Vousdevrez dĂ©poser la demande au bureau principal de lâimmigration du ministĂšre, situĂ© Ă lâouest de D-Ring Road sur la rue Al Luqta (route de la Qatar Foundation). Il faudra rĂ©gler 200 QR et 50 QR pour chaque personne figurant sur le passeport. Le visa est valable un mois et peut ĂȘtre Ă©tendu pour 200 QR supplĂ©mentaires par mois.
Passer au contenu DU-DIUGoodiesCNEARCNPCOVID-19ContactSe connecter Dossier anesthĂ©sique Ce texte a Ă©tĂ© validĂ© par le CA de la SFAR le 14 dĂ©cembre 2001. Il fera lâobjet dâune publication dans les pages Formation-information » des AFAR . Ce document ainsi que des annexes exemples de documents sont disponibles en format PDF Ă la fin de cette page. Composition du groupe de travail Coordonnateurs BĂ©atrice EON Marseille Jean-Claude GRANRY Angers Membres Sadek BELOUCIF Paris Christian CONSEILLER Paris Marc DAHLET Strasbourg Georges GOURSOT Provins Laurent JOUFFROY Strasbourg Alain LANDAIS Argenteuil Michel LEVY La Roche sur Yon Pierre MAURETTE Bordeaux 1 â Introduction Le dossier dâanesthĂ©sie, Ă©lĂ©ment essentiel de la continuitĂ© des soins en pĂ©riode pĂ©rianesthĂ©sique et pĂ©riinterventionnelle, a pour objectif de rassembler lâensemble des informations concernant les pĂ©riodes prĂ©, per et post anesthĂ©siques pour tout acte dâanesthĂ©sie dĂ©livrĂ© Ă un patient. Ces informations enregistrĂ©es dans leur totalitĂ© doivent pouvoir ĂȘtre facilement communiquĂ©es aux diffĂ©rents mĂ©decins intervenant Ă toutes les Ă©tapes de la prise en charge pĂ©rianesthĂ©sique et pĂ©riinterventionnelle. Un dossier individuel global dâanesthĂ©sie est une nĂ©cessitĂ© pour un Ă©tablissement donnĂ©. Il est spĂ©cifique, facilement identifiable et est inclus dans le dossier du patient dont il partage la sauvegarde et le statut confidentiel. Les objectifs du groupe de travail ont Ă©tĂ© ainsi dĂ©finis Ă©tudier les Ă©lĂ©ments constitutifs du dossier anesthĂ©sique et proposer des exemples de documents utilisables par la majoritĂ© des mĂ©decins anesthĂ©sistes rĂ©animateurs, en respectant les obligations administratives juridiques et rĂ©glementaires les principes de la procĂ©dure dâaccrĂ©ditation les normes et recommandations sĂ©curitaires, fournir un outil dâĂ©valuation et dâamĂ©lioration de la qualitĂ© du dossier anesthĂ©sique. La mĂ©thodologie utilisĂ©e a consistĂ© en lâĂ©tude des diffĂ©rentes Ă©tapes de la prise en charge anesthĂ©sique du patient. A chaque Ă©tape, les obligations et recommandations sont rappelĂ©es, les principaux Ă©lĂ©ments constitutifs du dossier sont dĂ©crits et des exemples de documents sont fournis. Il a paru Ă©galement important au groupe dâindividualiser un chapitre concernant le dossier anesthĂ©sique informatisĂ©, dâenvisager les problĂšmes rencontrĂ©s par lâassemblage des diffĂ©rents documents et leur archivage. Des critĂšres prĂ©cis dâĂ©valuation de la qualitĂ© du dossier sont Ă©galement proposĂ©s, adaptĂ©s aux exemples fournis. Enfin, soulignons que les documents dĂ©crits dans ce travail sont applicables Ă la grande majoritĂ© des pratiques anesthĂ©siques mais ne peuvent entrer dans les dĂ©tails inhĂ©rents Ă certaines spĂ©cialitĂ©s. Surtout, ce document nâest pas opposable ; il sâagit dâun outil dâaide Ă la constitution du dossier dâanesthĂ©sie et non dâune norme. Les suggestions de tous en feront, nous lâespĂ©rons, un travail Ă©volutif. Le contenu du dossier mĂ©dical du patient [Art. R. 710-2-2 du Code de la SantĂ© Publique DĂ©cr. n° 2002-637 du 29 avril 2002, art. 9] Un dossier mĂ©dical est constituĂ© pour chaque patient hospitalisĂ© dans un Ă©tablissement de santĂ© public ou privĂ©. Ce dossier contient au moins les Ă©lĂ©ments suivants, ainsi classĂ©s Les informations formalisĂ©es recueillies lors des consultations externes dispensĂ©es dans lâĂ©tablissement, lors de lâaccueil au service des urgences ou au moment de lâadmission et au cours du sĂ©jour hospitalier, et notamment 1 â La lettre du mĂ©decin qui est Ă lâorigine de la consultation ou de lâadmission. 2 â Les motifs dâhospitalisation. 3 â La recherche dâantĂ©cĂ©dents et de facteurs de risques. 4 â Les conclusions de lâĂ©valuation clinique initiale. 5 â Le type de prise en charge prĂ©vu et les prescriptions effectuĂ©es Ă lâentrĂ©e. 6 â La nature des soins dispensĂ©s et les prescriptions Ă©tablies lors de la consultation externe ou du passage aux urgences. 7 â Les informations relatives Ă la prise en charge en cours dâhospitalisation Ă©tat clinique, soins reçus, examens para-cliniques, notamment dâimagerie. 8 â Les informations sur la dĂ©marche mĂ©dicale, adoptĂ©e dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle L. 1111-4. 9 â Le dossier dâanesthĂ©sie. 10 â Le compte rendu opĂ©ratoire ou dâaccouchement. 11 â Le consentement Ă©crit du patient pour les situations oĂč ce consentement est requis sous cette forme par voie lĂ©gale ou rĂ©glementaire. 12 â La mention des actes transfusionnels pratiquĂ©s sur le patient et, le cas Ă©chĂ©ant, copie de la fiche dâincident transfusionnel mentionnĂ©e au deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle R. 666-12-24. 13 â Les Ă©lĂ©ments relatifs Ă la prescription mĂ©dicale, Ă son exĂ©cution et aux examens complĂ©mentaires. 14 â Le dossier de soins infirmiers ou, Ă dĂ©faut, les informations relatives aux soins infirmiers. 15 â Les informations relatives aux soins dispensĂ©s par les autres professionnels de santĂ©. 16 â Les correspondances Ă©changĂ©es entre professionnels de santĂ©. Les informations formalisĂ©es Ă©tablies Ă la fin du sĂ©jour Elles comportent notamment 1 â Le compte rendu dâhospitalisation et la lettre rĂ©digĂ©e Ă lâoccasion de la sortie. 2 â La prescription de sortie et les doubles dâordonnance de sortie. 3 â Les modalitĂ©s de sortie domicile, autres structures. 4 â La fiche de liaison infirmiĂšre. Informations mentionnant quâelles ont Ă©tĂ© recueillies auprĂšs de tiers nâintervenant pas dans la prise en charge thĂ©rapeutique ou concernant de tels tiers. Sont seules communicables les informations Ă©numĂ©rĂ©es aux et Identifications [Art. R. 710-2-3 du Code de la SantĂ© Publique DĂ©cr. n° 2002-637 du 29 avril 2002, art. 9] Le dossier comporte lâidentification du patient ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, celle de la personne de confiance dĂ©finie Ă lâarticle L. 1111-6 et celle de la personne Ă prĂ©venir. Chaque piĂšce du dossier est datĂ©e et comporte lâidentitĂ© du patient nom, prĂ©nom, date de naissance ou numĂ©ro dâidentification ainsi que lâidentitĂ© du professionnel de santĂ© qui a recueilli ou produit les informations. Les prescriptions mĂ©dicales sont datĂ©es avec indication de lâheure et signĂ©es ; le nom du mĂ©decin signataire est mentionnĂ© en caractĂšres lisibles. LâaccĂšs au dossier mĂ©dical du patient [Art. R. 710-2-1 du Code de la SantĂ© Publique DĂ©cr. n° 2002-637 du 29 avril 2002, art. 1 Ă 9] LâaccĂšs au dossier mĂ©dical peut ĂȘtre demandĂ© par la personne