mander ou voler pour se nourrir, sans quoi elle ne survivrait pas trois jours Ă  la faim. - Tu sais, je crois vraiment qu'il serait plus sage que tu ne cherches pas Ă  retrouver ta mĂšre. Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Dim 30 Avr 2017 - 834 La fillette frissonna de nouveau du haut de sa toute petite taille, les bras serrĂ©s contre son torse maigre et plat. L'inconnu ne savait pas comment trouver Gustave, et mĂȘme s'il se montrait trĂšs gentil envers elle dĂ©sormais, Alix sentait une bouffĂ©e de dĂ©sespoir l'envahir. MĂȘme le geste tendre ne parvenait Ă  guĂ©rir la plaie vive qui s'agrandissait de seconde en seconde dans son cƓur, brĂ»lant sa gorge comme si une substance acide la lui rongeait lentement. Si elle ne pouvait pas s'adresser aux Rombley comme dernier recours, si elle devait compter sur Gustave pour la retrouver - mais comment ferait-il ? Il ne trouverait plus qu'une maisonnette fermĂ©e sur ordre de la garde - alors l'hiver risquait d'ĂȘtre difficile. TrĂšs difficile. A nouveau, une quinte de toux profonde la secoua toute entiĂšre, laissant l'enfant Ă©puisĂ©e, vidĂ©e de ses forces. Qu'avait-elle fait de mal pour qu'on l'abandonne ? Qu'avait-elle pu faire pour qu'on la rejette, si sa maman Ă©tait noble ? Les mamans nobles ne couvaient-elles pas leurs enfants, en les couvrant de soie, de fourrure et de dentelle, et de bijoux pour qu'ils soient beaux, pour qu'ils n'aient pas froid ? Bien sĂ»r, elle ne regrettait aucunement d'avoir connu maman-nourrice, mais cette derniĂšre lui avait toujours expliquĂ© qu'elle Ă©tait lĂ  par charitĂ©. Pourquoi n'Ă©tait-elle pas digne d'ĂȘtre aimĂ©e, comme la plupart des autres enfants ?La tĂȘte lui tournait. Ses idĂ©es Ă©taient moins claires, obscurcies pour une chaleur moite qui la faisait abondamment transpirer, et une main fraiche vint tĂąter son front, sans qu'elle songe seulement Ă  empĂȘcher le vieil homme. Que venait-il de demander ? Ah, oui. Il voulait savoir comment elle se sans qu'Alix ait eu le temps de rĂ©pondre, il la prit dans ses bras, l'entoura de ses bras chaud. Sans rĂ©sistance mais trĂšs surprise, elle le fixa dans les yeux sans dire un mot, pendant un instant. Puis quelque chose se dĂ©bloqua en elle alors qu'Ascelin recommandait qu'elle ne cherche pas Ă  retrouver sa se crispa trĂšs fort, pour contenir les larmes qui lui montaient aux yeux, avant de se serrer contre son interlocuteur dans l'espoir vain de soulager les Ă©motions intenses qui l'habitaient. - "Pourquoi est-ce qu'elle ne m'aime pas ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Je.. je peux rĂ©parer, moi. Je-je peux rĂ©parer, avant j'Ă©tais un bĂ©bĂ©, je voulais pas.. la mordre ou tout ça. Je peux venir la soigner peut-ĂȘtre. J'ai pas retrouvĂ© maman-nourrice, avant on habitait chez elle. Mais elle a disparu quand les fangeux sont venus. J'ai essayĂ© d'ĂȘtre quelqu'un de bien. J'Ă©tais obĂ©issante. Je-je travaillais Ă  la maison ! Et... et... quand la garde a pris la maison, maintenant je travaille au Temple pour mĂ©riter mon lit, mais y z'ont que y'aura des enfants plus jeunes que moi cet hiver, alors, je dois trouver un endroit."Elle se remit Ă  grelotter fiĂ©vreusement, claquant ses petites dents les unes contre les autres dans une petite musique entĂȘtante et "J'dois y aller, m'sire. Faut qu'je d'mande un travail Ă  la garde. Ou.. ou, je sais pas. Y'a 'core des maisons nobles, mais les gardes m'laissent pas passer Ă  l'Esplanade. Pasque je travaille des fois pour un noble. Quand je lui rĂ©pĂšte ce que font les autres, il donne Ă  manger. Je... je sais plus oĂč est la caserne... je veux maman-nourrice... Je sais mĂȘme pas.. qui tu es... comment Ă©tait ma vraie maman ? Je lui ressemble...?"Ses propos se faisaient dĂ©cousus. Elle s'en fichait, de cette dame, d'abord, si elle Ă©tait fĂąchĂ©e, elle se souvenait mĂȘme pas lui avoir fait du mal ! C'Ă©tait vraiment pas juste !- "M'en fiche.. moi... moi... ben, je sais oĂč on peut trouver un travail. Au bordel, ils acceptent les filles. Au dĂ©but, on apprend, et ensuite on gagne plein d'argent. On est en sĂ©curitĂ©. Tu peux m'emmener lĂ -bas ?"Sa tĂȘte lui tournait encore plus. Alix se sentait toute perdue, incapable de fixer ses pensĂ©es. Incapable d'y mettre de l'ordre, et de rejeter de son esprit ce qui ne lui plaisait pas. Elle avait dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin d'aide, la fillette en Ă©tait consciente - mais elle savait par expĂ©rience que les adultes avaient bien assez de leurs "Je sais pas quoi faire... aide-moi, maman..."Sa voix Ă©tait devenue faible, comme un murmure qui s'envolait dans la brise fraiche. Elle ne savait plus vraiment Ă  qui elle s'adressait - au fond, la personne la plus probable pour lui faire des cĂąlins Ă©tait maman-nourrice ; et pas un vieil inconnu auquel elle s'accrochait de toutes ses derniĂšres forces, pour ne pas se noyer dans la masse imposante de la CitĂ© de Marbrume. Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Lun 8 Mai 2017 - 1519 - Cesse donc de raconter n’importe quoi. Ta mĂšre sera inconsolable si elle apprend que tu travailles dans une maison de plaisir. Ta place n’est pas dans l’un de ces Ă©tablissements. Maintenant, tais-toi et repose toi. Je t’emmĂšne chez moi. La fillette dans les bras, son petit garçon Ă  sa suite, Ascelin quitta la route principale et prit une autre voie, plus tranquille, qui l’emmena sur un petit chemin. AprĂšs une longue marche Ă©prouvante, il arriva dans le quartier qui les avait vu naĂźtre, ses enfants et lui le Goulot. A sa vue, une petite femme, fatiguĂ©e, couverte d’un Ă©pais chĂąle noir, la quarantaine, sortit de la maison et se dirigea Ă  grands pas vers lui. Sans un mot, et malgrĂ© les protestations de son Ă©poux, Isabel arracha l’enfant de ses bras et reprit le chemin de la maison. Ascelin soupira, exaspĂ©rĂ© par son imprudence. Il n’était guĂšre recommandĂ© pour elle d’approcher d’aussi prĂšs un enfant malade. Et pourtant, elle ne semblait n’y accorder aucune avait dĂ©posĂ© dĂ©licatement la petite fille dans le lit d’ Isabel, je t’en prie, prends garde. Tu es Ă  peine rĂ©tablie. Laisse-moi m’occuper d’elle, Toi ? le taquina la vieille femme, sourit tendrement Ă  son Ă©poux et vint prĂšs du lit dans lequel elle avait dĂ©posĂ© l’enfant. La fillette Ă©tait dĂ©sormais couchĂ©e sur le dos, endormie, la tĂȘte penchĂ©e sur une Ă©paule, un bras repliĂ©, l’autre arrondi devant sa poitrine. Ses longs cheveux blonds ondulaient Ă©lĂ©gamment autour de son visage las, Ă©talĂ©s sur le vieil oreiller de paille. L’émotion d’Isabel Ă©tait intense. Elle aurait voulu pouvoir prendre de nouveau la petite fille dans ses bras, la serrer contre elle, la bercer, comme une mĂšre le ferait pour son propre enfant, dans pareille situation. Mais dans son Ă©tat, elle ne pouvait se permettre une telle proximitĂ©. Elle se remettait tout juste d’une terrible maladie qui avait bien failli la tuer. Alors, silencieusement, elle approcha une chaise et s’y assis, laissant le soin Ă  son Ă©poux d’apporter Ă  la fillette tout le rĂ©confort dont elle avait besoin. Sa peau Ă©tait brĂ»lante de fiĂšvre. Par moment, elle semblait dĂ©lirer dans son sommeil, s’agitant nerveusement sous les draps de lin. La vieille femme se laissa mollement aller contre le dossier et eut un profond soupir. Ils ne pouvaient rien faire de plus qu’attendre, attendre que la fiĂšvre passe d’elle-mĂȘme, car ils n’avaient ni les moyens d’obtenir l’aide d’un mĂ©decin de la citĂ©, ni ceux de payer les plantes qui pourraient apaiser un tant soit peu son mal. - Par les Trois, oĂč as-tu rĂ©cupĂ©rĂ© cette enfant ?- Tu ne me croiras peut-ĂȘtre pas, mais je pense qu’il s’agit de la fille bĂątarde de le choc, Isabel demeura immobile, Ne raconte pas de sottises. Elle est sans doute dĂ©jĂ  morte cette petite !