LANUIT DES MORTS-VIVANTS est donc un chef-d'Ɠuvre incontournable du cinĂ©ma d'horreur et mĂȘme du cinĂ©ma tout court ! Car la critique sociale et raciale est tellement agressive et pertinente qu'on ne peut rabaisser cette Ɠuvre au simple statut de film d'horreur. Sans compter que, formellement, le film est Ă©galement exemplaire. Ne
Le programme de l'émission C'est Génial ! de ce lundi 15 août Présentation Cindya Izzarelli C'est génial - Le dossier Contrairement aux autres monstres classiques qui viennent du folklore ou de la littérature, la représentation du mort-vivant moderne vient... du cinéma?! Et de ce film en noir et blanc de 1968 ?La nuit des morts-vivants?» de George Romero. Ce film est génial et on vous explique pourquoi avec Louis Danvers, journaliste cinéma ainsi que Thomas Bauduret, traducteur, auteur et expert en cinéma de genre. Un dossier préparé par Gorian Delpùture. Manu Di Pietro pour sa séquence Face B » C'est génial - l'actu Focus sur l'exposition Le Grand Boom » avec Benjamin Schoos Dans cette exposition, découvrez des dessins, collages, peintures et installations évoquant le Métaverse wallon de 2132. Plus pas mal de surprises, pour enfin pénétrer l'ùme et l'univers multifacettes de l'iconoclaste ardent des visites guidées par l'artiste, une conférence exclusive sur l'influence du cinéma dans le Métaverse 2132 avec le cinéphile Dick Tomasovic aussi en Facebook Live, etc. Une expo explosive et non sans humour décapant, bien dans l'air du temps. A découvrir à la galerie Flux à LiÚge jusqu'au 30 août.
Affiche– NUIT DES MORTS VIVANTS (la) – Ressortie 40x55cm; Accueil / CinĂ©ma / Affiches / Affiche – NUIT DES MORTS VIVANTS (la) – Ressortie 40x55cm; CatĂ©gorie : Affiches. Affiche – NUIT DES MORTS VIVANTS (la) – Ressortie 40x55cm. Id Stock : 70243. 35,00 € Rupture de stock. Description. Titre original : NIGHT OF THE LIVING

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DĂ©couvrezdes commentaires utiles de client et des classements de commentaires pour La Nuit des Morts-Vivants 4k Ultra HD [Blu-Ray] sur Amazon.fr. Lisez des commentaires honnĂȘtes et non biaisĂ©s sur les produits de la part nos utilisateurs. AVIGNONLES HORAIRES format PDF LA GAZETTEĂ  tĂ©lĂ©charger au format PDF EN DIRECT D'U-BLOG Le blog des profondeurs...de champUN CINÉMA UTOPIA À TROYES DES NOUVELLES DU PETIT NOUVEAU Citoyens inconnus ou reconnus, journalistes indĂ©pendants, petites mains de l’ombre
 que serait-on sans vous ?Pour ceux qui auraient loupĂ© quelques Ă©pisodes entre deux festivals, deux confinements ou une dĂ©claration de Poutine, rembobinons l’histoire
L’action dĂ©bute en l’an 2019 aprĂšs JC, toute l... LA MÉNARDIÈRE Un habitat partagĂ© Ă  BĂ©rat, entre Toulouse et l’AriĂšgeC’est un rĂȘve, modeste et fou
 Parvenus Ă  l’ñge oĂč les clairons sonnent la retraite, une poignĂ©e de filles et de garçons se sont mis en tĂȘte d’inventer une alternative Ă  ce que la sociĂ©tĂ© propose Ă  ses vieux ne pas vivre seuls, ne pas finir dans une de ces horribles institutions oĂč il ne rest... Cannes, c’est plus ce que c’était !C’est tous les ans ou presque la mĂȘme rengaine. Cannes, ma bonne dame, c’est plus ce que c’était la sĂ©lection n’est vraiment pas terrible, le palmarĂšs est complĂštement naze, tout ça c’est copinage et compagnie, bref le festival part Ă  vau-l’eau
 Sauf ces deux derniĂšres annĂ©es, pour des raison... ROSMERTA, une belle aventure humaine Ă  Avignon, qui continue contre vents et Ă  une rĂ©quisition citoyenne en 2018, le lieu Rosmerta est nĂ© et depuis, il donne un toit Ă  prĂšs d’une quarantaine de jeunes mineurs isolĂ©s et des familles avec enfants en bas Ăąge. L’association qui le gĂšre, composĂ©e exclusivement de bĂ©nĂ©voles, aide prĂšs de 50 personnes sans aucun soutien des p... George A. ROMERO - USA 1969 1h36 VOSTF - avec Duane Jones, Judith O’Dea, Marilyn Eastman, Karl Hardman... ATTENTION ! Cette page est une archive ! Pour les amateurs, les vrais, une perle rare du fantastique en noir et blanc, une vraie La Nuit des morts vivants, le premier, le seul, l’unique, signĂ© George A. Romero, qui va revenir hanter les Ă©crans blancs de vos nuits noires... Ce film-lĂ  est culte, et il y a de quoi ! Un de ces midnight movies » qui ont tenu l’affiche des salles underground de New York pendant plus de vingt ans ! Il n’a pas pris une ride, et