concernĂ©e, son ayant droit en cas de dĂ©cĂšs, la personne ayant lâautoritĂ© parentale pour un mineur, le tuteur ou encore un mĂ©decin dĂ©signĂ© comme intermĂ©diaire. La rĂ©ponse doit intervenir dans un dĂ©lai de huit jours, ou de deux mois quand les informations remontent Ă plus de cinq ans. Le demandeur peut consulter les documents sur place et en obtenir des copie ou les recevoir par courrier. Dossier anesthĂ©sique et accrĂ©ditation Le dossier anesthĂ©sique ne fait actuellement lâobjet dâaucun rĂ©fĂ©rentiel spĂ©cifique. Seule la rĂ©fĂ©rence Dossier Patient DPA 5d mentionne directement le dossier dâanesthĂ©sie » le dossier du patient comporte, lorsque sa prise en charge lâexige, des Ă©lĂ©ments dâinformation spĂ©cialisĂ©s . Les Ă©lĂ©ments dâinformation spĂ©cialisĂ©s sont notamment le dossier anesthĂ©sique le compte rendu opĂ©ratoire le compte rendu dâaccouchement le dossier transfusionnel la fiche de traçabilitĂ© des Ă©lĂ©ments dĂ©rivĂ©s du sang le consentement Ă©crit du patient pour les situations qui lâexigent. Chaque Ă©tablissement a Ă©laborĂ© son propre dossier. LâaccrĂ©ditation nous invite Ă initier dans ce cadre une dĂ©marche dâassurance qualitĂ© Ă©tat des lieux et identification des dysfonctionnements rĂ©fĂ©rentiel et analyse de la conformitĂ© plan dâactions pour lâamĂ©lioration RĂ©fĂ©rences â Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et Ă la qualitĂ© du systĂšme de santĂ© et ses principaux articles Art. L. 1110-4 respect de la vie privĂ©e et du secret des informations ; Art. L. 1111-4 respect de la volontĂ© de la personne ; Art. L. 1111-5 consentement et personne mineure ; Art. L. 1111-6 personne de confiance ; Art. L. 1111-7 droits dâaccĂšs ; Art. L. 1111-8 hĂ©bergement des donnĂ©es ; Art. L. 1112-1 obligation de communication des informations mĂ©dicales dans les Ă©tablissements de santĂ©. â DĂ©cret n° 2002-637 du 29 avril 2002 relatif Ă lâaccĂšs aux informations personnelles dĂ©tenues par les professionnels et les Ă©tablissements de santĂ© en application des articles L. 1111-7 et L. 1112-1 du Code de la SantĂ© Publique. â DĂ©cret n° 95-1000 du 6 septembre 1995 portant code de dĂ©ontologie mĂ©dicale article 45 et article 46 â Loi n° 79-18 du 3 janvier 1979 sur les archives â Falcon D, François P, Jacquot C, Payen JF. Evaluation de la qualitĂ© de remplissage du dossier dâanesthĂ©sie. SFAR 1997. Abstract R066. â Eon B, Gouvitsos F, Gouin S, Scemama F, GrĂ©goire R, Gouin F. Evaluation de la qualitĂ© des comptes rendus de consultation prĂ© anesthĂ©sique. SFAR 1998. Abstract R362. â Granry JC, Poirier N, Houi N. Dossier anesthĂ©sique et accrĂ©ditation. Ann Fr Anesth RĂ©anim 2001;2021-4. 2 â La pĂ©riode prĂ© consultation Cette pĂ©riode, qui sâĂ©tend de la consultation chirurgicale Ă la consultation prĂ© anesthĂ©sique, nâest rĂ©gie a priori par aucune obligation ni recommandation. Elle peut ĂȘtre utilisĂ©e pour faciliter la consultation prĂ© anesthĂ©sique pour lâintermĂ©diaire de trois Ă©lĂ©ments la demande de consultation prĂ© anesthĂ©sique le questionnaire prĂ© anesthĂ©sique lâinformation aux patients La demande de consultation prĂ© anesthĂ©sique Un avis mĂ©dical spĂ©cialisĂ© demandĂ© par un praticien fait toujours lâobjet, en dehors de lâurgence, dâune demande Ă©crite et circonstanciĂ©e de la part de ce dernier. LâanesthĂ©sie Ă©chappe actuellement Ă cette rĂšgle. Il serait certainement souhaitable que, lorsquâun opĂ©rateur dĂ©cide dâune intervention nĂ©cessitant le concours dâun mĂ©decin anesthĂ©siste-rĂ©animateur, il exprime formellement sa demande comprenant en particulier les coordonnĂ©es du patient les principaux antĂ©cĂ©dents et thĂ©rapeutiques le motif, le type et la date prĂ©vus de lâintervention Deux exemples de ce type de demande sont joints en annexe. Le questionnaire prĂ© anesthĂ©sique Un certain nombre dâĂ©quipes anesthĂ©siques font remettre aux patients lors de la consultation chirurgicale un questionnaire prĂ© anesthĂ©sique, prĂ©cisant en particulier exemple en annexe les antĂ©cĂ©dents mĂ©dico-chirurgicaux hospitalisations antĂ©rieures les antĂ©cĂ©dents anesthĂ©siques, sâils existent, et transfusionnels les habitudes de vie et les traitements en cours ordonnances Il est demandĂ© au patient ou Ă son entourage de remplir ce questionnaire, avec lâaide Ă©ventuelle du mĂ©decin traitant. Le document est remis au mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur lors de la consultation prĂ© anesthĂ©sique. Les avantages de ce questionnaire sont certains â synthĂšse de ses antĂ©cĂ©dents par le patient lui-mĂȘme â recueil des informations sans doute plus exhaustif que lors de la consultation â attention particuliĂšre accordĂ©e Ă lâacte anesthĂ©sique mais les inconvĂ©nients ne sont pas nĂ©gligeables â oubli dâinformations essentielles â limitation du dialogue mĂ©decin-patient â » automatisation » de la consultation Il sâagit donc dâun outil intĂ©ressant mais qui ne peut se substituer Ă lâinterrogatoire effectuĂ© par le mĂ©decin. Deux exemples de questionnaires sont joints en annexe. Information aux patients De la mĂȘme façon que pour le questionnaire prĂ© anesthĂ©sique des informations Ă©crites concernant lâanesthĂ©sie et la transfusion peuvent ĂȘtre remises au patient avant la consultation prĂ© anesthĂ©sique. Cette mĂ©thode permet le plus souvent au patient de lire attentivement les informations et, si besoin, de demander des prĂ©cisions complĂ©mentaires au mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur lors de la consultation. LâexpĂ©rience montre que les patients posent aussi des questions concernant lâacte interventionnel. Il appartient Ă lâopĂ©rateur dâexpliquer au patient ou de lui remettre Ă©galement une information concernant lâintervention prĂ©vue. Les recommandations et modĂšles rĂ©dactionnels de la SFAR concernant lâinformation aux patients avant lâanesthĂ©sie adulte, pĂ©diatrique ou obstĂ©tricale, la transfusion sanguine et la douleur post interventionnelle peuvent ĂȘtre consultĂ©es sur le site de la SFAR. 3 â La consultation et la visite prĂ© anesthĂ©siques PremiĂšres Ă©tapes de la prise en charge dâun patient par les mĂ©decins anesthĂ©sistes rĂ©animateurs, elles ont pour objectif de regrouper toutes les informations pertinentes afin dâassurer la sĂ©curitĂ© du patient. Pour cela, les informations recueillies doivent permettre dâĂ©valuer le risque anesthĂ©sique, de prĂ©parer le patient Ă lâintervention, de proposer la meilleure stratĂ©gie per et post anesthĂ©siques. Les intervenants anesthĂ©sistes rĂ©animateurs pouvant ĂȘtre diffĂ©rents en prĂ© per et post anesthĂ©sie, il importe que chacun dâentre eux recueille, regroupe, valide et rende facilement accessible en permanence lâensemble des informations nĂ©cessaires dans un document qui se veut ĂȘtre un vĂ©ritable outil de communication. Lâimportance du dossier du patient conduit Ă la rĂ©daction de documents permettant de retrouver la trace