- Je suis certain que c’est elle, vieille femme observa l’enfant avec curiositĂ©. Ainsi, c’était donc elle, la petite bĂątarde qui avait bien failli mettre Ă  mal la solide rĂ©putation de la famille du baron Ulrich de Romblay ? Il est vrai que malgrĂ© la crasse, malgrĂ© l’odeur, elle ressemblait en tous points Ă  sa mĂšre. Ses beaux cheveux blonds comme les blĂ©s, ses grands yeux marrons, son petit nez rond...nul doute, elle Ă©tait bien une de Romblay. Sans doute avait-elle aussi un peu de son opportuniste pĂšre. Serrant les poings, Isabel chuchota - Lorsqu’elle sera guĂ©rie, il faudra qu’elle Je sais, mais pas l’enfant ouvrit les yeux, Ascelin fit signe Ă  son Ă©pouse de ne plus ajouter un mot. La petite fille le fixait de ses yeux rougis par la fiĂšvre et semblait le supplier, Ă  la fois de chagrin et de terreur. Elle Ă©tait si menue, si fragile, si perdue que le vieil homme en fut Ă©mu. Il Ă©tait Ă©vident que cette enfant avait besoin d’aide, il voyait bien qu’elle Ă©tait en dĂ©tresse, mais il ne pouvait rien faire de plus pour Quand tu seras guĂ©rie, et avant que je ne retourne auprĂšs de mon maĂźtre, je t’aiderai Ă  trouver un petit travail en ville. Je t’interdis de te rendre dans une maison de plaisir. Je t’interdis de vendre ton corps Ă  ces hommes. Tu me promets que tu ne le feras pas, n’est-ce pas ? Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Dim 14 Mai 2017 - 937 Maman-nourrice serait-elle triste, si d'aventure elle trouvait Ă  s'employer au bordel ? Pourtant la vieille femme n'avait jamais rien eu contre ces crĂ©atures outrageusement maquillĂ©es et fort lĂ©gĂšrement vĂȘtues ; et puis au final, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire, puisqu'elle Ă©tait avec les Dieux, hein ? Ce fut sur ces pensĂ©es que la fillette, bien au chaud dans les bras de l'inconnu, s'endormit, vaincue par la fiĂšvre qui la faisait grelotter dans ses vĂȘtements se cachait derriĂšre un buisson, dans le village abandonnĂ©. Elle tuait d'un flĂšche le banni qui tentait de les sauver en dĂ©samorçant les piĂšges ; et Alix le regardait hurler, encore, et encore, le visage figĂ© dans une expression horrifiĂ©e. Il se contorsionnait, suppliait, mais des bras inconnus la retenait, marmonnait des insultes. La forçait Ă  Ă©crire son nom en lettre de sang, pour la piquer au bras. La piquer encore, tandis qu'elle se mettait Ă  pleurer, Ă  supplier qu'elle avait mal, et le rire abominable qui s'Ă©chappait des lĂšvres du tireur la faisait pleurer encore plus. Elle se sentait si faible, si impuissante - elle avait envie de rentrer au Temple, de les implorer de la garder au chaud pour l' ils refusaient avec un sourire carnassier, et brusquement .... elle ouvrit les souffle prĂ©cipitĂ©, les yeux rougis oĂč brillaient les larmes dĂ»es Ă  son cauchemar, la fillette fixa le dĂ©cor autour d'elle. Il s'agissait d'une piĂšce toute proprette, comme avait pu l'ĂȘtre sa maison au moment oĂč maman-nourrice la tenait encore ; et les draps qui recouvraient ses jambes moites sentaient bon la paille ne savait pas oĂč elle Ă©tait, l'enfant ne reconnaissait rien, et, Ă©pouvantĂ©e, elle faillit se redresser pour s'enfuir lorsque son regard croisa celui de l'homme qui l'avait pris dans ses bras. Alors elle resta allongĂ©e sagement, comprenant d'instinct qu'il ne lui ferait aucun mal. Allait-il lui donner de l'aide, allait-il l'aider Ă  trouver des solutions ? Elle le supplia du regard, alors que son ventre plat commençait Ă  gargouiller, eut Ă©gard aux odeurs dĂ©lectables que l'on pouvait dĂ©celer Ă  l'intĂ©rieur de la maisonnette. Elle n'avait fait qu'un cauchemar ; et malgrĂ© un mal de tĂȘte Ă©pouvantable et sa gorge qui semblait menacer d'exploser, elle se sentait si bien dans la couche confortable, que son corps semblait refuser de vouloir puis l'homme prit la parole. La dĂ©ception, la terreur resserra son emprise sur le cƓur de l'enfant, qui, cependant, ne se remit pas Ă  pleurer. StoĂŻque, elle l'Ă©coutait lui interdire de se rendre dans les maison de plaisir, oĂč pourtant les filles Ă©taient parfumĂ©es, habillĂ©es joliment, bien nourries et bien logĂ©es, ce qu'elle leur enviait fĂ©rocement. Mais surtout, il lui proposait de l'aider Ă  trouver un travail, et elle serra ses petits poings blancs "Je sais que je suis trop vieille pour qu'on me garde quelque part. J'vous suis..."A nouveau, la toux lui dĂ©chira les lĂšvres. La gorge en feu, elle avait envie de cracher ; mais elle s'en abstint. Le couple risquait de ne pas ĂȘtre content, si elle n'Ă©tait pas capable de "R'connaissante. Je pense que maman-nourrice, ça la gĂȘnerait pas, que je devienne pute, parce qu'on habitait prĂšs du bordel. Leanne ramenait toujours un ou deux biscuits quand elle sortait jouer dehors. Leanne, c'est ma fille, je suis sa petite maman. Elle est... elle est au Temple, ils veulent bien la garder au moins cette annĂ©e."Elle se tut quelques secondes. Les pensĂ©es confuses, l'enfant n'arrivait pas Ă  rester cohĂ©rente, Ă  garder le fil. Il fallait se concentrer... Mais elle avait si chaud !La transpiration luisait sur sa peau pĂąle, mais elle fit un violent effort pour se redresser sur le lit. Il fallait partir, de toute "Je-je sais mĂȘme pas vous ĂȘtes qui... moi, moi, c'est Alix. Je peux faire plein de trucs, parce qu'au Temple, ils montrent comment on Ă©crit les mots. Je sais Ă©crire mon nom, et y'a quatre lettres !"Elle Ă©tait trĂšs fiĂšre de "savoir Ă©crire". Bien sĂ»r, elle n'avait pas vraiment eu le temps de faire beaucoup plus, mais elle connaissait par cƓur son alphabet, comme une vraie petite "Tu vas m'emmener Ă  la garde ? Moi, j'ai des amis lĂ -bas, Xandra, et puis RĂ©mi, et puis aussi HĂ©rald. Alors j'me disais, peut-ĂȘtre ils vont m'employer. Parce que je peux travailler trĂšs dur, j'ai pas peur, moi. J'veux juste habiter au chaud. Je ferai tout s'que les gens veulent, promis !"Elle commençait Ă  nouveau Ă  s'agiter, la sensation de chaleur insupportable laissant place Ă  des bouffĂ©es de froid "OĂč on est...?"L'enfant referma les yeux, les mains sur se genoux, les Ă©paules courbĂ©es. En position assise, elle se pelotonna dans les couvertures, toute habillĂ©e, avant de ressentir comme une dĂ©charge Ă©lectrique. Ses pieds, ses pieds Ă©taient nus ! OĂč Ă©taient ses sabots, ses sabots ? Elle en avait besoin !- "Mes sabots, mes sabots ! OĂč qu'y sont, j'ai pas perdu mes sabots, hein !"Elle ouvrait des yeux Ă©carquillĂ©s, apeurĂ©s. Si elle pouvait mĂȘme pas les vendre... si elle devait partir... Toute lĂ©gĂšre, elle n'eut presque aucun effort Ă  faire pour quitter le nid douillet du lit, se levant en frissonnant et en tremblotant. Ses yeux fixaient son entourage avec une immobilitĂ© troublante, et elle se sentait un peu comme un petit oisillon tombĂ© du nid, tant elle tenait mal sur ses pattes "Je-je sais qu'il faut que je parte. Faut partir de partout. Parce que je suis vieille."Pour quelle autre raison la refoulerait-on ainsi ? Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [TerminĂ©] Il y a loin de la vĂ©ritĂ© apprise Ă  la vĂ©ritĂ© vĂ©cue - [PV Alix l'EspiĂšgle] Dim 11 Juin 2017 - 1220 - Alix ! tonna le vieil homme. Tu n’es pas en Ă©tat de te lever ! Retourne donc dans ton lit ! Lorsque la voix d’Ascelin prenait cette intonation, il Ă©tait inutile de chercher Ă  lui dĂ©sobĂ©ir. Il punissait toujours avec la plus grande sĂ©vĂ©ritĂ©, et quelques fois avec colĂšre, de sorte qu’il s’en est plus d’une fois excusĂ©. C’était cependant aussi par principe qu’il sanctionnait ; car bien malgrĂ© lui, il regardait les enfants indisciplinĂ©s comme n’étant que des bons Ă  rien. C’est donc avec la plus grande fermetĂ© qu’il prit la petite fille dans ses bras et la recoucha dans son lit de paille, couvrant son corps fiĂ©vreux d’une Ă©paisse couverture en lin. MalgrĂ© l’heure tardive, il resta Ă  ses cĂŽtĂ©s pour la rassurer, caressant sa douce chevelure dorĂ©e dans un geste consolateur. - Lorsque la fiĂšvre sera partie, je t’aiderai Ă  trouver Xandra, RĂ©mi ou HĂ©rald. Je suis certain qu’ils pourront t’aider. Mais en attendant, tu dois te reposer. A n’en pas douter, et ce en dĂ©pit de ses nobles origines, Alix Ă©tait semblable en tous points aux autres enfants du quartier du Goulot. Elle Ă©tait maligne, coriace, sensible et quelque peu ombrageuse, Ă  l’exacte image de la terrible existence qu’elle menait depuis le premier jour de sa naissance. Ascelin souhaitait dĂ©sormais la prĂ©server de toute souffrance, la garder en bonne santĂ©, Ă  l’abri du besoin. Malheureusement, la faible rĂ©tribution qu’il percevait au service de ZĂ©phyr d’Auvray ne lui permettra pas de nourrir plus de quelques semaines une bouche supplĂ©mentaire. Il lui fallait donc agir Lorsque tu seras de nouveau sur pieds, seras-tu en mesure de me guider jusqu’à ces personnes ? l’interrogea le vieil homme. Auquel cas je demanderai de l’aide Ă  mon fils. Il s’est engagĂ© auprĂšs de la milice intĂ©rieure. Nul doute qu’il saura les retrouver. Silencieuse, Isabel vint poser sur la table de chevet un plateau avec un bol de soupe et quelques denrĂ©es. Ascelin saisit le bout de pain et le dĂ©chira en petits morceaux qu’il laissa tomber dans le liquide fumant. Puis il prit le bol, trempa une cuillĂšre dans la soupe, souffla dessus pour en refroidir le contenu et la tendit Ă  Alix. - Tu t’appelles Alix, c’est ça ? C’est un joli prĂ©nom. Ta mĂšre l’aurait beaucoup aimĂ©. Il lui tendit une nouvelle cuillĂšre de soupe, le regard Juliette Ă©tait une femme magnifique, qui n’avait rien Ă  envier Ă  personne. Mais elle Ă©tait aussi trop jeune, trop naĂŻve. Un jour, elle est tombĂ©e Ă©perdument amoureuse d’un Vicomte et de leur union est nĂ©e une petite fille toi. Le problĂšme, c’est qu’au sein de la noblesse, un enfant issu d’une relation hors mariage n’est pas bien vu. C’est pourquoi ton grand-pĂšre, Ulrich de Romblay, t’a confiĂ© Ă  un soldat juste aprĂšs ta naissance et lui a demandĂ© de t’éloigner le plus possible du domaine. Ascelin sourit tendrement Ă  l’ Tu Ă©tais dĂ©sirĂ©e, Alix. Ta mĂšre t’a aimĂ© avant mĂȘme tu ne viennes au monde. Mais elle ne pouvait rien faire contre les dĂ©cisions de son propre pĂšre. Selon lui, un enfant bĂątard aurait...causĂ© un grand tort Ă  la rĂ©putation de la famille. Sache juste que tu Ă©tais aimĂ©e. D’accord ? Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
\n a cause de toi mon coeur saigne parole
DEMANDEDE NIGHTCORE (OU PARTENARIAT CHANTEUR UNIQUEMENT)lynacoeurdangenightcore@ ME CONTACTERFacebook:
Harry Potter 2005 ~€~ PrĂ©-au-Lard ~€~ Rues de PrĂ©-au-LardPeter McKinnonSerpentard [Habitation] Domaine GrisPeter McKinnon, le Jeu 11 Mai - 1529 _________________________________ Voici l'habitation Villa de Adonys Montgomery. Il peut poster dĂšs Ă  prĂ©sent. _________________________________ Adonys MontgomeryG. TechniqueHarryPotter2005 Re [Habitation] Domaine GrisAdonys Montgomery, le Jeu 11 Mai - 2303 Le Domaine Gris est une villa situĂ©e Ă  la bordure sud-ouest du village de PrĂš-au-Lard. Position idĂ©ale pour admirer les diffĂ©rentes tours du chĂąteau et pour aller discuter autour d'un verre aux trois balais ou Ă  la tĂȘte de sanglier qui se trouvent Ă  moins d'un kilomĂštre de la Ă  quelques mĂštres de la route principale, quiconque va de Poudlard Ă  PrĂ©-au-Lard ou vice-versa en utilisant cette route peut-ĂȘtre vu depuis les balcons. Mais bon, l'occupant n'apprĂ©cie pas qu'on vienne l'importuner chez lui, alors il Ă©vite d'importuner les autres depuis chez piĂšces sont sobrement dĂ©corĂ©es, des murs blancs, quelques pierres aux murs, du bois pour la charpente, des matĂ©riaux nobles en sorte. Juste ce qu'il faut pour qu'on s'y sente bien avec un petit bonus dont le jeune occupant se gardera bien de vous parler on a tous nos secrets non ?.L'une des piĂšces de l'Ă©tage n'est accessible qu'au propriĂ©taire des lieux et renferme son espace de travail oĂč se trouvent pĂšle mĂȘle livres Ă©tranges et potions improbables aux effets aussi dĂ©vastateurs qu’inattendus. D'ailleurs, vous devriez poser cette fiole !Il va de soit que l'endroit est gardĂ©, au delĂ  de l'elfe de maison qui ne quitte pas la demeure, de nombreux sortilĂšges protĂšgent l'endroit MalĂ©fice Antitransplanage, Charme du Cridurut, SortilĂšge Repousse-Moldu, SortilĂšge de Repousse-MalĂ©fice, Sort d’ImpassibilitĂ©, MalĂ©fice Anticatimini, Fianto Duri© Artemis LhowDerniĂšre Ă©dition par Artemis Lhow le Jeu 5 Oct - 1755, Ă©ditĂ© 5 fois Adonys MontgomeryG. TechniqueHarryPotter2005 Re [Habitation] Domaine GrisAdonys Montgomery, le Dim 28 Mai - 1441 Suite de la scĂšne commencĂ© iciLiens fraternels corrompus suiteavec Elina PetersonLA mutuels accordĂ©sAprĂšs quelques minutes de marche en direction du domaine gris, j'arrive aux portes de la villa, le corps de la brune toujours flottant devant moi, suivant au mot et Ă  la lettre les instruction laissĂ© du bout de la baguette. Je franchit Ă  la hĂąte les quelques mĂštres qui me sĂ©parent encore des portes et entre Ă  la volĂ©e, direction l'escalier. J'installe la demoiselle sur le lit et pose ma main sur front pour vĂ©rifier sa tempĂ©rature. P****n ... elle est bouillante. Curo As Velnus ! »VoilĂ  qui devrait au moins soulager un peu a douleur de son corps meurtri. Je ferai bien aussi de couvrir ses plaies. Tout juste cicatrisĂ©es, il ne faudrait pas qu'elle se rĂ©-ouvrent ... Ferula ! » ... je me saisi d'une chaise et l'installe prĂšs du lit. Ce n'est qu'Ă  ce moment que je me rend compte avoir encore sur moi sa baguette. Je la pose sur la table de chevet avec une hĂ©sitation ... non, elle ne pouvait pas vouloir consciemment s'en prendre Ă  elle venait Ă  nouveau Ă  retourner sa baguette contre moi, je serai bien forcĂ© de faire ce qui doit ĂȘtre fait, mais pour le moment, elle avait besoin de repos et moi d'un bon livre. Pourquoi les seules soirĂ©es ou je m'autorise une sortie finissent systĂ©matiquement dans le sang ? Je passe involontairement ma main droite sur mon Ă©paule gauche, encore endolori du sortilĂšge Ă©lectrique reçu quelques minutes plus tĂŽt. Puisse t-elle se rĂ©veiller ...DerniĂšre Ă©dition par Artemis Lhow le Jeu 27 Juil - 1859, Ă©ditĂ© 1 fois Elina PetersonGryffondor Re [Habitation] Domaine GrisElina Peterson, le Dim 28 Mai - 1959 J'ouvre les yeux et distingue une silhouette qui s'approche de moi mais je sombre avant de savoir de qui il s'agit, c'est peut ĂȘtre mieux ainsi j'Ă©viterais la torture. J'entends mon prĂ©nom mais je suis dĂ©jĂ  trop loin pour rĂ©ussir Ă  ouvrir les yeux... J'oscille entre conscience lĂ©gĂšre et inconscience. Des sons me parviennent mais je n'arrive pas Ă  Ă©merger et la douleurs est trop vive... Je sombre de nouveau....Il fait noir, je ne vois rien je tends l'oreille et j'entends le bruit des vagues... Je sais pas oĂč je suis mais ce son m'est familier... la plage... Et puis j'entends sa voix je n'arrive pas Ă  voir ou elle est alors je l'appelle. "Maman, ou es-tu?" j'ai besoin de la voir, je ne comprends pas... Et puis elle apparait devant moi. Tellement belle, elle me sourit. Je sens sa main douce ce poser sur mon front contact rassurant, on s'installe et je reconnais enfin ou nous sommes, ma petite plage prĂ©fĂ©rĂ©e. Je la regarde, la touche elle me manque tellement que tout mon corps me fait souffrir. Le temps parait s'arrĂȘter, je lui raconte mes cours... J'omets de lui raconter ma bagarre avec Nyx la veille et l'intervention du directeur de sa maison, ni mĂȘme mes soirĂ©es passĂ©es Ă  boire et fumer... Je n'ai pas envi de gĂącher ce moment. Elle me sourit et soudain je vois une ombre au loin qui s'approche je suis pas tranquille et plus l'ombre approche plus l'angoisse monte. Il lĂšve sa baguette et je vois qu'il est masquĂ©, "Non... NON.... Pas ça..." J'essaye de tirer maman