si vous ne devez voir qu’un film d’épouvante, n’hĂ©sitez pas une seconde, c’est celui-ci sinon rien. Pourtant pas d’effets spĂ©ciaux grandioses, un budget de trois euros six sous, des acteurs-copains quasiment amateurs, un tournage Ă©pisodique quand il y avait des fonds, des images en noir et blanc pour cause d’économie, ce n’était pas encore devenu une coquetterie de style. Raconter le film ne vous servirait pas Ă  grand-chose. Sachez seulement que cela dĂ©bute comme une farce d’un frĂšre facĂ©tieux Ă  sa sƓur un peu trouillarde, et que la blague vire au cauchemar... Les implications sont multiples, on peut y voir une parabole subversive sur l’AmĂ©rique d’en haut et celle d’en bas
 On peut aussi se rassasier d’interprĂ©tations psychanalytiques Ă  perte de vue... Mais on a le droit de sauter sur son fauteuil Ă  chaque fois qu’une main de mort vivant agrippe la blonde sƓurette, d’empoigner son voisin Ă  chaque nouvel assaut... La lĂ©gĂšretĂ© de la production donna au rĂ©alisateur une libertĂ© totale, ce qui nous vaut une fin des plus noire, sans concession. Il reste parmi les grands films de rĂ©fĂ©rence du cinĂ©ma fantastique. Accrochez-vous Ă  vos fauteuils, on commence They are coming to take you, Barbara... ! » A vos agendas le samedi 14 décembre prochain, c’est la 40è Nuit Fantastique, brrr.... Comme l’an dernier, on vous prépare de nombreuses suprises et Docteur F. vous concocte une programmation aux petits oignons.

Lachose aurait dĂ» sombrer dans l'oubli mais ce mĂ©trage oĂč la bande travaillera d'arrache-pied en engageant sa motivation, son matĂ©riel et son temps va donner LA NUIT DES MORTS-VIVANTS. Rien que le nom, avec le recul, sonne comme un coup de tonnerre tant le film est devenu Ă  prĂ©sent un classique du cinĂ©ma d'horreur ! Mais, comme nous avions

RĂ©digĂ© par Charly H. et publiĂ© depuis Overblog Suite Ă  un mouvement social m’ayant cloitrĂ© chez moi, je retrouve enfin le temps de venir m’attarder sur ce blog qui est le mien. Mais si c’est bien beau d’avoir du temps, encore me faudrait-il y trouver un sujet Ă  aborder ?! Et quoi d’autre de mieux pour le futur vĂ©gĂ©tarien en devenir dont je semble prendre la voie que de venir vous consacrer une semaine de cinĂ©ma consacrĂ©e Ă  ces morts-vivants avides de viande et chair fraiches que sont ces zombies anthropophages ? Pourquoi ? Pour vous prĂ©parer Ă  la sortie la semaine prochaine d’une certaine HORDE » française
 Mais ne prĂ©cipitons pas les choses et remontons le temps pour venir vous parler du film majeur de zombies/morts-vivants NIGHT OF THE LIVING DEAD » 1968 de George A. Romero Au-delĂ  du premier film de la saga des zombies qu’aurait achevĂ© l’an dernier avec DIARY OF THE DEAD SEQUEL » le grand – par sa taille et son talent – rĂ©alisateur George Andrew Romero, cette NUIT DES MORTS-VIVANTS » reste surtout un classique du cinĂ©ma, en gĂ©nĂ©ral et d’horreur en particulier. Film fondateur du genre aujourd’hui ultra-codifiĂ© du film de zombies , cette premiĂšre rĂ©alisation du jeune rĂ©alisateur de pubs et autres films d’entreprises n’est pas sans avoir influencĂ© une majeure partie des productions Ă  venir pour les quarante annĂ©es Ă  venir. Et mĂȘme si son histoire reste assez simple et que la qualitĂ© mĂȘme du film semble avoir pris un coup sur la gueule avec ces annĂ©es passant, nul cinĂ©phile ou amateur du genre ne peut nier son apport constructif et fondamental au cinĂ©ma de genre et Ă  l’Histoire du cinĂ©ma. Poursuivie par des morts-vivants, la jeune et blonde Barbara, venue se recueillir avec son frĂšre Johnny sur la tombe de leur mĂšre, parvient Ă  se refugier dans une vieille bĂątisse, oĂč Ă©paulĂ©e par Ben, elle va tenter de survivre en compagnie de parents et leur fille et d’un jeune couple