Ă©crite des informations de type rĂ©glementaire et celles prĂ©conisĂ©es par les recommandations professionnelles. Un exemple de dossier standardisĂ© de consultation et visite est proposĂ© dans lequel sont regroupĂ©es les informations minimales Ă recueillir. Nombre de chapitres peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s en fonction des antĂ©cĂ©dents du patient ou du type de chirurgie et peuvent ainsi faire lâobjet dâun dĂ©veloppement spĂ©cifique, annexĂ© au dossier comme par exemple lâinterrogatoire et la prĂ©paration du patient allergique. Le dossier de consultation et de visite est donc Ă©volutif. La mention du recueil du consentement du patient se veut une incitation Ă Ă©tablir un vrai dialogue avec le patient et participe Ă la prĂ©paration du patient. Aspects rĂ©glementaires et recommandations professionnelles Le dossier mĂ©dical contient le dossier dâanesthĂ©sie. DĂ©cret n° 2002-637 du 29 avril 2002 relatif Ă lâaccĂšs aux informations personnelles dĂ©tenues par les professionnels et les Ă©tablissements de santĂ© en application des articles L. 1111-7 et L. 1112-1 du Code de la SantĂ© Publique. DĂ©cret 94-1050 du 5 dĂ©cembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des Ă©tablissements de santĂ© en ce qui concerne la pratique de lâanesthĂ©sie et modifiant le Code de la SantĂ© Publique. â La consultation prĂ©anesthĂ©sique pour une intervention programmĂ©e a lieu plusieurs jours avant lâintervention â Elle est rĂ©alisĂ©e par un mĂ©decin anesthĂ©siste-rĂ©animateur â Les rĂ©sultats sont consignĂ©s dans un document Ă©crit incluant les rĂ©sultats des examens complĂ©mentaires et/ou des consultations spĂ©cialisĂ©es, le tout devant ĂȘtre insĂ©rĂ© dans le dossier mĂ©dical du patient â Cette consultation est diffĂ©rente de la visite prĂ©anesthĂ©sique qui elle aussi doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par un mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur et ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dans les heures prĂ©cĂ©dant le moment prĂ©vu pour lâintervention â LâanesthĂ©sie est rĂ©alisĂ©e sur la base dâun protocole Ă©tabli et mis en Ćuvre sous la responsabilitĂ© dâun mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur, en tenant compte des rĂ©sultats de la consultation et de la visite prĂ©anesthĂ©siques. Recommandations de la SFAR concernant la pĂ©riode prĂ©anesthĂ©sique servant Ă dĂ©finir les bonnes pratiques septembre 1994 â Consultation obligatoire pour les anesthĂ©sies gĂ©nĂ©rales, anesthĂ©sies ou analgĂ©sies locorĂ©gionales, les sĂ©dations â Cette consultation a Ă©galement pour objectif de dĂ©cider de la technique dâanesthĂ©sie, dâinformer le patient, et de le prĂ©parer Ă lâintervention. â Pour les enfants, la prĂ©sence des parents et la consultation du carnet de santĂ© sont souhaitables. â Le questionnaire Ă©crit ne remplace pas lâexamen clinique â Aucune donnĂ©e scientifique ou norme rĂ©glementaire nâimpose la pratique systĂ©matique dâexamens complĂ©mentaires, ils doivent ĂȘtre motivĂ©s par les donnĂ©es de lâinterrogatoire, de lâexamen, de lâacte, de lâanesthĂ©sie envisagĂ©e â La consultation doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dans de bonnes conditions â Pour les actes rĂ©alisĂ©s en ambulatoire, lâinterrogatoire, lâexamen clinique et lâinformation ne doivent pas ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans lâinstant qui prĂ©cĂšde lâanesthĂ©sie â Le patient doit ĂȘtre informĂ© que le mĂ©decin qui rĂ©alisera lâacte ne sera pas nĂ©cessairement celui qui lâa vu lors de la consultation. Le document suivant rassemble les diffĂ©rents items concernant ce chapitre et quâil paraĂźt important de mentionner au sein du dossier anesthĂ©sique. Des documents complĂ©mentaires spĂ©cifiques peuvent ĂȘtre ajoutĂ©s, comme par exemple les questionnaire et dossier prĂ©anesthĂ©siques SFAR pour la prĂ©vention du risque allergique. Cas particuliers Consultations dĂ©localisĂ©es Le dossier dâanesthĂ©sie doit comporter les mentions relatives Ă â lâinformation et lâaccord de lâĂ©quipe dâanesthĂ©sie qui prend en charge le patient pour lâanesthĂ©sie. â lâaccord du mĂ©decin anesthĂ©siste-rĂ©animateur sollicitĂ© pour la consultation dĂ©localisĂ©e. â le consentement Ă©clairĂ© du patient ou de son tuteur lĂ©gal sâil est mineur ou incapable par rapport Ă ce type de processus particulier de consultation . Ces trois Ă©lĂ©ments sâajoutent aux informations transmises Ă lâĂ©quipe dâanesthĂ©sie compte rendu de la consultation, signalement de tout risque particulier, Ă©ventuels rĂ©sultats dâexamens complĂ©mentaires et de consultations spĂ©cialisĂ©es et mention de lâinformation donnĂ©e au patient sur lâanesthĂ©sie. En cas de consultation dĂ©localisĂ©e, la visite prĂ©anesthĂ©sique doit ĂȘtre particuliĂšrement bien renseignĂ© mention de la prise de connaissance du dossier de consultation, de la vĂ©rification des informations reçues, complĂ©ments dâinformation, confirmation du consentement. Consultations pour anesthĂ©sies itĂ©ratives et rapprochĂ©es Une trace Ă©crite de la dĂ©cision prise par lâĂ©quipe dâanesthĂ©sie doit alors figurer dans le dossier, de mĂȘme que lâaccord du patient et des diffĂ©rents intervenants. La visite prĂ©anesthĂ©sique doit mentionner lâabsence de modification pathologique ou thĂ©rapeutique depuis la derniĂšre consultation ou Ă lâinverse les Ă©lĂ©ments conduisant au report de lâintervention. Interruption volontaire de grossesse et stĂ©rilisation Ă visĂ©e contraceptive RĂ©alisation dâune anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale chez une mineure sans autorisation parentale Le dossier dâanesthĂ©sie doit permettre de sâassurer que le mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur â a procĂ©dĂ© Ă la vĂ©rification de la trace Ă©crite dans le dossier mĂ©dical des entretiens fixĂ©s par la loi â sâest assurĂ© de la prĂ©sence lors de la consultation de la personne majeure de son choix qui lâaccompagne. Le nom de cette personne est notĂ© sur le dossier de consultation ainsi que la mention des informations sur lâanesthĂ©sie faite en sa prĂ©sence et sur son rĂŽle Ă jouer auprĂšs des parents en cas de complications. StĂ©rilisation Ă visĂ©e contraceptive la date de la premiĂšre consultation dâanesthĂ©sie doit ĂȘtre retrouvĂ©e dans le dossier dâanesthĂ©sie. Le dossier dâanesthĂ©sie doit ĂȘtre complĂ©tĂ© par une deuxiĂšme consultation dans les jours prĂ©cĂ©dents lâintervention. RĂ©fĂ©rences SFAR Ă consulter â Fiche dâInformation MĂ©dicale aux patients sur lâanesthĂ©sie. SFAR â janvier 98 â Information prĂ©transfusionnelle proposition de la SFAR mars 1999. Fiches selon circulaire du secrĂ©tariat dâĂ©tat Ă la santĂ© n° 98/231 du 9 avril 1998 â Information du patient sur lâanalgĂ©sie pĂ©riinterventionnelle. ComitĂ© Douleur â janvier 99 â Information mĂ©dicale sur lâanalgĂ©sie pĂ©ridurale en obstĂ©trique. ComitĂ© Vie professionnelle â Groupe ObstĂ©trique, dĂ©cembre 