mais on dirait qu'elle pĂšse une tonne je panique, je trouve pas ma baguette... Et soudain un Ă©clair vert illumine la plage et maman s'effondre. J'hurle de toute mes forces je me jette Ă  ses cĂŽtĂ©s et j'essaye de la rĂ©animer comme je peux mais ça marche pas... Il approche il ricane, me traite de faible, il espĂšre que je vais le supplier, il lĂšve sa baguette et me lance un doloris, je me tords de douleur mais refuse de supplier. Mon corps me fait mal c'est affreux je vais devenir folle, il recommence et recommence encore. J'hurle Ă  ne plus en avoir de voix et puis un second Ă©clair vert et j'ouvre les n'arrive pas Ă  bouger tellement mon corps est douloureux, les larmes ruissĂšlent le long de mes joues comme Ă  chaque fois que je fais un cauchemar sur la mort de maman. C'est jamais la mĂȘme chose mais toujours la mĂȘme fin. Je tourne la tĂȘte et mon yeux croisent un regard que je connais. Artemis... Adonys MontgomeryG. TechniqueHarryPotter2005 Re [Habitation] Domaine GrisAdonys Montgomery, le Dim 28 Mai - 2108 De longues heures s'Ă©coulĂšrent dans le calme et la quiĂ©tude du domaine gris. J'avais fini par m'endormir, le menton sur la poitrine, un livre Ă  la main. Perdu dans de sombres rĂȘves, je fĂ»t rĂ©veillĂ© par les gĂ©missements et les cris. Elina gesticulait dans le lit, elle semblait appeler sa mĂšre, mais ses propos Ă©taient vagues et de grosses larmes firent bientĂŽt leur apparition aux coins de ses yeux. Elle s'affolait en dormant, gesticulant de plus en plus fort. Me lavant Ă  la hĂąte, je laissa tomber le livre par terre et lui saisie la main. Bouillante. Avant que je n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, elle ouvrit grand les yeux. Son corps Ă©tait trempĂ©. Sa tempĂ©rature m'inquiĂ©tait. Mais elle Ă©tait revenu Ă  regard se frotta au mien alors que je posais ma main sur son front. Elle semblait totalement dĂ©boussolĂ©e et il y avait de quoi. Elle perd connaissance dans la forĂȘt interdite Ă  l'issue d'un mortel duel et se rĂ©veil Ă  moitiĂ© dĂ©nudĂ©e dans mon lit. De grosses larmes continuait de couler sur ses joues. Elle ouvrit la bouche pour parler ... Ne dit rien, tu as subit de violents chocs ce soir et le temps des explications viendra bien assez tĂŽt. Pour le moment tu as besoin de repos ... »Ouais, c'est vite dit. Je me doute bien que ces seules paroles ne suffiront pas Ă  taire sa curiositĂ©, mais au moins j'aurai essayĂ© ... Elina PetersonGryffondor Re [Habitation] Domaine GrisElina Peterson, le Dim 28 Mai - 2143 Sa main se pose sur mon front, lĂ©gĂšre et fraiche, ça fait du bien et ça me rappel le contact de maman pendant mon rĂȘve... Pourquoi je suis ici? d'ailleurs je suis oĂč..? Pourquoi est il la? Trop de question et d'un seul coup tout me reviens tel une grosse claque. Le mage noir dans la forĂȘt... Le duel... L'onde de choque, les morceaux d'Ă©corce dans ma chair... mon dernier sortilĂšge... Je vais pour lui demander oĂč est le mage noir quand il me coupe la Ne dit rien, tu as subit de violents chocs ce soir et le temps des explications viendra bien assez tĂŽt. Pour le moment tu as besoin de repos ...Il crois vraiment que je vais lĂącher l'affaire alors que je ne sais mĂȘme pas comment je me suis retrouver ici... Je me mets Ă  rire, c'est nerveux et je regrette aussitĂŽt car mes cĂŽtes sont encore plus douloureuses. Je sens que l'alcool est redescendu et que les effets de la cigarette sont loin, j'ai dut ĂȘtre inconsciente un long moment. Je sens qu'il ne parle pas que de ses explications Ă  lui mais aussi des miennes je le sens tendu et je discerne... de l'inquiĂ©tude? J'essaye de m' OĂč est le mage noir? Tu lui as rĂ©glĂ© son compte? Je crois que je l'ai touchĂ©e avec un de mes sortilĂšges... Il a de la chance de m'ĂȘtre tombĂ©e dessus ce soir... J'Ă©tais pas... PrĂȘte...J'ai failli dire en Ă©tat mais faut pas que je mentionne l'alcool et encore moins la drogue sinon l'Ă©change va vite tourner en leçon de moral et franchement j'ai pas envi... La j'ai juste envi de retrouver celui qui a tuĂ© maman et de lui faire la peau... Je baisse les yeux pour voir l'Ă©tat de mes blessures et je me rends compte que je suis Ă  moitiĂ© nue. Je lance un regard interrogateur Ă  l'auror en face de moi. Avant j'aurais Ă©tĂ© gĂȘnĂ©e voir trĂšs mal Ă  l'aise mais depuis la mort de maman je ne suis plus la mĂȘme et puis bon c'est pas comme si c'Ă©tait la premiĂšre fois que j'Ă©tais en sous vĂȘtement devant un homme. Artemis ne fais pas partie de la catĂ©gorie qui me dĂ©tail avec envie mais plutĂŽt de celle des mĂ©decins pour citer un exemple... alors ĂȘtre dans cette tenue pour le moins lĂ©gĂšre ne me mets pas le moins du monde mal Ă  l' Tu crois que je pourrais avoir mes vĂȘtements? Non que je sois vraiment pudique mais bon c'est pas la tenu que je prĂ©fĂšre...De toute façon je compte pas rester ici, J'ai perdu trop de temps le mage noir que j'ai affrontĂ© doit plus vraiment ĂȘtre dans les parages mais je compte bien le retrouver et lui faire payer. Adonys MontgomeryG. TechniqueHarryPotter2005 Re [Habitation] Domaine GrisAdonys Montgomery, le Lun 29 Mai - 1731 Alors que je lui somme de garde ses forces, comme je l'avais prĂ©vu elle s'entĂȘte et dĂ©jĂ  tente de se redresser dans le lit. Je la laisse faire, ne l'empĂȘchant pas de se mouvoir mais ne l'aidant pas non plus. Je ne voudrais pas qu'elle prĂ©sume de ses forces. OĂč est le mage noir? Tu lui as rĂ©glĂ© son compte? Je crois que je l'ai touchĂ©e avec un de mes sortilĂšges... Il a de la chance de m'ĂȘtre tombĂ©e dessus ce soir... J'Ă©tais pas... PrĂȘte... »Pas prĂȘte ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par lĂ  ? J'ai bien remarquĂ© que le sortilĂšge foudroyant manquait de puissance, mais je ne m'Ă©tais pas attardĂ© sur le dĂ©tails dans le feu de l'action. Et puis attends une minute lĂ , c'est quoi cette histoire de mage noir ? Elle a complĂ©tement hallucinĂ© ma parole ?! Tu crois que je pourrais avoir mes vĂȘtements? Non que je sois vraiment pudique mais bon c'est pas la tenu que je prĂ©fĂšre... »Ah oui, ce petit dĂ©tails devrait Ă©galement faire l'objet d'explications. Il se trouve que bien des points devraient en rĂ©alitĂ© faire l'objet d'explications. Mais pour le moment, le regard interrogateur de la demoiselle m'arrache un sourire avant que je lui rĂ©ponde d'une voix plus calme, mais aussi plus froide, que je ne l'aurai voulu. Pour ce qui est de tes vĂȘtement, je suis dĂ©solĂ© mais j'ai Ă©tĂ© contraint de parer au plus urgent. La prĂ©servation de ton intĂ©gritĂ© physique est donc passĂ© avant celle de tes vĂȘtements. Maintenant, je ne pense pas que le mage noir ait eu de la chance de te tomber dessus ce soir, je pense plutĂŽt que tu as eu de la chance de tomber sur moi ce soir. Car si tu avais rĂ©ellement affrontĂ©e un mage noir, tu serais rĂ©duite Ă  l'Ă©tat de charpie Ă  l'heure actuelle. »D'un mouvement souple et rapide, je me dĂ©tache d'elle, lui relĂąchant la main et commence Ă  faire les cents pas dans la piĂšces d'un air rageur. Les nerfs en pelotes. Quelle idiote. Maintenant que son Ă©tat de santĂ© n'Ă©tait plus aussi prĂ©occupant, je laissait enfin exploser ma colĂšre. Qu'est-ce qui lui avait pris ?! Qu'est-ce qui t'a pris de m'attaquer comme ça en pleine forĂȘt ?! Est-ce que tu te rends compte que j'aurai pu te tuer ?! Est-ce que tu te rends compte que tes actes pourraient te conduire ici et maintenant Ă  Azkaban ?! »Pourquoi avait-elle agit de la sorte ? J'avais besoin de rĂ©ponse et vite, sinon je sentais bien que j'allais la clouer sur place pour ne plus la lĂącher. Pourquoi faut-il toujours que nos rencontres dĂ©butent avec des sortilĂšges ?!! Elina PetersonGryffondor Re [Habitation] Domaine GrisElina Peterson, le Lun 29 Mai - 1828 Pour ce qui est de tes vĂȘtement, je suis dĂ©solĂ© mais j'ai Ă©tĂ© contraint de parer au plus urgent. La prĂ©servation