 N’ayant jamais cachĂ© s’ĂȘtre librement inspirĂ© du roman culte de Richard Matheson Je Suis une LĂ©gende » adaptĂ© une troisiĂšme fois au cinĂ©ma avec Will Smith dans le film de Francis Lawrence en 2007 , oĂč le dernier homme sur une Terre en proie aux vampires est devenu une lĂ©gende vivant reclus dans sa propre maison barricadĂ©e et selon ses stricts rĂšgles de survie, le scĂ©nariste dĂ©butant George Romero trouvera dans ce film sa propre voie dĂ©tournĂ©e pour adapter cette Ɠuvre littĂ©raire fantastique de 1954. Multipliant les survivants humains dans son synopsis, Romero n’en oubliera pas non plus de dĂ©multiplier ces morts ressuscitĂ©s assaillants cette vieille bĂątisse prĂšs de Pittsburgh, sa ville natale de Pennsylvanie. Ayant confiĂ© la scĂ©narisation de son script intitulĂ© Anubis » en rĂ©fĂ©rence au dieu Ă©gyptien du royaume des morts selon certaines sources Ă  son meilleur ami John Russo – qui se chargera aussi du montage avec lui et de la production du/de leur film mais peut-ĂȘtre reviendrons-nous sur ce cafouillage orthographique et amical Ă  travers leur maison de production The Latent Image – leur trame tiendra pourtant quelques diffĂ©rences notoires avec l’Ɠuvre et le hĂ©ros de Matheson, Robert Neville. Si dans le script Anubis » de Romero l’action se dĂ©roulait sur une journĂ©e une nuit ? Ă©galement et deux unitĂ©s de lieux occupaient les trois parties de celui-ci, le scĂ©nario réécrit Ă  quatre mains de Romero et Russo va concentrer l’action en une unitĂ© de temps et de lieu la plus effrayante nuit de survie dans le huis-clos d’une vieille baraque de Barbara et Ben !! Et lĂ  oĂč Robert Neville est un hĂ©ros organisĂ©, qui se barricade la nuit et chasse les vampires dormant dans des caves et cercueils le jour venu devenant Ă©galement un monstre si ce n’est le monstre dans ce monde altĂ©rĂ© en plus d’une lĂ©gende , Ben et ses compagnons d’infortunes seront loin d’en ĂȘtre, des hĂ©ros. MĂȘme si ce premier protagoniste principal afro-amĂ©ricain d’un film ce qui pourra avoir choquĂ© dans cette AmĂ©rique sĂ©grĂ©gationniste des sixties et accentuĂ© le cotĂ© contre-culturel et contestataire du film que des Ă©litistes et cinĂ©philes de gauche auront su hisser haut dans un paysage audiovisuel protestant contre la Guerre du Vietnam , qui est dĂ©cidĂ©, lui, Ă  dessouder un maximum de morts-vivants depuis ce salon, peut faire penser Ă  Robert Neville dans son organisation exĂ©cutrice, il n’en reste pas moins un Ă©goĂŻste peu hĂ©roĂŻque - comme les autres - lorsqu’il n’hĂ©site pas Ă  abattre de sang-froid son principal opposant, Harry Cooper, pour la possession de ce fusil !! Harry Cooper, qui s’il peut paraitre lĂąche et veule, ne veut que protĂ©ger sa femme et sa fille malade effrayĂ©es en se barricadant dans la cave, ce qui pour lui et le rĂ©alisateur serait la meilleure cachette bien que vĂ©ritable cul-de-sac Ă  cadavres sanglant sans issue de secours d’un point de vue tactique. Peut-ĂȘtre ce personnage antipathique et Ă©goĂŻste n’a-t’il pas quelque de chose d’un brin hĂ©roĂŻque lui aussi ? en se sacrifiant pour sa famille ? Que feriez-vous aussi pour protĂ©ger les vĂŽtres ? pourrais-je vous demander avant de vous renvoyer Ă  la rĂ©cente adaptation cinĂ©matographique de l’Ɠuvre littĂ©raire de Cormac McCarthy LA ROUTE » de John Hillcoat. Et c’est en ayant multipliĂ© ces survivants humains obligĂ©s de cohabiter sans pouvoir s’entraider que Romero et Russo va occuper une bonne partie de ces quatre-vingt-seize minutes de noir et blanc. Multipliant ainsi les raison Ă©goĂŻstes et personnelles qui poussent chacun Ă  vouloir survivre quitte Ă  les imposer Ă  son entourage, a contrario de ce Robert Neville littĂ©raire qui n’a qu’à obĂ©ir Ă  ses propres rĂšgles et codes, Romero ne fait que confirmer et mettre en scĂšne l’adage de Jean-Paul Sartre lui-mĂȘme mort plus que vivant en cette annĂ©e de commĂ©moration L’enfer, c’est les autres » dans sa piĂšce Huis Clos » bah tiens, comme par hasard – comme le citait Pascal Lafitte dans sa propre critique et analyse du film. Incapables de s’aider et de se comprendre dans une telle situation incroyable, ces sept survivants, Ă  l’image de l’humanitĂ© et contrairement Ă  l’élan de solidaritĂ© internationale que pourrait laisser croire le rĂ©cent drame haĂŻtien, vont se laisser dĂ©passer par ces Ă©vĂ©nements et eux-mĂȘmes, glissant petit Ă  petit vers une fin inĂ©vitable la destruction et fin de l’humanitĂ© !! Ben tuant Cooper pour la possession de ce fusil, le jeune Tom faisant exploser maladroitement la seule pompe Ă  essence qui aurait pu leur permettre de faire le plein afin de fuir en camion, la petite Karen Cooper contaminĂ©e s’attaquant et dĂ©vorant sa propre mĂšre scĂšne copiĂ©e dans une majoritĂ© des films de zombies dĂ©sormais dans cette cave oĂč Harry les a enfermĂ©, etc l’ennemi vient de l’intĂ©rieur ! Et si le message du film de George Romero peut sembler pessimiste, la