1998 â Fiche dâinformation aux parents avant anesthĂ©sie de leur enfant â Les consultations prĂ©anesthĂ©siques dĂ©localisĂ©es et consultations prĂ©anesthĂ©siques pour anesthĂ©sies itĂ©ratives et rapprochĂ©es. SFAR 2001 â La loi du 4 juillet 2001 relative Ă lâinterruption volontaire de grossesse et Ă la contraception rĂ©ponse de la SFAR Ă ses membres â 2001 â PrĂ©vention du risque allergique peranesthĂ©sique -Recommandations pour la pratique clinique 2001 4 â La pĂ©riode per anesthĂ©sique La survenue dâune complication secondaire Ă lâacte anesthĂ©sique est de plus en plus mal acceptĂ©e, surtout pour les patients considĂ©rĂ©s a priori Ă risque faible. La survenue dâun accident est souvent perçue comme un Ă©vĂ©nement rĂ©sultant dâune dĂ©faillance technique, dâune erreur de jugement ou dâun trouble de la vigilance. Le dossier dâanesthĂ©sie doit donc faire la preuve que tout a Ă©tĂ© mis en place pour assurer la sĂ©curitĂ© du patient Ă travers une surveillance rigoureuse et un protocole dâanesthĂ©sie prĂ©cis. La rĂ©glementation et les recommandations de la SFAR notamment dictent les exigences en matiĂšre de recueil des informations per anesthĂ©siques. Aspects rĂ©glementaires et recommandations professionnelles DĂ©cret 94-1050 du 5 dĂ©cembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des Ă©tablissements de santĂ© en ce qui concerne la pratique de lâanesthĂ©sie et modifiant le Code de la SantĂ© Publique. Les moyens nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation de lâanesthĂ©sie doivent permettre dâassurer â Le contrĂŽle continu du rythme cardiaque et du tracĂ© Ă©lectrocardioscopique â La surveillance de la pression artĂ©rielle â Le contrĂŽle continu du dĂ©bit de lâoxygĂšne administrĂ© et de la teneur en oxygĂšne du mĂ©lange gazeux inhalĂ© â De la saturation du sang en oxygĂšne â Des pressions, des dĂ©bits ventilatoires, de la concentration en gaz carbonique expirĂ© chez le patient intubĂ© Le protocole dâanesthĂ©sie ainsi que lâintĂ©gralitĂ© des informations recueillies lors de lâintervention et lors de la surveillance continue post interventionnelle sont transcrits dans un document classĂ© au dossier mĂ©dical du patient. Il en est de mĂȘme des consignes donnĂ©es au personnel qui accueille le patient en secteur dâhospitalisation. Elles font Ă©galement lâobjet dâune transmission Ă©crite. Recommandations concernant la surveillance des patients en cours dâanesthĂ©sie SFAR â janvier 1994 Tout acte dâanesthĂ©sie donne lieu Ă lâĂ©tablissement dâune fiche dâanesthĂ©sie sur laquelle sont consignĂ©s les principaux Ă©lĂ©ments de lâexamen prĂ©interventionnel, la prĂ©mĂ©dication, les donnĂ©es de la surveillance peranesthĂ©sique, les temps opĂ©ratoires, les mĂ©dicaments et les produits sanguins administrĂ©s, les gestes associĂ©s accĂšs vasculaires, intubation trachĂ©ale, rĂ©glages du ventilateur. Pour lâanesthĂ©sie locorĂ©gionale sont notĂ©s la technique utilisĂ©e, le site de ponction, le type de matĂ©riel, les caractĂ©ristiques du bloc. Les noms des personnes ayant assurĂ© lâexamen prĂ©interventionnel, lâanesthĂ©sie et la surveillance du rĂ©veil sont aussi notĂ©s. En cas dâaccident ou dâincident, un rapport Ă©crit est ajoutĂ©. Le recueil des donnĂ©es de la pĂ©riode peranesthĂ©sique concerne la surveillance issue du monitorage, et les prescriptions, les diagnostics dâincidents ou dâaccidents, la trace de lâanalyse des risques rĂ©alisĂ©e avant la prise dâune dĂ©cision importante. Lâarticle 4 de lâarrĂȘtĂ© du 3 octobre 1995 relatif aux modalitĂ©s dâutilisation et de contrĂŽle des matĂ©riels et dispositifs mĂ©dicaux utilisĂ©s en anesthĂ©sie fait obligation de vĂ©rifier leur Ă©tat et leur fonctionnement avant le dĂ©but de chaque programme interventionnel et de chaque anesthĂ©sie si une partie du matĂ©riel est changĂ© ou si une autre Ă©quipe anesthĂ©sique prend le relais. Cette procĂ©dure de vĂ©rification doit faire lâobjet dâune trace Ă©crite, contresignĂ©e par le mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur. Cette transmission des informations est indispensable pour les utilisateurs suivants et les techniciens assurant lâentretien. Les recommandations de la SFAR » concernant lâappareil dâanesthĂ©sie et sa vĂ©rification avant utilisation proposent une procĂ©dure type de vĂ©rification » pour les appareils ne disposant pas de checklist ou quand celle-ci ne porte pas sur des systĂšmes anesthĂ©siques particuliers . Une liste indicative des principaux items Ă recueillir pendant cette pĂ©riode est rapportĂ©e dans les tableaux suivants. Les items en caractĂšres gras sont considĂ©rĂ©s comme indispensables. Acquisition automatique des paramĂštres de monitorage Le recueil automatisĂ© des paramĂštres sur support papier est une fonctionnalitĂ© disponible Ă©ventuellement en option sur la plupart des appareils de monitorage du marchĂ©. Cette solution technique est fiable, peu coĂ»teuse et intĂ©ressante ; elle peut constituer un choix judicieux pour amorcer une dĂ©marche qualitĂ© de la gestion de lâinformation en anesthĂ©sie mais ne peut en aucun cas ĂȘtre assimilĂ©e Ă une feuille informatisĂ©e de surveillance en anesthĂ©sie. Avantages Recueil automatique et impression » mains libres . Valeurs numĂ©riques retranscrites en fonction de la chronologie des Ă©vĂšnements. Valeurs plus objectives. FiabilitĂ© des donnĂ©es . Solution Ă©conomique. InconvĂ©nients Pas dâidentification systĂ©matique du patient sur les documents. Pas de connexion avec les systĂšmes dâinformation Pas de sauvegarde automatique des donnĂ©es DĂ©fauts dâimpression possibles en lâabsence de vĂ©rification systĂ©matique. DifficultĂ©s possibles dâarchivage Les paramĂštres indispensables Ă lâimpression sont Fc, PA, SpO2, FiO2, EtCO2, concentration en halogĂ©nĂ©s Horaires RĂ©fĂ©rences SFAR Ă consulter â Indications de la curarisation en anesthĂ©sie. ConfĂ©rence de consensus juillet 1999. â Antibioprophylaxie de lâadulte en milieu chirurgical. ConfĂ©rence de consensus actualisation mars 1999. â Utilisation des globules rouges pour la compensation des pertes sanguines en chirurgie de lâadulte. ConfĂ©rence de consensus dĂ©cembre 1993. â Utilisation de la sonde de Swan-ganz en anesthĂ©sie-rĂ©animation. Expertise collective 1996 â CathĂ©tĂ©risme artĂ©riel et mesure non invasive de la pression artĂ©rielle en anesthĂ©sie rĂ©animation de lâadulte. ConfĂ©rence dâexperts 1994. 