de ton intĂ©gritĂ© physique est donc passĂ© avant celle de tes vĂȘtements. Maintenant, je ne pense pas que le mage noir ait eu de la chance de te tomber dessus ce soir, je pense plutĂŽt que tu as eu de la chance de tomber sur moi ce soir. Car si tu avais rĂ©ellement affrontĂ©e un mage noir, tu serais rĂ©duite Ă  l'Ă©tat de charpie Ă  l'heure actuelle. »Je le regarde surprise. Mais de quoi il parle? tomber sur lui. J'ai mal Ă  la tĂȘte tout est confus il me lĂąche la main, tiens j'avais mĂȘme pas senti qu'il la tenait... Il commence Ă  tourner en rond comme un lion en cage. Je suis inquiĂšte je ne l'ai jamais vue comme ça. Mais qu'est ce qu'il c'est passĂ©e? J'y comprends strictement rien. La seule chose que j'ai compris c'est que c'est lui qui m'a soignĂ©e... Il reprend. Qu'est-ce qui t'a pris de m'attaquer comme ça en pleine forĂȘt ?! Est-ce que tu te rends compte que j'aurai pu te tuer ?! Est-ce que tu te rends compte que tes actes pourraient te conduire ici et maintenant Ă  Azkaban ?! »Je le regarde sous le choc. Je sais que j'ai attaquĂ© un mage noir pourquoi il me dit que c'est lui que j'ai attaquĂ©e.... Il faut qu'il arrĂȘte de tourner en rond il me rends folle et j'arrive pas Ă  me concentrer tout fou le camps dans mon esprit j'ai besoin de remettre de l'ordre de me concentrer. Je rĂ©ussi tant bien que mal Ă  sortir du lit mais ma jambe est trop faible et je me rattrape de justesse au lit mouvement trop violent pour mes cĂŽtes qui me rappelle Ă  l'ordre et je gĂ©mis de douleur malgrĂ© ArrĂȘte de tourner en rond tu m'empĂȘches de me concentrer! je comprends rien a ce que tu racontes!!!Je m'emporte. Une douleurs vive au flanc, Foutu vipĂšre... je fulmine. Au moins on est deux Ă  ĂȘtre furieux. Je souffle un bon coup en tentant de me redresser et j'ignore la douleur, hors de question que je retourne dans ce lit je chope le premier tissus qui me passe sous la main et je m'enveloppe Hier soir je suis sortie, oui je sais j'aurais pas dut... J'ai bu aussi... Ca aussi tu va me faire la leçon? je me suis installer quelques minutes au pied d'un arbre...Pour fumer mais ça je le prĂ©cise pas et j'ai vue un mage noir qui me suivait la baguette dressĂ©. J'ai senti que c'Ă©tait lui... L'assassin que je cherche... J'allais pas le laisser me tuer comme ça alors je l'ai attaquĂ©! Tu voulais que je face quoi? que je m'agenouille Ă  ses pieds en lui disant de m'Ă©pargner? Tu m'as prise pour qui?! Il Ă  tuĂ© ma mĂšre Artemis et tu voudrais que je reste la sans rien faire Ă  attendre qu'il m'exĂ©cute?!Je le dĂ©fis, Je sais mĂȘme pas s'il sait que ma mĂšre Ă  Ă©tĂ© assassinĂ©e, aprĂšs tout je ne lui ai jamais dit mon nom de famille... Je cherche Ă  faire quelques pas j'ai besoin de bouger je ne supporte pas d'ĂȘtre dans cette Ă©tat. Ma jambe me fait un mal de chien et je sens un liquide couler. gĂ©nial j'ai rouvert la plaie. Tant pis. Je dĂ©teste l'admettre mais il avait raison je suis encore faible et j'ai besoin de repos mais je suis aussi trĂšs fiĂšre et l'admettre me tuerais alors je serre les dents et j'attends sa rĂ©action. Je sens qu'il est sur le point d'exploser mais je ne peux m'empĂȘcher de pousser la Azkaban? Fais toi plaisir je t'en pris de toute façon j'ai dĂ©jĂ  tout perdu alors je suis plus Ă  ça prĂȘt. Adonys MontgomeryG. TechniqueHarryPotter2005 Re [Habitation] Domaine GrisAdonys Montgomery, le Lun 29 Mai - 2258 Mes propos semblent se vĂ©rifier, la voilĂ  maintenant qui se lĂšve du lit tant bien que mal et qui manque de se manger la moquette. Se retenant au lit de peu, elle pousse un gĂ©missement de douleur et me balance ces quelques mots Ă  la face. ArrĂȘte de tourner en rond tu m'empĂȘches de me concentrer! je comprends rien a ce que tu racontes!!! »Se saisissant du drap qui la couvrait quelques instant au paravent, elle s'en recouvre et continue Ă  plaidoyer inutilement une cause perdue d'avance ... Hier soir je suis sortie, oui je sais j'aurais pas dut... J'ai bu aussi... Ca aussi tu va me faire la leçon? je me suis installer quelques minutes au pied d'un arbre... et j'ai vue un mage noir qui me suivait la baguette dressĂ©. J'ai senti que c'Ă©tait lui... L'assassin que je cherche... J'allais pas le laisser me tuer comme ça alors je l'ai attaquĂ©! Tu voulais que je face quoi? que je m'agenouille Ă  ses pieds en lui disant de m'Ă©pargner? Tu m'as prise pour qui?! Il Ă  tuĂ© ma mĂšre Artemis et tu voudrais que je reste la sans rien faire Ă  attendre qu'il m'exĂ©cute?! »Mais qu'est-ce qu'elle me raconte ?! Elle est en plein dĂ©lire ma parole ! *Elle en a trop pris gros !*Oh toi ça va hein, la ferme ! Encore que ... Elle me dit avoir bu, mais n'as-t-elle fais que ça ? L'alcool seul ne peut expliquer son comportement et ses hallucinations. Comme si un mage noir allait venir s'en ... attends une seconde la ... machine arriĂšre voir ... Il Ă  tuĂ© ma mĂšre Artemis » ... non d'un botruc ! Elle a perdu sa mĂšre ?! Et sa jmabe qui se remet Ă  saigner, fichu tĂȘte de bois ! Et la voilĂ  qui recommence !! Azkaban? Fais toi plaisir je t'en pris de toute façon j'ai dĂ©jĂ  tout perdu alors je suis plus Ă  ça prĂȘt. »Cette fois s'en est trop, brandissant ma baguette je lance de maniĂšre rapide et sans un mot prononcer deux sortilĂšges qui devraient la calmer. Incarcerem ! Silencio ! » Tout de suite, on respire. Plaçant ma baguette dans ma poche, je ne porte aucune attention au regard outragĂ© quelle me lance et m'approche d'elle. FicelĂ© comme un rĂŽti et muette comme une carpe, je la replace dans le lit malgrĂ© ses protestations muettes et m'applique Ă  soigner sa plaie ouverte Ă  nouveau. Vulnera Sanentur [...] Vulnera Sanentur [...] Vulnera Sanentur »Reprenant place dans le fauteuil Ă  cĂŽtĂ© du lit, je garde le silence quelques minutes afin de reprendre mon calme. Observant la demoiselle me lancer des Ă©clairs de ses yeux m'amuserait presque si le dĂ©but de soirĂ©e avait Ă©tĂ© plus lĂ©ger qu'une attaque en pleine forĂȘt. Je vais replacer les choses dans leur contexte si tu le veux bien Elina ... alors que je rentrais tranquillement d'une charmante soirĂ©e au village, il se trouve qu'une ombre s'est dĂ©marquĂ© en direction de la forĂȘt. Bien Ă©videment, mon mĂ©tier m'impose de m'assurer qu'il ne s'agit pas d'un sorcier malintentionnĂ© tentant de pĂ©nĂ©trer le chĂąteau. ArrivĂ© Ă  sa hauteur, cette ombre m'attaque directement d'une sĂ©rie de sortilĂšges dont un me touche Ă  l'Ă©paule. Un electrocorpus n'est-ce pas ? Je n'attendais aucune rĂ©ponse de sa part, aprĂšs tout, elle Ă©tait muette. Quoi qu'il en soit, je rĂ©pliqua Ă  cette ombre avec autant de force et de virulence que son attaque et n'eut aucun mal Ă  la mettre Ă  terre. Cette ombre Elina, c'Ă©tait toi. Et la mage noire que tu pensais avoir face Ă  toi, c'Ă©tait moi. Alors pour l'amour de dieu, veux-tu bien me dire ce qui t'a pris ?!Jetant un regard noir Ă  la demoiselle, cette fois j'attendais une rĂ©ponse. D'un simple mouvement de baguette en sa direction, je romps le sortilĂšge de mutisme et attend patiemment qu'elle Ă©claire ma lanterne ... Elina PetersonGryffondor Re [Habitation] Domaine GrisElina Peterson, le Mar 30 Mai - 1059 Alors que je le dĂ©fis du regard il lĂšve sa baguette et sans que j'ai eu le temps de rĂ©agir je me retrouve entravĂ© par de solides cordes. J'aurais presque gĂ©mis de douleurs si il ne m'avait pas en plus rendu muette. Les cordes sur mes blessures les rendent douloureuses et je retient difficilement les quelques larmes de douleurs qui me monte aux yeux. PassĂ© ce moment de surprise la fureur surgit en moi aussi rapidement qu'une bombe qui explose. Il a de la chance de m'avoir rendu muette sinon je crois que tout les noms d'oiseaux que je suis entrain de lui attribuer auraient franchit mes lĂšvres sans retenue. Je le fusille du regard et lorsqu'il s'approche sans me regarder j'ai envi