RegardezLa guerre des boutons (mon pantalon est décousu) - Lectio sur Dailymotion. Recherche. BibliothÚque. Se connecter. S'inscrire. Regarder en plein écran. il y a 14 ans . La guerre des boutons (mon pantalon est décousu) Lectio. Suivre. il y a 14 ans. Signaler. Vidéos à découvrir. Vidéos à découvrir. à suivre. 1:59. Théo Bertrand, l'Aztec dans la Guerre
Etienne Daho, en 2013. â Richard Dumas AprĂšs un album remarquable lâannĂ©e derniĂšre, Etienne Daho avait ratĂ© son rendez-vous avec le public. AprĂšs une pĂ©ritonite qui a failli lui coĂ»ter la vie, le chanteur de 58 ans avait dĂ» dĂ©caler la sortie de ses Chansons de lâinnocence retrouvĂ©e ainsi que des dates sur scĂšne. En ce dĂ©but de juillet, Ă Paris, la CitĂ© de la musique, Ă Paris, lui offre carte blanche pour plusieurs concerts. Le premier Ă©tait consacrĂ© Ă lâintĂ©grale de Pop Satori. Cet album dâEtienne Daho sort en 1986, Ă peine un an aprĂšs le 3 dâIndochine. Alors que les 3e sexe» et Trois nuits semaines» du groupe sonnent comme des manifestes coup-de-poing, Etienne Daho effleure la new-wave avec plus de lĂ©gĂšretĂ©, avec des chansons plus pop, mais tout aussi ambigĂŒes. Les tubes TombĂ© pour la France», et son chantage amoureux Ă la pendaison, et Epaule Tatoo», et sa Suzie qui dans le vice versa», le propulsent en tĂȘte des ventes de 45-tours. Au premiers rang dans la fosse de la CitĂ© de la musique, les deux femmes qui sâembrassent portent des tee-shirts mariniers. Clin dâĆil Ă la pochette de lâalbum prĂ©cĂ©dent de Daho, La notte, la notte, oĂč le chanteur avait Ă©tĂ© immortalisĂ© sur la pochette par une photographie de Pierre & Gilles. Daho, lui, arrive sur scĂšne dans un costume aussi sobre quâelles lunettes, veste, pantalon et chemise noire, un col blanc lui donne lâallure dâun prĂȘtre. Câest vrai quâon est un peu Ă la messe. Le public reprend les chansons en chĆur.On a fait lâalbum dans une ambiance chaotique»Merci dâavoir Ă©tĂ© patients!» sâexclame le chanteur Ă son arrivĂ©e. On se demande sâil fait rĂ©fĂ©rence Ă son absence de la scĂšne pour cause de maladie ou au lĂ©ger retard du concert. Les morceaux sâenchaĂźnent avec cĂ©lĂ©ritĂ©, portĂ©s par les neuf musiciens qui lâentourent. Daho se fait crooner, envoie des baisers de la main, cherche du regard des personnes aux balcons. Il glisse quelques anecdotes On a fait lâalbum dans une ambiance chaotique». Et vers la fin, il invite Arnold Turboust, collaborateur de Pop Satori, aux synthĂ©s. En guise de rappel, Daho interprĂšte Soleil de minuit». Il raconte Câest une chanson qui aurait dĂ» figurer dans lâalbum Pop Satori, un morceau composĂ© pour le film DĂ©sordre dâOlivier Assayas.» Il dĂ©die cette chanson Ă Nico et Ă Ă Ari, le fils que la chanteuse-mannequin affirme avoir eu avec lâacteur Alain Delon. Pendant quâon enregistrait, ils sont venus passer lâaprĂšs-midi avec nous au studio.» AprĂšs une derniĂšre reprise du thĂšme de Pop Satori, Daho quitte la scĂšne, dandy Ă jamais.
PierreTchernia, le "Monsieur Cinéma" de la télévision française et l'un des derniers géants du petit écran, est décédé hier à l'ùge de 88 ans.