5 â La surveillance post interventionnelle La pĂ©riode du rĂ©veil correspond Ă la disparition progressive des effets rĂ©siduels des agents de lâanesthĂ©sie et lâapparition des consĂ©quences de lâacte chirurgical. La surveillance post interventionnelle et post anesthĂ©sique immĂ©diate est obligatoirement effectuĂ©e dans une structure dĂ©diĂ©e Ă cette pĂ©riode et effectuĂ©e par un personnel qualifiĂ©. La qualitĂ© de cette surveillance clinique et instrumentale est un Ă©lĂ©ment de la sĂ©curitĂ© post anesthĂ©sique. Les Ă©lĂ©ments de cette surveillance font lâobjet dâun recueil spĂ©cifique dans le dossier dâanesthĂ©sie. Les prescriptions post interventionnelles, de surveillance Ă distance de lâanesthĂ©sie et dâexamens paracliniques, destinĂ©es au secteur dâaccueil du patient Ă sa sortie de SSPI assurent la continuitĂ© des soins. Le dĂ©cret n° 94-1050 du 5 dĂ©cembre 1994 dĂ©crit avec prĂ©cision lâorganisation et le fonctionnement de la surveillance continue post interventionnelle. Lâarticle D 712-50 de ce dĂ©cret prĂ©cise que lâintĂ©gralitĂ© des informations recueillies lors de la surveillance continue post interventionnelle est transcrite dans un document classĂ© dans le dossier mĂ©dical du patient. Il en est de mĂȘme » des consignes donnĂ©es au personnel qui accueille le patient dans le secteur dâhospitalisation » qui font Ă©galement lâobjet dâune transmission Ă©crite. Les principaux items de cette surveillance sont rassemblĂ©s dans le document ci-aprĂšs. RĂ©fĂ©rences SFAR Ă consulter â Recommandations concernant la surveillance et les soins post anesthĂ©siques â Recommandations concernant lâanesthĂ©sie du patient ambulatoire â Septembre 90 â Attitude pratique pour la prise en charge de la douleur postinterventionnelle. Groupe dâexperts 1999 â Prise en charge de la douleur post interventionnelle chez lâadulte et lâenfant. ConfĂ©rence de consensus dĂ©cembre 1997 6 â La pĂ©riode post interventionnelle Ce chapitre aborde le rĂŽle du mĂ©decin anesthĂ©siste-rĂ©animateur dans les suites opĂ©ratoires et lors de la sortie du patient. Les modalitĂ©s de transfert de la salle de surveillance post-interventionnelle vers les secteurs dâhospitalisation sont aussi dĂ©taillĂ©es. Aspects rĂ©glementaires et recommandations professionnelles Les dispositions rĂ©glementaires ne prĂ©cisent pas le rĂŽle du MAR au sein des services chirurgicaux ou des secteurs interventionnels endoscopie, radiologie. Le dĂ©cret n° 94-1050 du 5 dĂ©cembre 1994 Lâarticle D 712-50 prĂ©cise que les » âŠconsignes donnĂ©es au personnel qui accueille le patient dans le secteur dâhospitalisation » font lâobjet dâune transmission Ă©crite. Le dĂ©cret n° 92-1102 du 2 octobre 1992 Lâarticle D 712-33 prĂ©cise que » âŠchaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son dĂ©part de la structure. Ce bulletin, signĂ© par lâun des mĂ©decins de la structure, mentionne lâidentitĂ© des personnels mĂ©dicaux ayant participĂ© Ă lâintervention, les recommandations sur les conduites Ă tenir en matiĂšre de surveillance postinterventionnelle ou anesthĂ©sique et les coordonnĂ©es de lâĂ©tablissement de santĂ© assurant la permanence et la continuitĂ© des soins . Recommandations concernant les relations entre les anesthĂ©sistes rĂ©animateurs, chirurgiens et autres spĂ©cialistes ou professionnels de santĂ© Ordre National des MĂ©decins â 2001 Lorsque lâopĂ©rĂ© retourne en secteur dâhospitalisation, il sĂ©journe dans un service sous la responsabilitĂ© dâun chirurgien. Celui-ci est responsable des suites opĂ©ratoires, mais le rĂšglement interne de lâĂ©tablissement ou du service doit prĂ©ciser les procĂ©dures Ă suivre en cas dâĂ©vĂ©nement inopinĂ© ou de complication tardive. AnesthĂ©sistes-rĂ©animateurs et chirurgiens interviennent chacun dans leur domaine de compĂ©tence mais, en situation dâurgence, la diligence exclut quâun mĂ©decin se retranche derriĂšre sa spĂ©cialitĂ© pour sâexonĂ©rer de sa mission dâassistance en cas de complication post-interventionnelle quelle quâen soit la nature. Le manuel dâaccrĂ©ditation des Ă©tablissements de santĂ© comprend 15 rĂ©fĂ©rences rĂ©servĂ©es Ă la prise en charge du patient au dĂ©cours dâactivitĂ©s interventionnelles. Il invite les diffĂ©rents professionnels intervenant auprĂšs du patient Ă rĂ©partir clairement de façon consensuelle et par Ă©crit le rĂŽle et les responsabilitĂ©s de chacun. Ce chapitre fait donc implicitement rĂ©fĂ©rence â aux chartes de fonctionnement rĂ©fĂ©rence 8 â Ă lâĂ©tablissement de protocoles diagnostiques et thĂ©rapeutiques rĂ©fĂ©rence 14 â et Ă lâĂ©valuation de ces protocoles rĂ©fĂ©rence 15. ModalitĂ©s de transfert Le transfert des patients de la SSPI vers le service dâaccueil doit ĂȘtre adaptĂ© Ă lâĂ©tat du patient vers une unitĂ© de soins intensifs ou de rĂ©animation moyens surveillance souhaitable accompagnement mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur ou personnel infirmier vers un service dâhospitalisation moyens pas de monitorage accompagnement personnel non soignant RĂŽle du mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur dans les suites interventionnelles Les dispositions rĂ©glementaires ou lĂ©gales sur le rĂŽle du mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur, dans les suites interventionnelles, au sein des services de soins se font dans le cadre dâune action coordonnĂ©e des diffĂ©rents praticiens impliquĂ©s dans la prise en charge du patient. Elle doit faire lâobjet dâune concertation entre les mĂ©decins intervenant au sein dâune mĂȘme unitĂ© fonctionnelle. Ce consensus sera formalisĂ© par un document Ă©crit et cosignĂ© qui Ă©dicte les rĂšgles de fonctionnement, lesquelles prĂ©cisent clairement â les champs de responsabilitĂ© et dâintervention de chacun des acteurs mĂ©dicaux pour ce qui concerne lâexercice de la » mĂ©decine pĂ©ri-interventionnelle » et de sa mise en application les protocoles thĂ©rapeutiques encadrent les modalitĂ©s de mise en route, de modification, dâarrĂȘt ou de surveillance des traitements ou des actes techniques⊠â les modalitĂ©s de communication et de relais entre les diffĂ©rents intervenants mĂ©dicaux et la hiĂ©rarchie dâintervention en cas dâinteraction dans un mĂȘme domaine ; les prescriptions figurent sur un document commun. â la durĂ©e de la pĂ©riode dâintervention du mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur dans le service de soins. Il est souhaitable que ces documents soient validĂ©s par les instances de lâĂ©tablissement. CME ou CCM Dans tous les cas, il est Ă©vident que chaque fois quâun mĂ©decin anesthĂ©siste rĂ©animateur est appelĂ© au chevet dâun patient lors de la pĂ©riode postinterventionnelle, il laissera un compte-rendu Ă©crit de son intervention ; la transmission infirmiĂšre ne peut pas le remplacer. Enfin, la ou les visites postinterventionnelles sont lâoccasion dâinformer le patient des Ă©vĂ©nements notables survenus pendant la pĂ©riode pĂ©riinterventionnelle transfusion sanguine, Ă©vĂ©nements indĂ©sirables, etcâŠ. Principaux items du suivi postinterventionnel RĂ©fĂ©rences SFAR Ă consulter â Information du patient sur lâanalgĂ©sie pĂ©riinterventionnelle. ComitĂ© Douleur â janvier 99 â Recommandations concernant lâanesthĂ©sie du patient ambulatoire. Septembre 90 â Attitude pratique pour la prise en charge de la douleur postinterventionnelle. Groupe dâexperts 1999 â Prise en charge de la douleur post interventionnelle chez lâadulte et lâenfant. ConfĂ©rence de consensus