de l'Ă©trangler. Il me soulĂšve et me dĂ©pose Ă  nouveau sur le lit. Le temps qu'il soigne de nouveau ma jambe j'ai le temps d'imaginer un millier de scĂšne de meurtre. Et puis histoire de bien lui faire comprendre je me dĂ©bats un peux pour pas lui faciliter la tĂąche. S'il veux jouer Ă  ça je peux ĂȘtre de trĂšs mauvaise foie quand je le veux... Mais j'abandonne vite mes blessures me rappellent Ă  l'ordre d'une façon trĂšs dĂ©sagrĂ©able. Il se rassoit dans son fauteuil prĂšs du lit et m'observe, j'ai envi de l'Ă©trangler mais il reste muet et ça me rends encore plus Je vais replacer les choses dans leur contexte si tu le veux bien Elina ... alors que je rentrais tranquillement d'une charmante soirĂ©e au village, il se trouve qu'une ombre s'est dĂ©marquĂ© en direction de la forĂȘt. Bien Ă©videment, mon mĂ©tier m'impose de m'assurer qu'il ne s'agit pas d'un sorcier malintentionnĂ© tentant de pĂ©nĂ©trer le chĂąteau. ArrivĂ© Ă  sa hauteur, cette ombre m'attaque directement d'une sĂ©rie de sortilĂšges dont un me touche Ă  l'Ă©paule. Un electrocorpus n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, je rĂ©pliqua Ă  cette ombre avec autant de force et de virulence que son attaque et n'eut aucun mal Ă  la mettre Ă  terre. Cette ombre Elina, c'Ă©tait toi. Et la mage noire que tu pensais avoir face Ă  toi, c'Ă©tait moi. Alors pour l'amour de dieu, veux-tu bien me dire ce qui t'a pris ?!Il fait un geste de sa baguette et je peux enfin parler. La colĂšre et la fureur sont si fortes que je n'analyse pas encore ses paroles. - DĂ©tache moi immĂ©diatement ou je te jure que tu vas le regretter! Tu te prend pour qui Ă  attacher les gens comme ça alors que je te menaçais mĂȘme pas! c'est pas parce que t'es un Monsieur du ministĂšre que tu peux tout te permettre! Ses paroles commencent Ă  faire leurs chemins dans mon esprit et je me calme un peu. Pourquoi voudrais-tu donc que je t'attaque alors que tu sais que tu fais partie des trĂšs rare personne Ă  qui je tiens? SĂ©rieusement tu entends ce que tu dis? Je comprends rien Ă  toute cette foutu histoire! Et tu sais quoi je sais pas ce qui est le plus blessant, le fait que tu ne me crois pas oĂč le fait que tu penses que je puisse volontairement m'en prendre Ă  toi... Si t'as si peux confiance en moi t'as qu'Ă  m'amener Ă  Azkaban comme ça ce sera rĂ©glĂ©e au lieu de me garder attacher sur ton lit...Je dĂ©teste ĂȘtre impuissante comme ça... l'impression d'ĂȘtre soumise, vulnĂ©rable. Et puis je me souviens d'une chose. Il a parlĂ© de l'Ă©lectrocorpus que j'ai lancĂ©e... Je le regarde une nouvelle fois un peux plus adoucie. Si ce qu'il dit est vrai alors je l'ai blessĂ©e, dans d'autres circonstances j'aurais Ă©tĂ© assez fiĂšre d'avoir rĂ©ussi Ă  toucher un Auror mais la je suis inquiĂšte...- Si ta version est la bonne... ça veux dire que je t'ai blessĂ©.... Tu vas bien?Je ne pense pas que ce soit l'alcool qui est fait ça... La cigarette? Non j'en ai dĂ©jĂ  fumĂ©e et j'ai jamais eu d'hallucination.... Les coups de Nyx... Non pas Ă  ce point... Peut ĂȘtre le mĂ©lange de tout ça... Mais put**n ça fait des semaines que je ne l'ai pas vue et il faut que ce soir je le croise... Pourtant sa version parait plus plausible que la mienne... Qu'est ce qui Ă  bien pu ce passer... Adonys MontgomeryG. TechniqueHarryPotter2005 Re [Habitation] Domaine GrisAdonys Montgomery, le Mar 30 Mai - 1835 A peine eut-elle retrouver la parole qu'elle dĂ©bita un flot ininterrompu de propos tous aussi idiots les uns que autres. Le calme ayant repris sa place en mon esprit, j’attendis qu'elle eut fini pour reprendre la parole. Je sentais que la couper en plein milieu ne ferai que remettre de l'huile sur le feu. Elle reprends sa respiration et semble se rendre compte d'une chose essentiel ... elle me regarde Ă  nouveau et me demande si je vais bien. Si tu as fini, je vais essayer de te rĂ©pondre dans l'ordre, il parait que c'est un excellent exercice de mĂ©moire car vois-tu, la plupart du temps on remonte les questions de la plus rĂ©cente Ă  la plus ancienne alors que faire l'inverse stimule la mĂ©moire. Passionnant non ? Quoi qu'il en soit, Ă©tant donnĂ© que tu m'as attaquĂ© et que je suis Auror, j'ai pleinement le droit de t'attacher sans que tu ne puisse rien trouver Ă  y redire. Ensuite je n'ai jamais dit que tu avais fait cela volontairement, je te demande justement pourquoi tu l'as fait et si je comprend bien, tu m'as pris pour un mage noir. Ceci explique cela. TroisiĂšmement, je te remercie de te soucier de mon Ă©tat de santĂ©, mais il en faut plus pour venir Ă  bout d'une teigne telle que moi. Enfin, je reviendrais sur le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment de rĂ©ponse que je t'ai apportĂ© et je te demanderai de l'Ă©claircir. ça va ta mĂ©moire ? Tu m'as pris pour un mage noir et semblait persuadĂ©e qu'il en voulait Ă  ta personne. As-tu consommĂ©e autre chose que de l'alcool ? Et derniĂšre chose, ne remet jamais ma parole en doute. »Bien qu'ayant gardĂ© mon calme durant ce plaidoyer, ces derniers mots furent prononcĂ©s d'un ton incroyablement froid. S'il y avait bien une chose que l'on ne pouvait pas me reprocher, c'Ă©tait de mentir. Je prĂ©fĂ©rais bien souvent me taire plutĂŽt que mentir. Elina PetersonGryffondor Re [Habitation] Domaine GrisElina Peterson, le Mar 30 Mai - 2113 - Si tu as fini, je vais essayer de te rĂ©pondre dans l'ordre, il parait que c'est un excellent exercice de mĂ©moire car vois-tu, la plupart du temps on remonte les questions de la plus rĂ©cente Ă  la plus ancienne alors que faire l'inverse stimule la mĂ©moire. Passionnant non ? Quoi qu'il en soit, Ă©tant donnĂ© que tu m'as attaquĂ© et que je suis Auror, j'ai pleinement le droit de t'attacher sans que tu ne puisse rien trouver Ă  y redire. Ensuite je n'ai jamais dit que tu avais fait cela volontairement, je te demande justement pourquoi tu l'as fait et si je comprend bien, tu m'as pris pour un mage noir. Ceci explique cela. TroisiĂšmement, je te remercie de te soucier de mon Ă©tat de santĂ©, mais il en faut plus pour venir Ă  bout d'une teigne telle que moi. Enfin, je reviendrais sur le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment de rĂ©ponse que je t'ai apportĂ© et je te demanderai de l'Ă©claircir. Tu m'as pris pour un mage noir et semblait persuadĂ©e qu'il en voulait Ă  ta personne. As-tu consommĂ©e autre chose que de l'alcool ? Et derniĂšre chose, ne remet jamais ma parole en hausse un sourcil, ah parce que la parole de monsieur Lhow est parole d'Ă©vangile, je ne le savais pas... J'ai donc affaire Ă  Artemis l'Auror et non Ă  mon ami soit... puisqu'il veux la jouer sur ce terrain lĂ  jouons... Monsieur est trop robuste pour que j'en vienne Ă  bout d'un simple sortilĂšge trĂšs bien moi qui avait un peu de remord je change bien vite de ton et je retrouve celui de l'arrogance et du Et bien puisque j'ai affaire Ă  l'Auror Monsieur Lhow plutĂŽt qu'Ă  mon ami... Je fais une pause. Je vous ai attaquĂ© parce que je pensais avoir affaire au mage noir qui Ă  assassinĂ© ma mĂšre. Hallucination causĂ© surement part ma prise de stupĂ©fiant, ajoutez Ă  cela, de l'alcool, de la fatigue et une bagarre dont mon corps n'est pas encore remis. Cocktail dĂ©tonnant... Ah oui et puis vous pouvez aussi ajoutez Ă  ça les nombreux cauchemars oĂč je me retrouve spectatrice de l'assassinat de ma dĂ©funte mĂšre que j'essaye bien Ă©videment de rĂ©animer et vous vous en doutez bien sans succĂšs avant que ce mĂȘme mage ne me face subir les sortilĂšges de la torture avant que je ne me rĂ©veil en sursaut et le plus souvent en hurlant. Ma rĂ©ponse vous satisfait elle?Je sais que je le provoque en le vouvoyant et lui parlant comme je le fais mais je dĂ©teste qu'il utilise sa position de membre du ministĂšre pour me soutirer des informations. C'est aussi le seul moyen que j'ai d'en parler