fin Ă©cho d’acte raciste rĂ©siduel de ces sixties amĂ©ricaines ne fera que la confirmer encore plus et ce au-delĂ  du comique aujourd’hui involontaire de la situation votre serviteur pensant Ă  une projection en plein air dans le Parc de la Villette un Ă©tĂ© de 2002. Et Ă  travers cette anecdote, je trouve une transition pour revenir sur le cotĂ© kitsch voir usĂ© de ce film en noir et blanc sorti le 21 janvier 1970, il y a maintenant plus de quarante ans, en France . Et si je me permets de dire de ce film qu’il me parait usĂ© et kitsch pour ne pas dire dĂ©suet ce n’est pas que pour son 16mm en noir et blanc ou le peu ou prou d’effets spĂ©ciaux les morts-vivants n’étant que des figurants voire des membres du staff lĂ©gĂšrement maquillĂ©s alors qu’à l’origine George Romero avait dĂ©sirĂ© engager son pote Tom Savini, cĂ©lĂšbre responsable de maquillages et FX Ă  qui il confiera le remake en 1990, mais l’Oncle Sam Ă©tant plus rapide pour l’envoyer sous les drapeaux qui dĂ©coulent d’un tel budget minime 114 000 dollars accumulĂ©s difficilement auprĂšs de collectivitĂ©s locales par une bande de potes pour en rapporter plus de vingt millions sur trente ans d’exploitation mais aussi car, Ă  l’instar d’un ORANGE MECANIQUE » de Stanley Kubrick 1971 ou ce MASSACRE A LA TRONCONNEUSE » de Tobe Hooper qui dĂšs 1974 va lui aussi dĂ©finir les codes du survival redneck et boogeyman actuels , la violence, la peur et la frayeur que provoqua ce film indĂ©pendant chez nos parents ou grands-parents feraient aujourd’hui pleurer de rire un mĂŽme abreuvĂ© de japanimations violentes et autres bandes de viols et sĂ©questrations des tortures flicks ayant submergĂ© nos Ă©crans depuis les scandaleux succĂšs des sagas SAW » ou HOSTEL », oĂč la surenchĂšre d’effets spĂ©ciaux et de scĂšnes gores tentent de rivaliser avec les mythiques snuffmovies occultes que tous connaissent sans en avoir vu aucun. Et pourtant malgrĂ© cette quasi-absence de plans gores aujourd’hui recherchĂ©s Ă  outrance dans le cinĂ©ma actuel – et ce mĂȘme dans les productions de studios et majors – cette NUIT » de George Romero conserve une atmosphĂšre unique et Ă©trange qui garde son charme et peut toujours faire effet chez certains spectateurs. S’éloignant du cinĂ©ma d’horreur et fantastique lĂ©chĂ© et flamboyant de la firme anglaise de la Hammer alors en place DRACULA » de Terence Fisher avec Christopher Lee pour exemple , Romero embarque sa bande de potes dans un tournage au cƓur de l’action » ou presque, avec sa camĂ©ra Ă  l’épaule et oubliant les codes et rĂšgles de la grammaire cinĂ©matographique de PĂŽpa » alors en place Ă©galement c’est avec le peu de moyens et ce qui leur tombe sous la main ces figurants et potes composant le staff sacrifiant leurs propres affaires pour certains scĂšnes et faisant fi des plans cadrĂ©s institutionnels que cette bande hĂ©ritant d’une telle indĂ©pendance par son faible budget va obtenir son cotĂ© documentaire quasi-rĂ©aliste et toute libertĂ© qui lui permet de choquer Ă  un tel point un public alors frileux que le film sera interdit au moins de seize ans. Imposant son style Ă  venir, cet ancien publicitaire va offrir Ă  un autre public, plus contestataire voire libertaire, une alternative au cinĂ©ma fondamental et dĂ©sormais gangrĂ©nĂ©e par le succĂšs de cette mĂȘme Hammer. L’horreur de Romero allant se faire choquante de longs plans silencieux ou en prise de son directe sur les cadavres des humains dĂ©vorĂ©s par ces ressuscitĂ©s cannibales ou cette sĂ©quence obligatoire aujourd’hui dans le genre d’une enfant mort-vivante s’attaquant Ă  ses parents rappelez-vous que le film date de 1968, oĂč la jeunesse vouvoyait ses parents avant d’aller dĂ©voiler la plage sous les pavĂ©s au mois de mai , contestataire avec l’emploie d’un acteur afro-amĂ©ricain pour personnage principal dans une AmĂ©rique aimant encore Ă  porter les cagoules du Klu Klux Klan, interdire l’accĂšs aux universitĂ©s aux jeunes Noirs, les obliger Ă  s’assoir au fond des bus et qui allait assassiner Martin Luther King et Malcom X, figures emblĂ©matiques du peuple noir aprĂšs la marche sur Washington et allĂ©gorique de nombreux critiques intellectuels de gauche, dirons certains, voyant une virulente attaque du conflit au Vietnam dans lequel les USA s’enlisent et dont le public, lui, se lasse , participant