dĂ©cembre 1997 7 â Le compte rendu anesthĂ©sique Aspects rĂ©glementaires et recommandations professionnelles Le compte rendu anesthĂ©sique nâest pas explicitement citĂ© dans les textes officiels art R 710-2-2 du code de la SantĂ© Publique parmi les documents Ă©tablis au moment de lâadmission et durant le sĂ©jour. En pratique, et selon les moyens de lâĂ©tablissement ou de la structure, il ne peut ĂȘtre possible de rĂ©aliser un compte rendu pour chaque patient. Il apparaĂźt cependant nĂ©cessaire de le faire lors de tout incident ou accident pĂ©riinterventionnelle ainsi quâĂ la demande du patient et/ou de son mĂ©decin traitant. Au sein du rĂ©fĂ©rentiel ANAES Dossier du Patient DPA, la rĂ©fĂ©rence 5 prĂ©cise que le contenu du dossier du patient permet dâassurer la coordination de la prise en charge entre professionnels et entre secteurs dâactivitĂ©. Le critĂšre 5g Ă©voque un document Ă©crit permettant la continuitĂ© de la prise en charge. Il importe de distinguer le compte rendu anesthĂ©sique des patients pris en charge dans le cadre dâune structure ambulatoire. Le dĂ©cret n° 92-1102 du 2 octobre 1992 relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles doivent satisfaire les structures de soins alternatives Ă lâhospitalisation mentionnĂ©es Ă lâarticle L. 712-2 du code de la santĂ© publique en application de lâarticle L. 712-9 3o de ce mĂȘme code Ă©nonce que » chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son dĂ©part de la structure. Ce bulletin, signĂ© par lâun des mĂ©decins de la structure, mentionne lâidentitĂ© des personnels mĂ©dicaux ayant participĂ© Ă lâintervention, les recommandations sur les conduites Ă tenir en matiĂšre de surveillance postinterventionnelle ou anesthĂ©sique et les coordonnĂ©es de lâĂ©tablissement de santĂ© assurant la permanence et la continuitĂ© des soins . Le contenu du compte rendu anesthĂ©sique pourrait comprendre â outre les renseignements administratifs, â les conclusions de la consultation prĂ© anesthĂ©sique prĂ©cisant en particulier lâinformation fournie au patient â le dĂ©roulement de lâacte anesthĂ©sique retenant en particulier les incidents et accidents Ă©ventuels â les principaux Ă©lĂ©ments de la surveillance postanesthĂ©sique immĂ©diate incluant les critĂšres de sortie de la SSPI â les prescriptions Ă©tablies Ă la sortie du patient â le signalement des incidents, accidents ou complications de la pĂ©riode postinterventionnelle â une conclusion gĂ©nĂ©rale Lorsque le patient a bĂ©nĂ©ficiĂ© de soins postinterventionnels prolongĂ©s par lâĂ©quipe dâanesthĂ©sie rĂ©animation, le compte-rendu est joint. Devenir de ce document Il pourrait ĂȘtre le mĂȘme que celui des autres documents Ă©tablis Ă la fin de chaque sĂ©jour hospitalier, câest Ă dire » adressĂ© au praticien que le patient ou son reprĂ©sentant lĂ©gal aura dĂ©signĂ© afin dâassurer la continuitĂ© des soins . Il est Ă©galement » Ă©tabli des doubles de ces mĂȘmes documents qui demeurent dans le dossier du patient . Dans le cadre de lâanesthĂ©sie ambulatoire, un document doit ĂȘtre remis au patient lors de sa sortie Art. D. 712-33 du DĂ©cr. n° 92-1102 du 2 octobre 1992. Lâarchivage informatique de ce document apparaĂźt aujourdâhui indispensable. Un document personnalisĂ© » carte dâanesthĂ©sie peut Ă©galement ĂȘtre remis au patient, notifiant en particulier les Ă©ventuels problĂšmes rencontrĂ©s et pouvant ĂȘtre source dâincidents ou dâaccidents lors dâanesthĂ©sies ultĂ©rieures rĂ©actions allergiques, intubation difficile etcâŠ. 8 â Le dossier anesthĂ©sique informatisĂ© GĂ©nĂ©ralitĂ©s et conseils pour une dĂ©marche de lâinformatisation Le dossier dâanesthĂ©sie informatisĂ© sâarticule autour de 2 piliers principaux qui doivent fonctionner en rĂ©seau pour ĂȘtre complĂ©mentaires le pĂŽle consultation dâanesthĂ©sie avec toutes les aides et fonctionnalitĂ©s bureautiques nĂ©cessaires. le pĂŽle bloc opĂ©ratoire-SSPI avec toutes les fonctionnalitĂ©s feuille dâanesthĂ©sie, acquisitions automatiques, aides aux prescriptions post-interventionnelles. Lâinformatisation globale du dossier dâanesthĂ©sie a pour but la vision synthĂ©tique de la consultation dâanesthĂ©sie; de rendre disponible en tout lieu et Ă toute heure lâinformation nĂ©cessaire Ă une bonne pratique anesthĂ©sique de qualitĂ©; lâacquisition en continu des donnĂ©es Ă©mises en per et postinterventionnel par les diffĂ©rents moniteurs et ventilateurs; de hiĂ©rarchiser et permettre la validation de lâinformation recueillie, la rendant ainsi pertinente; lâobjectivitĂ© du recueil des donnĂ©es, en Ă©liminant la subjectivitĂ© de la transcription manuelle; de diminuer la charge de travail en accompagnant le mĂ©decin anesthĂ©siste dans sa dĂ©marche de collecte et de partage de lâinformation, lui permettant de consacrer plus de temps Ă la prise en charge mĂ©dicale de son patient. CritĂšres de choix dĂ©terminants pour la consultation dâanesthĂ©sie informatisĂ©e saisie fluide et intuitive des donnĂ©es classĂ©es par grands thĂšmes eux-mĂȘmes hiĂ©rarchisĂ©s de façon utile Ă©dition simple de tous les formulaires ou ordonnances nĂ©cessaires prĂ©sentation synthĂ©tique dâensemble Ă lâĂ©cran existence de menus dĂ©roulants ou listes de choix prĂ©existants suffisants pour une utilisation immĂ©diate, sans paramĂ©trage initial obligatoire possibilitĂ©s de personnalisation suffisantes transfert automatique de toutes les donnĂ©es requises dans la feuille dâanesthĂ©sie informatisĂ©e temps de consultation infĂ©rieur ou Ă©gal Ă la consultation » papier CritĂšres de choix dĂ©terminants pour la rĂ©alisation dâune feuille dâanesthĂ©sie informatisĂ©e, trois facteurs sont essentiels La maitrĂźse des processus dâacquisition Elle reprĂ©sente lâĂ©tape la plus difficile, en raison dâune double contrainte ; que lâacquisition puisse se faire Ă partir de moniteurs et ventilateurs de marques diffĂ©rentes ; que la configuration soit totalement transparente pour lâutilisateur. La continuitĂ© dâacquisition pour un patient donnĂ© doit naturellement ĂȘtre rĂ©alisĂ©e quel que soit lâenvironnement technique. Les solutions pour y parvenir peuvent ĂȘtre logicielles, ou mixtes logicielle et multiplexeur. Lâinterface homme-machine Se doit dâĂȘtre souple, performante, intuitive, adaptĂ©e Ă nos contraintes professionnelles. Le traitement des donnĂ©es â En salle dâopĂ©ration la prĂ©sentation se doit dâĂȘtre claire, synthĂ©tique, personnalisable, hiĂ©rarchisĂ©e de maniĂšre structurĂ©e ; la visualisation doit permettre une analyse dâensemble, toutes les associations paramĂ©triques Ă©tant possibles. â Au secrĂ©tariat les informations recueillies sur le serveur doivent ĂȘtre structurĂ©es de maniĂšre Ă y avoir accĂšs facilement suivant des clefs de recherche. Elles doivent ĂȘtre disponibles sous des formats permettant leur manipulation et leur exploitation par dâautres logiciels utilisĂ©s dans les domaines graphiques, statistique ou de gestion et pouvant