sans m'effondrer parce que je suis Ă  deux doigts de fondre en larme. L'Ă©vocation de l'assassinat de ma mĂšre et de mes nombreux cauchemars ont fragilisĂ©e ma carapace. Je refuse de craquer devant lui... ou devant quiconque d'ailleurs... La seule affection que je tolĂšre mais que je limite c'est celle de mes aventure d'un soir... trĂšs peu nombreuse mais salvatrice quand l'alcool et la drogue n'arrive pas Ă  faire taire la douleur et les souvenirs d'un bonheur maintenant anĂ©anti. M'oublier... Me perdre... Car oui je me suis perdu, mon phare c'est Ă©teint, bateau en perdition au milieu d'une tempĂȘte qui ne s'arrĂȘte jamais aucune accalmie sur l'ocĂ©an de ma vie... La vengeance est mon canot de sauvetage bientĂŽt j'espĂšre qu'il disparaitra et je pourrais me laisser engloutir par les vagues et trouver le repos. Je sais aussi que ce foutu Auror lit en moi aussi facilement que si j'Ă©tais un livre ouvert et j'ai peur de ce qu'il va ĂȘtre capable de dĂ©clencher ou pas... Adonys MontgomeryG. TechniqueHarryPotter2005 Re [Habitation] Domaine GrisAdonys Montgomery, le Mar 30 Mai - 2148 Alors qu'elle me balance Ă  la face tous ces mots tels du poison un sourcil levĂ©, c'est Ă  mon tour de lever un sourcil. Elle me vouvoie ? C'est quoi son problĂšme ? Et bien puisque j'ai affaire Ă  l'Auror Monsieur Lhow plutĂŽt qu'Ă  mon ami... »L'un n'allant pas sans j'ai un peu de mal je l'avoue Ă  comprendre cette remarque Artemis Lhow Ă©tant son ami Auror ... mais soit passons. Je fais une pause. Je vous ai attaquĂ© parce que je pensais avoir affaire au mage noir qui Ă  assassinĂ© ma mĂšre. Hallucination causĂ© surement part ma prise de stupĂ©fiant, ajoutez Ă  cela, de l'alcool, de la fatigue et une bagarre dont mon corps n'est pas encore remis. Cocktail dĂ©tonnant... »Que ... quoi ?! Mais elle est complĂ©ment cinglĂ© !?! J'ai des yeux comme des boules de billard et la bouche grande ouverte. J'ai l'air complĂ©tement idiot l'espace d'un instant puis mon visage se durcit considĂ©rablement. Est-ce qu'elle se rends seulement compte de ce qu'elle est en train de m'avouer lĂ  ? Ou bien as-t-elle dĂ©finitivement perdu les pĂ©dales ? Ah oui et puis vous pouvez aussi ajoutez Ă  ça les nombreux cauchemars oĂč je me retrouve spectatrice de l'assassinat de ma dĂ©funte mĂšre que j'essaye bien Ă©videment de rĂ©animer et vous vous en doutez bien sans succĂšs avant que ce mĂȘme mage ne me face subir les sortilĂšges de la torture avant que je ne me rĂ©veil en sursaut et le plus souvent en hurlant. Ma rĂ©ponse vous satisfait elle? »J'ai peur de comprendre ... et bien plus peur encore de ne pouvoir l'aider. Au delĂ  de l'alcool et de la drogue dont elle avait surement abusĂ©e, c'est de soins psychologique dont elle semble avoir le plus besoin. Le problĂšme, c'est que la formation Auror ne prĂ©voit aucun module sur le sujet et que je ne me vois clairement pas lui faire une leçon de morale maintenant. Je pense que c'est, sur l'instant, l'idĂ©e qui me semble la meilleure ... pointant ma baguette sur son frond, je fredonne doucement Ensoporis Maxima ... »Elle devait-ĂȘtre Ă©puisĂ©e, ses yeux se ferment instantanĂ©ment. Et la voilĂ  plongĂ©e dans un profond sommeil. La libĂ©rant des cordes l'entravant, je la couvre correctement du draps blanc dans lequel elle s'Ă©tait cachĂ© et la porte dans mes bras. D'un lĂ©ger mouvement cyclique, nous voilĂ  parti pour Sainte-Mangouste ... eux sauront quoi et Elina quittent le domaine Gris pour Sainte-Mangouste et reviennent quelques heures plus la jeunette Ă  mon bras, je franchit les portes du domaine Gris et me dirige vers la porte d'entrĂ©e, furibond. Jamais je n'aurai imaginĂ© qu'elle puisse avoir une telle rĂ©action en se rĂ©veillant Ă  Ste-Mangouste. Elle s'est mise Ă  hurler dans tous les sens et deux mĂ©dicomages ont du intervenir pour la calmer. Je me suis mĂȘme demandĂ© si je ne ferai pas mieux de l’assommer. Elle a Ă©tĂ©t soignĂ© comme il se doit certes, mais ils catĂ©goriquement refusĂ©s de la garde en chambre et m'ont vivement conseillĂ© de la placer une nuit sous surveillance. Bien entendu j'ai voulu la ramener Ă  l'infirmerie du chĂąteau, mais MADAME n'aime pas les centres de la tĂȘte vers elle pour lui dire le fond de ma pensĂ©e, ce n'est l'envie qui me manque de lui flanquer ma baguette dans le nez ! Ton comportement est irrespectueux au possible, je n'aurai jamais cru cela de toi Elina ! »... ouais ... on la connais tous hein ? Cette foutue marche qu'on oublie de franchir. Cette foutue qui nous envoie au sol, le nez dans la poussiĂšre. Bah voilĂ  que devant ma porte, Ă  quelques mĂštres du but, je m'Ă©tale de tout mon long perdant toute crĂ©dibilitĂ©. Super. Elina PetersonGryffondor Re [Habitation] Domaine GrisElina Peterson, le Mer 31 Mai - 2347 Je vois le visage d'Artemis changer d'expression au fur et Ă  mesure que je lui balance mes aveux Ă  la figure. Il s'approche de moi et pose sa baguette sur mon front. Trou noir. Je me rĂ©veil et j'ai l'impression d'ĂȘtre dans un cauchemars. l'hĂŽpital. Mon coeur s'emballe, je peine Ă  respirer. Je perds le contrĂŽle et la raison. Je ne supporte pas les salle de soins oĂč les hĂŽpitaux. Angoisse de l'enfance aprĂšs une opĂ©ration, rĂ©veil compliquĂ©, grosse douleur. Je n'aimais dĂ©jĂ  pas cette endroit mais mon hospitalisation forcĂ© suite Ă  l'attaque de poudlard le temps de savoir si ma perte de vue Ă©tait temporaire ou dĂ©finitive n'a en rien arrangĂ© les choses. Je ne me souviens pas de tout. Je sais juste que je dois passer la nuit sous surveillance. Artemis voulait me ramener Ă  l'infirmerie de l'Ă©cole mais j'ai refusĂ© catĂ©goriquement. Je me sens pas trop mal je peux dormir dans mon lit mais MONSIEUR tĂȘte de mule Ă  refusĂ©. Lui et son obsession des rĂšgles et de la sĂ©curitĂ©. Il me rends folle. Il me ramĂšne donc chez lui pour suivre les indications des mĂ©dicomages Ă  la lettre. A peine nous avons fini d'apparaitre non loin de chez lui que je le lĂąche. Je suis furieuse contre lui et c'est rĂ©ciproque. Nous approchons de la porte d'entrer quand il se tourne vers moi pour me Ton comportement est irrespectueux au possible, je n'aurai jamais cru cela de toi Elina!- Je t'ai pas demandĂ© de m'emmener la bas Ă  ce que je sache! TU m'as endormi et TU m'as mise devant le fait accompli! Tu t'attendais Ă  quoi comme rĂ©action! je suis phobique de ce genre d'endroit!J'ai pas le temps de terminer mon plaidoyer qu'il s'Ă©tale devant moi. MalgrĂ© la fureur je ne peux m'empĂȘcher de sourire devant le comique de la situation et je m'approche de lui pour l'aider. Il se relĂšve et je vois qu'il saigne. Je grimace. A la guerre comme Ă  la guerre je dĂ©chire un morceau de tissu de la chemise d'hĂŽpital que je porte et Je l'applique sur son arcade car il saigne abondamment. Il se recule et je lui fais les gros yeux. La fureur Ă  disparue aussi vite qu'elle Ă©tait Bah alors Mr Lhow on ne tiens pas debout? Tu veux peut ĂȘtre que je t'amĂšne Ă  Ste Mangouste? regard amusĂ©e malgrĂ© la situation. Tu t'es ouvert l'arcade... Je te prĂ©viens je suis pas mĂ©dicomage...Tiens ça on sera mieux le suis jusqu'Ă  la cuisine et l'oblige Ă  s'assoir sur l'une des chaises puis je retire le morceau de tissu et examine sa blessure pour voir quel sortilĂšge utiliser. Je rĂ©cupĂšre ma baguette qu'il m'a rendu avant de quitter l'hĂŽpital et je pointe son arcade formulant un Episkey suivit d'un Curo As Velnus au cas oĂč il prendrait mal Ă  la tĂȘte. Une fois mes deux sortilĂšges rĂ©alisĂ©s je me rends Ă  l'Ă©vier et prends de quoi nettoyer le sang sur son visage. Je retourne ensuite me positionner devant lui pour nettoyer sa frimousse avec douceur et je m'adresse Ă  lui tout en continuant mes Ecoute je suis dĂ©solĂ©e pour toute cette soirĂ©e merdique et pour ce qui c'est passĂ©e Ă  l'hĂŽpital... Il faut que tu comprennes qu'il y a certaines