sans aucun doute au succĂšs du film dans une production cinĂ©matographique amĂ©ricaine alors concurrencĂ©e par l’essor familial de la tĂ©lĂ©vision. Et si Romero a offert ainsi au cinĂ©ma d’horreur et fantastique une alternative fauchĂ©e en comparaison aux luxueux budgets Ă©trangers esthĂ©tiques, il a Ă©galement ouvert avec cet ovni cinĂ©matographique la voie vers un cinĂ©ma indĂ©pendant et personnel, dans laquelle de nombreux autres jeunes rĂ©alisateurs en devenir vont s’engouffrer avant d’en laisser rĂȘveurs toute une gĂ©nĂ©ration d’amateurs qui pourra espĂ©rer devenir aussi cĂ©lĂšbres si ce n’est plus Tobe Hooper avec son survival texan MASSACRE A LA TRONCONNEUSE » qui n’était pas si gore que certains veulent s’en souvenir , John Carpenter allant charpenter, lui, un cinĂ©ma contestataire en double lecture INVASION LOS ANGELES», NEW YORK 1997 » et ces Sam Raimi ou Peter Jackson, qui seront respectivement passĂ©s de bandes fauchĂ©s comme EVIL DEAD » et BRAIN DEAD » Ă  des blockbusters tels que les trilogies de SPIDERMAN » et LE SEIGNEUR DES ANNEAUX ». Des destins cinĂ©matographiques qui laissent rĂȘveur n’importe quel amateur et rĂ©alisateur du dimanche », hein ? Chef-d’Ɠuvre cinĂ©matographique, film historique, pamphlet contestataire et subversif, satire sociale, politique et raciale, qui dĂ©passe le sous-genre horrifique du film de zombies qu’elle a participĂ© Ă  dĂ©velopper, LA NUIT » de Romero va poursuivre, comme il a Ă©tĂ© dit en ouverture de l’article, ce message politique et social Ă  travers ses suites. Car le grand George Romero ne s’arrĂȘtera pas lĂ . Film politique incarnĂ© par le rĂŽle de Duane Jones sur une intrigue simple se passant de toute explication sur ces rĂ©surrections, LA NUIT DES MORTS-VIVANTS » sera ainsi en 1968 le premier film de la saga des morts-vivants de George Romero. Critique, entre autres, de la sociĂ©tĂ© de consommation, avec sa poignĂ©e de survivants dont un personnage noir, forcĂ©ment ou presque se rĂ©fugiant dans un centre commercial, la suite ZOMBIE » en 1978 se fera plus violente par l’apport de la couleur, de moyens techniques et financiers mais aussi les maquillages sanguinolents et effets spĂ©ciaux de Tom Savini, enfin de la partie. Longtemps considĂ©rĂ© comme le dernier Ă©pisode d’une trilogie en suspens, LE JOUR DES MORTS-VIVANTS », en 1984, rĂ©unira scientifiques et militaires survivants dans une base souterraine, oĂč ceux-ci se livrent Ă  des expĂ©riences sur les quelques morts-vivants qu’ils sont parvenus Ă  capturer et parquer comme du bĂ©tail anthropophage. Critique du pouvoir martial et de pseudos recherches scientifiques, ce JOUR » donnera surtout naissance Ă  une nouvelle Ă©volution des morts chĂ©ris de Romero avec Bud, le zombie de compagnie chez qui l’intelligence semble ressusciter aussi, tel un cobaye dressĂ© Ă  rĂ©pĂ©ter continuellement tels et tels exercices ou expĂ©riences
 En ressuscitant sa saga en 2005 avec son TERRITOIRE DES MORTS » que beaucoup continuent Ă  appeler de son titre US LAND OF THE DEAD » , George ne surfe pas sur la vague de succĂšs zombiesques initiĂ©s avec 28 JOURS PLUS TARD » ou L’ARMEE DES MORTS » mais remet les choses en place en offrant ici la place dominante Ă  ses morts chĂ©ris qui n’ayant plus de place en Enfer sont revenus sur Terre et en ont pris possession, cloitrant l’humanitĂ© survivante dans une forteresse surprotĂ©gĂ©e. Notre affectueux George poursuivant sa critique de notre prĂ©tendue humanitĂ© cette sociĂ©tĂ© humaine survivante ne parvenant toujours pas Ă  s’entraider et s’écouter, ces perpĂ©tuelles envies personnelles et Ă©goĂŻstes ayant survĂ©cu Ă©galement et devant nous conduire Ă  notre perte. Bien que semblable Ă  un blockbuster de major, ce TERRITOIRE » n’en reste pas moins un tableau sombre, cru et impitoyable de notre avenir dans lequel l’AmĂ©rique de George Bush Jr. continue Ă  s’affronter et s’entretuer
 Et ce sera avec sa CHRONIQUE DES MORTS-VIVANTS » en 2008 et ce DIARY OF THE DEAD SEQUEL » en 2009 que notre grand rĂ©alisateur fĂ©tiche du soir du haut de son mĂštre quatre-vingt-seize retourne Ă  des productions plus indĂ©pendantes voire autofinancĂ©es. L’un utilisant et critiquant l’Ɠil omnipotent de Big Brother Ă  travers les camĂ©ras embarquĂ©es de tĂ©lĂ©phones portables, les camĂ©ras de sĂ©curitĂ©s et autres camĂ©scopes, Ă  l’image du vilain CLOVERFIELD » de Matt Reeves sorti en 2008, quand j’hĂ©site encore Ă  visionner le chapitre final