tourner sous dâautres systĂšmes dâexploitation. Cette extraction de donnĂ©es est essentielle aux fins dâĂ©valuation et de suivi. Cette ouverture doit permettre un traitement simple et souple de lâinformation, sans le recours dâun informaticien. ElĂ©ments du cahier des charges du dossier anesthĂ©sique informatisĂ© GĂ©nĂ©ralitĂ©s Doit couvrir les trois phases prĂ©, per et post interventionnelle de lâacte anesthĂ©sique jusquâĂ la sortie du patient de la SSPI. Doit rĂ©pondre aux obligations lĂ©gales, rĂ©glementaires et aux recommandations de la SFAR. Doit pouvoir ĂȘtre accessible en tout lieu et Ă toute heure, lisible, pertinent, actualisĂ© et partagĂ©. Doit permettre lâidentification des donnĂ©es patients » sans risque dâerreur, faciliter le recueil de donnĂ©es pour les soins, la recherche, lâenseignement, lâaccrĂ©ditation, la dĂ©marche qualitĂ©, la gestion des risques et les procĂ©dures mĂ©dico-juridiques. Le systĂšme doit ĂȘtre organisĂ© en rĂ©seau ou susceptible de lâĂȘtre indĂ©pendamment de lâarchitecture informatique retenue nĂ©anmoins, lâarchitecture rĂ©seau doit ĂȘtre conforme aux standards de lâindustrie informatique. Lâinterconnexion avec le systĂšme dâinformation hospitalier doit ĂȘtre possible et transparente pour lâutilisateur final acceptation des principales normes pour lâinteropĂ©rabilitĂ© entre le systĂšme et les bases de donnĂ©es. LâaccĂšs au dossier informatique anesthĂ©sique doit ĂȘtre protĂ©gĂ© et hiĂ©rarchisĂ©. Il doit ĂȘtre consultable en tout lieu et Ă tout moment. Un dossier ne peut ĂȘtre clĂŽturĂ© que sâil y a fusion entre les 3 pĂ©riodes anesthĂ©siques prĂ©, per et post-interventionnelle, quâune fois les items rendus obligatoires remplis. Lâinterface doit ĂȘtre conviviale, rapide et prĂ©cise. La nature de lâinterface doit ĂȘtre adaptĂ©e aux diffĂ©rentes phases du recueil des donnĂ©es. La visualisation des donnĂ©es sous diffĂ©rentes formes doit ĂȘtre possible. La tĂ©lĂ©consultation du dossier anesthĂ©sique per interventionnelle doit ĂȘtre possible Ă partir dâun autre poste quelle que soit sa localisation autre salle dâopĂ©ration / SSPI / âŠ. Le transfert vers la salle de SSPI, en fin dâintervention doit ĂȘtre possible, afin quâune vue synoptique de lâensemble de la pĂ©riode per interventionnelle soit effective. Le regroupement des donnĂ©es lâensemble des donnĂ©es paramĂštres physiologiques, drogues, Ă©vĂšnements per interventionnelles doivent ĂȘtre Ă disposition du MĂ©decin AnesthĂ©siste RĂ©animateur sur le mĂȘme support de visualisation, afin de lui faciliter lâexpertise Ă un moment donnĂ© dâune situation donnĂ©e analyse de cohĂ©rence. Lâinterface utilisateur Se doit de respecter quelques principes ergonomiques La compatibilitĂ© avec lâenvironnement de lâutilisateur, le principe de compatibilitĂ© repose sur le fait que les transferts dâinformation seront dâautant plus rapides et efficaces que le re-codage dâinformation est rĂ©duit et se calque sur le contexte dâutilisation habituel supports papiers rencontrĂ©s, vocabulaire employĂ©. La concision le principe de concision repose sur lâexistence de limites en mĂ©moire Ă court terme de lâopĂ©rateur humain. Il convient donc de rĂ©duire la charge mnĂ©sique des utilisateurs. Lâapplication de ce principe consiste Ă Ă©viter Ă lâutilisateur de mĂ©moriser et de visualiser des informations trop longues et Ă rĂ©duire les niveaux dâencombrement visuel Ă lâĂ©cran. La flexibilitĂ© est une exigence liĂ©e Ă lâexistence de variation au sein de la population des utilisateurs. Il est souhaitable que le logiciel comporte diffĂ©rents niveaux et quâil prenne en compte lâacquisition dâexpĂ©rience des utilisateurs. La configuration personnalisĂ©e dâun poste selon ses habitudes, la nature de lâacte ou la possibilitĂ© dâemprunter des raccourcis pour effectuer la mĂȘme tĂąche peut imager le principe. Le retour dâinformation et le guidage la nĂ©cessitĂ© du retour dâinformation repose sur lâinfluence de la connaissance du rĂ©sultat sur la qualitĂ© de la performance. Les rĂ©sultats de lâaction de lâutilisateur doivent toujours ĂȘtre rĂ©percutĂ©s de façon explicite. Ce dernier doit toujours savoir oĂč il se trouve au sein des Ă©crans et ce qui a Ă©tĂ© fait. Tous les Ă©crans doivent ĂȘtre explicites quant Ă ces deux points. La charge informationnelle de lâutilisateur la prise en compte de la charge informationnelle de lâutilisateur est essentielle dans la mesure oĂč la probabilitĂ© dâerreur humaine augmente dans les situations Ă charges Ă©levĂ©es. Il faut minimiser le nombre dâopĂ©rations Ă effectuer par lâutilisateur ainsi que les temps de traitements de lâinformation. Le contrĂŽle explicite le principe de contrĂŽle explicite signifie que mĂȘme si câest le logiciel qui a le contrĂŽle, lâinterface doit apparaĂźtre comme Ă©tant sous contrĂŽle de lâutilisateur et surtout nâexĂ©cuter des opĂ©rations quâĂ la suite dâactions explicites de lâutilisateur. La gestion des erreurs. Il est indispensable de fournir aux utilisateurs des moyens de corriger leurs propres erreurs. Le systĂšme doit rĂ©duire les occasions propices Ă lâerreur, augmenter la capacitĂ© de lâutilisateur Ă dĂ©tecter ses propres erreurs et fournir des moyens simples et faciles de correction. LâhomogĂ©nĂ©itĂ© repose sur le fait que la prise de dĂ©cision, le choix dâun item ou dâun Ă©cran peuvent se rĂ©pĂ©ter de façon dâautant plus satisfaisante que lâenvironnement est constant. Cela signifie que dâun Ă©cran Ă lâautre les points de repĂšre ou dâaction sont toujours situĂ©s aux mĂȘmes endroits. Dans tous les cas, le dossier anesthĂ©sique informatisĂ© ne peut correspondre Ă la disparition du dossier papier. La consultation prĂ©anesthĂ©sique InformatisĂ©e en salle de consultation ou au lit du patient, Lâinterface ne doit pas ĂȘtre une gĂȘne Ă la relation mĂ©decin / patient, Lâinterface doit ĂȘtre paramĂ©trable en fonction des conditions dâexercice Public, PrivĂ©âŠ, en fonction de la nature des actes chirurgicaux et spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales pratiquĂ©es, en fonction de la gĂ©ographie des lieux et de lâorganisation du service, en fonction de chacun des mĂ©decins anesthĂ©sistes appelĂ©s Ă intervenir. La saisie, quelquâen soit le mode existant ou Ă venir clavier, souris, Ă©cran tactile, crayon optique, code barre⊠ne doit pas ĂȘtre plus lente que lâĂ©criture conventionnelle. Les donnĂ©es doivent pouvoir ĂȘtre organisĂ©es en fonction des mĂ©thodes de travail de chaque mĂ©decin anesthĂ©siste ou groupe de mĂ©decins anesthĂ©sistes. La nature de ces donnĂ©es doit rĂ©pondre aux recommandations de la SFAR, aux textes rĂ©glementaires et aux bonnes pratiques mĂ©dicales Evidence based Medecine. Consultable sous rĂ©serve dâaccĂšs autorisĂ©, en nâimporte quel point du rĂ©seau anesthĂ©sique ». Les donnĂ©es prĂ©-existantes dossier antĂ©rieur doivent ĂȘtre rĂ©cupĂ©rables, non modifiables et consultables. La rĂ©cupĂ©ration des