angoisses que je n'arrive pas Ă  maitriser... Mais merci de prendre soins de moi... mĂȘme si je ne te facilite pas la tĂąche... Voila... Comme si de rien Ă©tait... dis-je lorsque j'eu fini d'enlever le sang qui avait couler dans son cou. Adonys MontgomeryG. TechniqueHarryPotter2005 Re [Habitation] Domaine GrisAdonys Montgomery, le Jeu 1 Juin - 1413 Les derniers mots qui me parvinrent aux oreilles avant de lamentablement m'Ă©crouler au sol ressemblaient plus oĂč moins Ă  ça Je t'ai pas demandĂ© de m'emmener la bas Ă  ce que je sache! TU m'as endormi et TU m'as mise devant le fait accompli! Tu t'attendais Ă  quoi comme rĂ©action! je suis phobique de ce genre d'endroit! »Bon aprĂšs ça j'ai eu un instant de trou noir qui s'explique certainement par le sang que je sent couler le long de nez et qui semble venir de mon arcade sourciliĂšre. Cette derniĂšre m’envoie d'ailleurs de nombreux signaux d'alerte prenant forme d'une cuisante douleur. Il ne manquait plus que ça pour parfaire ma soirĂ©e, dĂ©cidĂ©ment c'Ă©tait gĂ©-nial !Un bruit de tissu qu'on dĂ©chire et me voilĂ  aveugle d'un Ɠil. Je m'Ă©carte de la patiente qui tente de prendre soin de moi alors qu'elle ouvre de grand yeux ronds. Bah alors Mr Lhow on ne tiens pas debout? Tu veux peut ĂȘtre que je t'amĂšne Ă  Ste Mangouste? Tu t'es ouvert l'arcade... Je te prĂ©viens je suis pas mĂ©dicomage...Tiens ça on sera mieux dedans. »Et la voilĂ  qui se met Ă  me parler d'aller Ă  Ste-Mangouste. Tandis que j'hĂ©site entre une transformation complĂšte en poulet ou la torture pure et simple, je me retourne rapidement et entre chez moi. A peine entrĂ©e dans la cuisine, la voilĂ  qui me prend par le bras et m'installe sur une chaise avant d'ĂŽter le morceau de sa robe qui couvrait la sortilĂšges plus loin, la plaie Ă©tait refermĂ©e et la douleur s'Ă©tait envolĂ©e. Le temps de tourner la tĂȘte et la voilĂ  maintenant qui s'attĂšle Ă  m'ĂŽter le sang que j'ai sur le visage l'aide d'un morceau de papier absorbant prĂ©alablement humidifiĂ©. Tout en essuyant mon visage et mon cou des derniĂšres traces de sang, elle me prĂ©sentait ce qui pouvait ressembler Ă  de bien plates excuses. Ecoute je suis dĂ©solĂ©e pour toute cette soirĂ©e merdique et pour ce qui c'est passĂ©e Ă  l'hĂŽpital... Il faut que tu comprennes qu'il y a certaines angoisses que je n'arrive pas Ă  maitriser... Mais merci de prendre soins de moi... mĂȘme si je ne te facilite pas la tĂąche... Voila... Comme si de rien Ă©tait... »Ses paroles trouvĂšrent Ă©cho et je me dit que je devrais parfois apprendre Ă  ĂȘtre rancunier. Je lui dĂ©cocha cependant un petit sourire avant d'enfin reprendre la parole. Je te remercie Elina, j'accepte tes excuses. Cependant si tu le veux bien, il est grand temps que nous allions nous coucher. Je n'ai dormi que quelques heures par ci par lĂ  et le rĂ©veil risque d'ĂȘtre compliquĂ© demain ... j'ai une chambre d'ami tu n'as qu'Ă  t'y installer. Ma chambre est Ă  l'autre bout du couloir si tu as besoin. Sur ce je te laisse, je suis naze. »Glissant de ma chaise, je dĂ©pose un baisĂ© emprunt de tendresse sur sa joue, lui glisse un bonne nuit et file rejoindre ma s'endort ... Re [Habitation] Domaine GrisContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Lesparoles de la chanson À L'enseigne De La Fille Sans Coeur de Edith Piaf. Home; Top Artistes; Top Paroles ; Ajouter Paroles; Contact; menu search. À L'enseigne De La Fille Sans Coeur Paroles Edith Piaf Album. Other Corriger ces paroles; Imprimer ces paroles; Paroles de À L'enseigne De La Fille Sans Coeur Le ciel est bleu, le vent du large Creuse la mer bien Pour Toi est une chanson en Français L’écrit d'un mec que la vie a perforĂ©, Que sa cause Ă  ignorer Que les souffrances ont honorĂ©s. Mon cƓur saigne laisse Ă©chapper Des larmes de sang et de chagrin. Ton dĂ©part m'a fait du mal m'a changer mon quotidien. J'me souviens des matins d'vant chez moi tu klaxonnait, Par ma fenĂȘtre j'mettais mon nez Toujours la classe et bien saper. 406 toujours hopĂ© Mon but c'Ă©tait les DVD Stations service pour faire le plein e gasoil et de Despe. L'amitiĂ© et le respect les vraies valeurs nous ont liĂ©es. On va se nier pour un billet au casse-pipe on y allait. De la rochelle jusqu'a Marseille un peu partout on a trainĂ©, C’est avec toi que j'ai connu tout Ă  la rue on la ralliait. Dans l'escalier on rĂȘvait de s'en sortir splif Ă  la main, Sur notre chemin on a croisĂ© la misĂšre, le froid, la faim. Pour moi t'Ă©tais plus qu'un ami t'Ă©tais mon frĂšre. Kimbackou que ton Ăąme repose en paix dans la lumiĂšre. [REFRAIN] OĂč tu sois, tant que je vivrais j't'oublirais pas T'es dans mon cƓur plein de souv’nirs, d'images en moi, J'suis fiĂšre de t'avoir connu, t'Ă©tais un vrai, Que ton Ăąme repose en paix, Kimbackou t’as mon respect. Tant de fois vu la mort et ces corbeaux dans mon ciel. Trop de souffrance et de blessure ca se lit sur mes cernes. J'ferais en sorte qu'on se rappelle toujours de ta bravoure, Quand tu bougeais pour les tiens, tu faisais avec amour. Quand t'Ă©tais devant le cafĂ© avait toujours de l'ambiance, Ton sourire j'l'oublirais jamais comme ces moments intenses. La derniĂšre fois que je t'ai vu mon frĂšre c'Ă©tait chez Karlito, Tu m'as dit "Poto t'inquiĂšte j'reviens dans pas longtemps." C'est Sikou qui m'a apprit ton dĂ©cĂšs j'y croyais pas. Hier encore t'Ă©tais lĂ , devant moi, Pourquoi toi? J’en pleure encore, Quand j'repense Ă  tous mes frĂšres partis trop tĂŽt, AprĂšs Lasna puis Mamad, dans mon cƓur s'en fĂ»t trop. Dans ma vie de tous les jours, J’ressens ce manque et ce vide qui m’fait souffrir Ă  l'intĂ©rieur, L'autre monde dĂ©vore mon cƓur. J'garde en souvenirs les bons moments passĂ©s ensemble. Fait pour s’croiser en faite qui se ressemble s'assemble. GĂ©nĂ©reux, peu t’as fait tu partageais, Combien de fois tu m'as aidĂ© Tu m'as soutenu dans mes projets. Toi et Lasna vous mĂ©ritez Une rue qui porte vos noms Sur choisy jusqu'Ă  la mort Aux jeunes j'vous citerais en exemple. [REFRAIN] OĂč tu sois, tant que je vivrais j't'oublirais pas T'es dans mon cƓur plein de souv’nirs, d'images en moi, J'suis fiĂšre de t'avoir connu, t'Ă©tais un vrai, Que ton Ăąme repose en paix, Kimbackou t’as mon respect. Tant de fois vu la mort et ces corbeaux dans mon ciel. Trop de souffrance et de blessure ca se lit sur mes cernes. J'ferais en sorte qu'on se rappelle toujours de ta bravoure, Quand tu bougeais pour les tiens, tu faisais avec amour. Devant ton corps abattu, larme Ă  l'Ɠil Mon pote Ă  moi aimĂ© dans un cercueil. Kimback t'es parti trop jeune, tu mĂ©ritais mieux qu'sa. Mon cƓur souffre tant de blessures qui s’ referment pas Mais Ă  tes frĂšres quĂ© passa? Kimbala, Christian, Ă  Baloubi, A ta mĂšre courageuse, Ă  ton enfant. Bakaba, Mamadou, Mariam et la famille, une pensĂ©e pour Bassirou, Pour Moussa et Bakari, pour Ansou et Fatou, Leur parent tout leurs atouts C'est Manssa qui m'a apprit que certaines voix ont un gout. Madame RicourĂ© j'vous admire pour vot' bonter. Mes respects les plus sincĂšres Ă  la famille TraorĂ©. MarquĂ© Ă  vie mon histoire, dĂ©teint sur mes vers, Mon destin un verre brisĂ©, tant de soucis et de revers. Au bon vieux temps, en bonne soirĂ©e, Quand tout le monde Ă©tait lĂ , K-1 Fry Mafia jusqu'a la mort, Je crierais sur tout les toits. [REFRAIN] X2 OĂč tu sois, tant que je vivrais j't'oublirais pas T'es dans mon cƓur plein de souv’nirs, d'images en moi, J'suis fiĂšre de t'avoir connu, t'Ă©tais un vrai, Que ton Ăąme repose en paix, Kimbackou t’as mon respect. Tant de fois vu la mort et ces corbeaux dans mon ciel. Trop de souffrance et de blessure ca se lit sur mes cernes. J'ferais en sorte qu'on se rappelle toujours de ta bravoure, Quand tu bougeais pour les tiens, tu faisais avec amour. gJUDT. 271 120 148 20 188 294 184 63 338

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