 George Ă©tant restĂ© fidĂšle Ă  lui-mĂȘme et son cinĂ©ma, les annĂ©es passant comme s’épaississent ces culs de bouteilles de lunettes ces morts-vivants Ă©tant toujours restĂ© aussi lents qu’au premier jour ou du moins de la premiĂšre NUIT DES MORTS-VIVANTS » en 1968. Lents et rigides avec leur air ahuri hĂ©bĂ©tĂ©s bouches bĂ©e, ces cannibales n’en restent pas moins dangereux et mortels en masse; ce que les successions de films ne feront que confirmer, le flĂ©au s’étant rĂ©pandu partout sur la planĂšte !! Et mĂȘme aprĂšs vingt ans de sommeil mais surtout les rĂ©volutions conceptuelles des films de Danny Boyle et Zack Snyder 28 JOURS PLUS TARD » et L’ARMEE DES MORTS », remake affichĂ© du ZOMBIE » de 1978 et leurs zombies hystĂ©riques et encore plus speeds que ceux tombĂ©s de cet AVION DE L’APOCALYPSE » d’Umberto Lenzi , les morts-vivants de George car oui, George ne les a toujours pas baptisĂ©s zombies et ce malgrĂ© le re-titrage du second film restent ces pantins Ă  la lenteur cinĂ©matographique contagieuse, angoissant encore et toujours le public derriĂšre les rires et sourires d’une vision passĂ©iste. Film culte, donc, qui a propulsĂ© son rĂ©alisateur au panthĂ©on des cinĂ©astes talentueux et qui ont marquĂ© l’Histoire du cinĂ©ma, LA NUIT DES MORTS-VIVANTS » ne serait peut-ĂȘtre pas si cĂ©lĂšbre sans la participation de Duane Jones dans le rĂŽle de ce survivant Noir Ben. Et mĂȘme si George Romero sait toujours dĂ©fendu d’avoir Ă©crit de façon militante un personnage d’afro-amĂ©ricain, il continue d’affirmer que c’est durant ses essais au casting que le jeu talentueux de l’acteur l’a propulsĂ© vers ce rĂŽle qui l’a inscrit aussi dans l’Histoire du cinĂ©ma, donnant Ă  son rĂŽle et au film ce supplĂ©ment de contestation courageuse dans son interprĂ©tation rĂ©ussie du personnage qui est prĂȘt Ă  tout pour survivre. Duane Jones qui aura du survivre aux assauts des morts-vivants et critiques racistes de Harry Cooper n’aura hĂ©las pas survĂ©cu au film l’acteur n’étant rĂ©apparu que dans trĂšs peu de films, dont deux de Len Anthony VAMPIRES » et FRIGHT HOUSE » en 1988, l’annĂ©e de sa mort . Snif. Sa partenaire Judith O’Dea la blonde Barbara ayant connu les mĂȘmes dĂ©buts avant de disparaitre plus trente ans et rĂ©apparaitre dans cinq films depuis 2003 des inĂ©dits horrifiques que l’on pourrait voir chez nous en direct-to-DVD ? Son adversaire anthologique, Harry Cooper alias Karl Hardman dans la vie n’ayant rien fait d’autre en dehors d’un obscur SANTA CLAWS », dont j’adore le titre, en 1996 que cette NUIT » sur laquelle il cumula les postes de producteur, technicien du son, maquilleur et photographe en plus de ce rĂŽle. Quand je vous rĂ©pĂšte que ce film a Ă©tĂ© un film de potes armĂ©s de leur courage et quelques bobines. Ca doit en laisser rĂȘveur certains et certaines que je connais et cĂŽtois, non ? Son Ă©pouse cinĂ©matographique, Marylin Eastman, ayant alors Ă©tĂ© la seule actrice ou du moins dĂ©butante de la bande
 qu’il retrouvera sur leur dernier film Ă  tous deux ce SANTA CLAWS » qu’il va falloir que je me procure dĂ©cidĂ©ment. On pourra dire que le seul Ă  en avoir bien tirĂ© son Ă©pingle du jeu reste l’éternel George Romero, quand son pote d’autrefois John Russo tentera de se rĂ©approprier la paternitĂ© du film et n’hĂ©sitera pas Ă  en produire une horrible version alternative colorisĂ©e comme vous le savez ou pourrez le lire dans quelques lignes aprĂšs avoir mis fin Ă  leur amitiĂ© et complicitĂ©. LA NUIT DES MORTS-VIVANTS » parallĂšle de l’amitiĂ© des deux hommes avec cette humanitĂ© et cette entraide qui vole en Ă©clats ? Sic !! Et Ă  noter que suite Ă  une nĂ©gligence de la part de ces deux scĂ©naristes George Romero et John Russo, et non corĂ©alisateurs comme aimerait l’entendre dire le second, si vous ne suiviez plus , ce film culte et historique est tombĂ© dĂ©finitivement dans le domaine public. Ce qui a permis Ă  Russo, donc, d’en livrer pour le trentiĂšme anniversaire sa soi-disant version dĂ©finitive en y ajoutant d’horribles pseudo scĂšnes inĂ©dites plus reshootĂ©es alors en 1998 en noir et blanc que retrouvĂ©es au pied d’une table de montage , dont vous retrouverez l’intĂ©gration de certaines en vous prĂ©cipitant voir le clip