donnĂ©es figĂ©es doit pouvoir enrichir le dossier actualisĂ©, indĂ©pendamment des donnĂ©es dâĂ©valuation du risque qui Ă©voluent avec le patient. Ainsi, le dossier prĂ©-interventionnel doit pouvoir ĂȘtre rempli, consultĂ© consultation dossier antĂ©rieur, modifiĂ© voir dossier antĂ©rieur, repris si lâopĂ©ration nâa pas eu lieu, les donnĂ©es de la prĂ©cĂ©dente feuille sont reprises et actualisĂ©es. Les donnĂ©es, dĂ©jĂ saisies par lâhĂŽpital au moment de lâadmission du patient, doivent pouvoir ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©es au moment de lâouverture dâun dossier de consultation identification, Ăąge, date de naissance, numĂ©ro dâidentification unique, sexeâŠ. Le dossier reprendra la liste et les recommandations du dossier papier. Le dossier doit sâaccompagner de lâĂ©dition automatique de lâordonnance des examens biologiques, complĂ©mentaires, des lettres de consultation spĂ©cialisĂ©e. Il devrait ĂȘtre possible dâaccĂ©der Ă des bases de donnĂ©es, tels le Vidal et InterfĂ©rences mĂ©dicamenteuses ou autres⊠Les connexions Ă un serveur dâidentitĂ©, de rĂ©sultats ou dâimages sont souhaitables mais fonction du degrĂ© dâinformatisation de lâĂ©tablissement de santĂ©. Lâensemble des donnĂ©es prĂ©-interventionnelles devrait pouvoir sâenrichir et enrichir le dossier mĂ©dical commun du patient. La pĂ©riode per interventionnelle En perinterventionnel, le dossier prĂ©interventionnel doit pouvoir ĂȘtre consultĂ©, enrichi, commentĂ©. En perinterventionnel, aucune donnĂ©e saisie Ă la consultation ne doit pouvoir ĂȘtre effacĂ©e. Toutes les donnĂ©es Ă©mises, par tous les appareils connectĂ©s au patient, doivent ĂȘtre recueillies automatiquement et sauvegardĂ©es dans la base de donnĂ©es patients » en temps rĂ©el. ventilateur, moniteur, pousse seringueâŠ. Le MĂ©decin AnesthĂ©siste RĂ©animateur MAR doit avoir la possibilitĂ© Ă tout instant dâafficher lâensemble des paramĂštres qui lui semble le plus pertinent. Les valeurs affichĂ©es peuvent avoir une rĂ©solution diffĂ©rente de leur frĂ©quence dâacquisition liĂ©e au protocole de communication du constructeur. Cette rĂ©solution doit ĂȘtre modifiable Ă tout instant Ă la demande du MAR ou de lâIADE. Les artĂ©facts ou Ă©lĂ©ments considĂ©rĂ©s comme tel ne doivent pas ĂȘtre effacĂ©s ni au moment de leur acquisition ni secondairement. Ils doivent cependant pouvoir ĂȘtre mentionnĂ©s comme tel par le tĂ©moin de lâĂ©vĂšnement MAR/IADE. Les alarmes de chacun des appareils TĂ©lĂ©chargement Attention fichiers volumineux, plusieurs minutes de tĂ©lĂ©chargement avec un modem 56 k. Partagez ce contenu sur les rĂ©seaux sociaux Page load link Aller en haut
Notrecontributeur Emma a fait un travail de recherche le 13/12/2015 Ă 13h12 en centralisant tout pour rĂ©pondre Ă la question comment avoir une carte de groupe sanguin. Ces ressources vont donc pouvoir vous aider car mĂȘme en 2022, comment avoir une carte de groupe sanguin est une question assez posĂ©e chez nos internautes, alors laissez vous
Si l'on n'est pas toujours compatibles entre donneurs et receveurs pour une greffe, c'est Ă cause du typage HLA. Un peu comme pour les groupes sanguins, cette spĂ©cification caractĂ©rise les cellules d'un individu. qui dĂ©termine notre typage HLA ?On pense souvent, Ă tort, qu'avoir le mĂȘme groupe sanguin et le mĂȘme rhĂ©sus que quelqu'un en attente de greffe suffit Ă pouvoir lui donner un organe. Pourtant, la rĂ©alitĂ© est un peu plus la maniĂšre des globules rouges liĂ©s Ă notre groupe sanguin, la plupart des autres cellules de notre corps ont une carte d'identitĂ© » propre le typage systĂšme HLA pour Human Leucocyte Antigen est dĂ©fini par des antigĂšnes, des molĂ©cules en lien avec le systĂšme immunitaire, prĂ©sentes Ă la surface de nos cellules et notamment de nos globules blancs. Ces antigĂšnes aident le systĂšme immunitaire Ă diffĂ©rencier ce qui appartient Ă l'organisme de ce qui lui est Ă©tranger. Ce systĂšme de reconnaissances est appelĂ© complexe majeur d'histocompatibilitĂ© CMH.Comme pour toute molĂ©cule de l'organisme, les antigĂšnes de nos cellules sont dĂ©terminĂ©s par des gĂšnes sur notre gĂšnes du systĂšme HLA sont rĂ©partis en deux groupes. Les gĂšnes de classe I dĂ©terminent des antigĂšnes prĂ©sents sur toutes les cellules Ă noyau de l'organisme et sont classĂ©s en trois groupes A, B et C. Les gĂšnes de classe II dĂ©finissent les antigĂšnes de certaines cellules du systĂšme immunitaire uniquement, et sont Ă©galement rĂ©partis en trois catĂ©gories. Le systĂšme est donc trĂšs complexe, mais une simple prise de sang suffit Ă dĂ©terminer le typage HLA d'une rĂ©ussite d'une greffe dĂ©pend de la compatibilitĂ© HLAToute cellule montrant le typage HLA d'une personne donnĂ©e appartient Ă cette personne. A l'inverse, n'importe quelle cellule ayant un HLA diffĂ©rent ou sans HLA sera considĂ©rĂ©e comme un intrus Ă dĂ©truire par le systĂšme ce sens, il est essentiel lors d'une greffe, que le donneur ait un typage HLA le plus proche possible du receveur, afin de diminuer au maximum le risque de le typage HLA sera proche, plus grande sera la rĂ©ussite de la greffe, car parfois le traitement antirejet ne suffit pas. En gĂ©nĂ©ral, il faut qu'au moins 6 Ă 10 antigĂšnes soient compatibles, l'idĂ©al Ă©tait une compatibilitĂ© de 6/6 ou de 10/10. Une greffe peut cependant ĂȘtre tentĂ©e avec une compatibilitĂ© moindre 5/6 ou 9/10.Comme la dĂ©termination du typage HLA est liĂ©e aux gĂšnes, c'est au sein d'une mĂȘme famille que l'on a le plus de chance de trouver deux personnes HLA-compatibles. Chacun des deux parents transmet une moitiĂ© de ses gĂšnes HLA Ă son enfant. Ainsi, au sein d'une fratrie, deux enfants peuvent ĂȘtre 100% compatibles s'ils ont reçu les mĂȘmes gĂšnes maternels et paternels. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre HLA semi-identiques s'ils n'ont que 50% des gĂšnes en commun, ou encore ĂȘtre complĂštement incompatibles. Comme cette compatibilitĂ© est trĂšs rare entre deux individus non apparentĂ©s une chance sur 40 000, les dĂ©lais d'attente de greffe sont trĂšs noter que puisque le typage HLA provient de l'hĂ©rĂ©ditĂ©, des mutations survenant sur les gĂšnes en cause peuvent ĂȘtre transmis Ă la descendance, qui pourra alors hĂ©riter d'une maladie auto-immune diabĂšte de type 1, sclĂ©rose en plaque, lupus....A lire aussi Groupe sanguin ce qui signifie cette classificationQu'est-ce que le rhĂ©sus du groupe sanguin ? Don d'organes un amendement pour augmenter le nombre de greffons disponibles Inscrivez-vous Ă la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s
Lesréponses du Dr Evelyne Marry, directrice du registre France Greffe de moelle - Agence de la biomédecine : "Pour définir la compatibilité, il faut faire une prise de sang et il faut analyser l'ADN qui se trouve dans les noyaux des cellules, et en particulier dans les globules blancs. On établit alors la carte génétique tissulaire des