I Walked with a Zombie » des Wednesday 13 en dĂ©but de ce blog. Et cette horrible et navrante version anniversaire plus insultante qu’autre chose n’étant que l’une des nombreuses versions du film que vous pouvez Ă©galement trouver en DVD autant de titres La Nuit des Morts-Vivants » pouvant exister qu’il y a d’éditeurs, grosso merdo. L’un des avantages de cet inconvĂ©nient majeur pour ses deux gĂ©niteurs Ă©tant que libre de droit le film est largement tĂ©lĂ©chargeable lĂ©galement puisque dĂ©pourvu de copyright ou visionnable en streaming, si vous ne saviez pas quelle Ă©dition DVD choisir... En attendant, faites-vous une idĂ©e avec la bande-annonce Sur ce, vous pouvez Ă©teindre votre poste de tĂ©lĂ©vision ou moniteur et allez, vous aussi, fleurir la tombe de votre dĂ©funte mĂšre
 La page IMDB en français du film Affichedu film La Nuit des morts-vivants - Photo 2 La Nuit des morts-vivants ? Retour Ă  la galerie PrĂ©cĂ©dente 2 Suivante La Nuit des morts-vivants Photo ajoutĂ©e le 28 mai 2019 Film La Nuit des
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisPremier film Ă  petit budget d'un rĂ©alisateur inconnu – George A. Romero alors ĂągĂ© de vingt-huit ans –, La Nuit des morts-vivants Night of the Living Dead acquiert lentement, et dans le monde entier, la rĂ©putation d'un sommet du film d'horreur, devenant un film-culte souvent citĂ© aux cĂŽtĂ©s des films les plus marquants de la dĂ©cennie, comme 2001 l'OdyssĂ©e de l'espace 1969 de Stanley Kubrick. Les aspects a priori nĂ©gatifs du film, tels que le caractĂšre brut et sommaire de la photographie, ou le physique quelconque des interprĂštes, ont au contraire rendu l'histoire plus crĂ©dible. Le rĂ©alisateur devait lui donner plusieurs suites, avec un budget plus important, dont Dawn of the Dead 1978, oĂč l'action se situe dans un centre commercial, et Le Jour des morts-vivants Day of the Dead, 1985, oĂč les zombies s'attaquent Ă  une base militaire. D'innombrables imitations, ainsi que des remakes plus officiels ont Ă©tĂ© tournĂ©s de ces diffĂ©rents films qui ont fait de leur rĂ©alisateur un 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 3 pagesAfficher les 2 mĂ©dias de l'articleÉcrit par Ă©crivain, compositeur, rĂ©alisateur, maĂźtre de confĂ©rences Ă©mĂ©rite Ă  l'universitĂ© de Paris-IIIClassificationArtsCinĂ©maGenres cinĂ©matographiquesCinĂ©ma fantastiqueArtsCinĂ©maCinĂ©matographies nationalesCinĂ©ma amĂ©ricainAutres rĂ©fĂ©rences LA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero » est Ă©galement traitĂ© dans FANTASTIQUEÉcrit par Roger CAILLOIS, Éric DUFOUR, Jean-Claude ROMER ‱ 21 082 mots ‱ 18 mĂ©dias Dans le chapitre Les annĂ©es 1970 le film d’horreur » [
] L’annĂ©e 1968 est marquĂ©e par l’affaibissement de la censure, avec l’adoption par la MPAA [Motion Picture Association of America] d’un systĂšme de cotes qui se substitue pratiquement au rĂ©gime de l’auto-censure et au Code de la production en vigueur depuis les annĂ©es 1930 » P. Rouyer, Le CinĂ©ma gore . En consĂ©quence, on voit apparaĂźtre un nouveau genre de cinĂ©ma fantastique, qu’on peut appeler [
] Lire la suiteROMERO GEORGE ANDREWS 1940-2017Écrit par RaphaĂ«l BASSAN ‱ 1 461 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre RĂ©inventer le film d’horreur » [
] En 1967, Romero souhaite passer au long-mĂ©trage de fiction. Il crĂ©e alors la sociĂ©tĂ© Image Ten et se lance dans l'aventure avec des collĂšgues et une importante figuration Ă  laquelle ont pris part des citoyens de Pittsburgh. Pour son opera prima , La Nuit des morts-vivants , le cinĂ©aste s'inspire du roman de Richard Matheson Je suis une lĂ©gende 1954 , du cinĂ©ma direct qu'il a dĂ©jĂ  mis en chanti [
] Lire la suiteVoir aussiCINÉMA FANTASTIQUERecevez les offres exclusives Universalis
Lanuit des morts vivants. 19 mars 2021 Richard Wagman. Sur la route d’une mission d’interprĂ©tariat dans le Loiret en 2019. Dans une courbe sur la route j’ai entendu un moteur derriĂšre moi et je me suis mis sur l’herbe pour pĂ©daler mais la visibilitĂ© Ă©tait entravĂ©e par le soleil. Tout d’un coup j’ai senti une douleur aigue sur mon Ă©paule et mon avant

À l’heure oĂč la contamination atteint un seuil critique, il nous paraĂźt indispensable de rendre Ă  CĂ©sar ce qui appartient Ă  CĂ©sar. Ou plutĂŽt, de resituer le foyer de l’épidĂ©mie. Les zombies n’ont en effet jamais Ă©tĂ© aussi nombreux. Salles de cinĂ©ma, petit Ă©cran, jeux vidĂ©o, bandes dessinĂ©es, mangas ; aucun support n’a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©. Mais tous ces 28 jours plus tard », The Walking Dead » ou encore Left 4 Dead » n’existeraient peut-ĂȘtre pas si le new-yorkais George Andrew Romero n’avait pas rĂ©volutionnĂ© le cinĂ©ma de genre avec son dĂ©sormais mythique La Nuit des morts-vivants ». De tous les noms du cinĂ©ma d’horreur, ce petit film de rien du tout tournĂ© en 1968 est certainement celui qui s’est montrĂ© le plus visionnaire. Et pour preuve, aujourd’hui plus que jamais, il occupe une place capitale dans la culture populaire occidentale. Il est donc grand temps de remonter aux origines de ce vĂ©ritable mythe. Tout commence en 1961, Ă  Pittsburgh, quand une bande de dix potes dĂ©cide de fonder une petite sociĂ©tĂ© de production. En 1967, aprĂšs avoir produit et rĂ©alisĂ© quelques films publicitaires, les quelques amis dont Romero fait partie dĂ©cident de financer leur premier film en fusionnant avec une autre compagnie pour donner naissance Ă  Image Ten ». A une Ă©poque oĂč le genre bĂ©nĂ©ficiait d’une large diffusion dans les drive-in et oĂč la sĂ©rie B Ă©tait particuliĂšrement rentable, ils optent logiquement pour l’horreur. C’est ainsi que la production dĂ©bute en juin 1967 pour un budget total de 114’000 dollars. Au moment d’écrire le scĂ©nario, Romero ressort une nouvelle qu’il avait prĂ©cĂ©demment rĂ©digĂ©e en s’inspirant de Je suis une lĂ©gende » de Richard Matheson. S’il conserve l’idĂ©e de la maison assiĂ©gĂ©e par une horde de revenants, les vampires sont remplacĂ©s par des morts-vivants qui se nourrissent exclusivement de chair humaine. Dans un premier temps, le script s’intitulait Anubis ». Il sera ensuite plusieurs fois modifiĂ© avant que la compagnie Image Ten » ne dĂ©cide du titre final The Night of the Living Dead ». La suite, nous la connaissons tous. Un film tournĂ© en noir et blanc, un huis clos haletant oĂč Romero s’intĂ©resse d’avantage aux rĂ©percussions psychologiques qu’à l’action qu’engendrerait une telle invasion, faisant du survivant un ĂȘtre plus monstrueux que le monstre lui-mĂȘme. Le jeune new-yorkais n’a pas peur de terrifier le spectateur en le plongeant dans un monde inhabituellement nihiliste, oĂč le nĂ©ant et la tragĂ©die ne laissent aucune place Ă  l’espoir. Car pour Romero, fondamentalement, ce sont les goules qui l’emportent ». Toutes les valeurs sociĂ©tales sont ainsi balayĂ©es. Le rĂ©alisateur transgresse sans retenue les plus grands tabous de l’époque, le cannibalisme et l’infanticide en tĂȘte. Suite Ă  la destruction totale de la sociĂ©tĂ©, il ne propose aucun nouveau modĂšle et termine son film sur une image d’un pessimisme absolu et rarement Ă©galĂ© au cinĂ©ma. Certes, les zombies tout droit inspirĂ©s des rites vaudous haĂŻtiens n’ont pas attendu Romero pour s’attaquer au cinĂ©ma. Mais c’est bel et bien La Nuit des morts-vivants » qui propose pour la premiĂšre fois la reprĂ©sentation de zombie que nous connaissons encore aujourd’hui. Jusqu’en 1968, le revenant avait toujours Ă©tĂ© un intermĂ©diaire contrĂŽlĂ© Ă  distance par un maĂźtre. Cette fois, il est lui-mĂȘme la menace et non plus un simple outil. Le film introduit aussi pour la premiĂšre fois l’idĂ©e de la balle dans la tĂȘte » comme unique moyen de tuer le mort-vivant. Mais la nouvelle reprĂ©sentation du mort-vivant n’est pas la seule innovation du film. Avec la prĂ©sence de Duane Jones au casting, La Nuit des morts-vivants » est l’un des premiers films amĂ©ricains Ă  engager un acteur noir pour tenir le rĂŽle du personnage principal. Selon les dires de Romero, ce choix n’avait aucunement Ă©tĂ© guidĂ© par la volontĂ© de transmettre un message politique. Duane Jones aurait simplement Ă©tĂ© le meilleur au casting. Mais l’assassinat de Martin Luther King, qui survient entre la postproduction et la premiĂšre projection du film, ancre dĂ©finitivement le film dans un climat politique virulent et en fait un symbole de la confrontation ethnique amĂ©ricaine. Il faut croire que La Nuit des morts-vivants » avait rendez-vous avec l’histoire. La Nuit des morts-vivantsDe George A. RomeroAvec Duane Jones, Judith O’DeaImage TenÉcrit par Thomas Gerber

jEEm. 379 25 258 360 377 145 149 32 383

affiche la nuit des morts vivants