Les batailles rangĂ©es entre les gamins de Longeverne et de Velrans, au centre du roman de Louis Pergaud publiĂ© il y a prĂšs d'un siĂšcle, appartiennent bel et bien au passĂ©. Les Lebrac, Tigibus ou Camus d'aujourd'hui ne prĂ©parent plus aucun guet-apens dans les sous-bois pour priver leurs ennemis du village d'en face de leurs culottes courtes. Et pour cause de nos jours, avant mĂȘme de passer Ă l'acte, ces chenapans seraient dĂ©jĂ en garde Ă vue sur plainte des parents. Voire barricadĂ©s dans des centres fermĂ©s pour rĂ©cidivistes. La dĂ©nonciation de cette criminalisation rampante de l'enfance dans nos sociĂ©tĂ©s modernes Ă©tait au centre du livre d'enquĂȘte et de rĂ©flexions Ă©crit par Bertrand RothĂ© il y a quelques annĂ©es, Ă l'Ă©poque oĂč Sarkozy se faisait fort d'abaisser la majoritĂ© pĂ©nale. Son adaptation Ă la tĂ©lĂ©vision amoindrit largement le propos. Le film se contente, dans un parallĂšle incertain, d'une jolie Ă©vocation de l'enfance d'aujourd'hui Ă Landresse, le village du Doubs qui avait inspirĂ© Louis Pergaud au dĂ©but du XX siĂšcle. Les enfants y estiment toujours que la pĂȘche, c'est mieux que l'Ă©cole » et certains bĂątissent encore quelques cabanes dans les bois. Mais ces gamins sages et choyĂ©s par leurs parents avouent candidement leurs bĂȘtises de gosse devant la camĂ©ra en prĂ©sence des adultes attendris. Et cette gentille chronique rurale, qui ne manque certes pas de charme, n'offre malheureusement aucun regard sur la machine Ă aseptiser nos suite aprĂšs la publicitĂ© Lundi 29 aoĂ»t Ă 22h25 sur Arte. Documentaire français de FrĂ©dĂ©ric Compain 2015. 1h20. Disponible en replay sur Arte+7
FredMella, le dernier des Compagnons de la Chanson, un groupe vocal trĂšs populaire des annĂ©es 1950 Ă 1970, est mort samedi soir Ă
Y 'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, VoilĂ , voilĂ , voilĂ la chanson militaire. Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, VoilĂ , voilĂ , voilĂ la chanson du soldat. Moi je m'en fous, j'ai du poil au cul, Ca me tient chaud l'hiver. Et l'Ă©tĂ© je me les fait couper, pour mieux respirer. Tiens, Marie, voilĂ cent sous, Pompe-moi le noeud, Rends-moi trois francs. Mais non monsieur, c'est bien trop peu, Pour pomper un si gros noeud. Poil au barbizon, mon cul sur la commode, Poil au barbizon, mon cul sur les roustons. Tripote-moi la bite avec les doigts, Ah la belle bibite ! Tripote-moi la bite avec les doigts, Ah la belle bibite en bois ! L'as-tu vu, oui je l'ai vu, L'abricot de la cantiniĂšre. L'as-tu vu, oui je l'ai vu, Son petit abricot fendu. Il est tout noir, il est tout blanc, L'abricot de la cantiniĂšre. Il est tout noir, il est tout blanc, Il est fendu par devant. Ma mĂšre, j'ai le con qui baille. Ma fille, fous-y de la paille. CrĂ© nom de nom ! Quelle drĂŽle d'invention, Que d'aller se faire foutre de la paille dans le con. J'aimerais mieux un bon gros vit, Que toute la paille du pays. Oui, non, nous en avons des gamelles et des bidons Des gamelles plein le cul, des bidons plein le con. Oui, non, nous en avons des gamelles et des bidons Des gamelles plein le cul, des bidons plein le con. Trou du cul, poil, poil, trou du cul, poil, poil, Trou du cul, poil, poil partout. Par devant, par derriĂšre, par dessus, par dessous Trou du cul, poil, poil partout. Tarara dzim, ma femme a cent quarante de tour C'est pas d'ma faute, c'est de la faute Ă l'amour. Tarara dzim, ma femme a cent quarante de tour C'est pas d'ma faute, c'est de la faute Ă l'amour. Re, re, regarde donc, La petite bonne du second, Elle a le regard fixĂ© Sur le troisiĂšme bouton, De la braguette De mon pantaqui, de mon pantaquoi, De mon pantalon. CrĂ© nom d'un chien, Comme elle est bien ! Nom d'un bordel, Comme elle est belle CrĂ© nom de Dieu, Les jolis yeux ! CrĂ© nom d'un chien, Je la baiserais bien. Elle est pucelle, vous, vous, vous vous trompez, Je sens ma queue qui se dresse dans mon pantalon, dans mon pantalon. Ra, ra, rabats-la donc ta queue, cochon Dans ton pantaqui, dans ton pantaquoi, Dans ton pantalon. Y a-t-il des cocus parmi nous ? Lesquels que c'est ? Lesquels que c'est ? Tous, tous, tous ! Ce n'est pas par le cul Que se font les cocus, TraĂźne tes couilles par terre, Mais c'est bien par le con Que les cocus se font, Rabats-les donc tes roustons. TraĂźne tes couilles par terre, Prends ta pine Ă la main, mon cousin Nous partons en guerre, Contre les putains. L'as-tu connu, la putain de Nancy ? Qui a foutu la vĂ©role Ă toute la cavalerie ? Les cuiraciers qu'Ă©taient pas dĂ©gourdis, S'Ă©taient pas aperçu qu'elle avait mal au cul. Et les hussards qu'Ă©taient plus dĂ©merdards, S'en Ă©taient aperçu, mais il Ă©tait trop tard. Ce sont les dragons qu'Ă©taient pas des couillons, Qu'ont foutu la putain Ă la porte du boxon. Baise, baise Marie-ThĂ©rese, Baiseras-tu le trou de mon cul. Quand je bande, Ma pine touche mon ventre. Quand je ne bande plus, Ma pine touche mon cul. C'Ă©tait un chasseur qu'Ă©tait plein d'ardeur Qui s'branlait la pine dans sa carabine. Le foutre coulait dans le bassinet, Servant de liqueur aux autres chasseurs. Quand je bande, je me demande OĂč ma pine va s'arrĂȘter. De mon vit ferme jaillit le sperme Comme la source jaillit du rocher. Chasseur as-tu vu Le trou de son cul ? Il est ovale, mon trou de balle. Il n'est ni rond, ni carrĂ©, ni pointu. Il est ovale, mon trou de balle. Il est ovale, le trou de mon cul. Chasseur as-tu vu Le trou de son cul ? Trou de mon cul, madame Camus, Elle est morte, elle est morte, Trou de mon cul, madame Camus, Elle est morte, elle pettera plus. Quand elle s'en va Ă la messe, Tout ça lui bat dans les fesses Trou du cul, d'la mĂšre Camus, Elle est morte, elle est morte, Trou du cul, d'la mĂšre Camus, Elle est morte, elle pettera plus. Ma grand-mĂšre m'a fait voir son cul. Ah ! Bon dieu, bon dieu qu'il Ă©tait large Mon grand-pĂšre joue au billard dessus Ah ! Bon dieu, qu'il Ă©tait large son cul ! Le trou trou de Grand-Maman Fait lever la bite, fait lever la bite, Le trou trou de Grand-Maman Fait lever la bite Ă Grand-Papa. La bibite Ă Grand-Papa Fait mouiller le trou, fait mouiller le trou, La bibite Ă Grand-Papa Fait mouiller le trou de Grand-Maman. La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite Ă mon pĂšre, La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite Ă Papa, C'est la bite Ă mon pĂšre, c'est la bite Ă Papa, C'est la bite Ă mon pĂšre, c'est la bite Ă Papa, Qui fait plaisir Ă ma Maman. C'est la bite Ă mon pĂšre, c'est la bite Ă Papa, C'est la bite Ă papa, c'est la bite Ă mon pĂšre, Qui fait plaisir Ă ma Maman. La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite Ă mon pĂšre, La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite Ă Papa. Non Maman, ne pleurez pas tant, Nous allons couper la bite Ă Bertrand. Mais avant de la lui couper, Nous allons la lui attacher, Attacher la bite Ă Bertrand, Avec un ruban blanc. La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite Ă mon pĂšre, La bite, la bite, la bite, la bite, c'est la bite Ă Papa. Chagrin d'amour, ne dure qu'un moment ! Plaisir d'amour dure toute la vie ! Parmis tous les animaux qui p___ent, Y a que la femme qui foute la chaude-p___e, Oui mais... Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, VoilĂ , voilĂ , voilĂ la chanson militaire. Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, VoilĂ , voilĂ , voilĂ la chanson du soldat. De tous les animaux qui chient, Y a que la femme qui se l'essuie, Oui mais... Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, VoilĂ , voilĂ , voilĂ la chanson militaire. Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, VoilĂ , voilĂ , voilĂ la chanson du soldat. Parmis tous les animaux qui baisent, Y a qu'la femme qui prend de la braise, Oui mais... Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, VoilĂ , voilĂ , voilĂ la chanson militaire. Y'a que la peau d'couille, pour conserver le tabac, VoilĂ , voilĂ , voilĂ la chanson du soldat. See also JustSomeLyrics 78 Various Artists Little River Band - Reminiscing Lyrics National Skyline Some Will Say Lyrics
6citations film La guerre des boutons célÚbres trouvées. Parcourez toutes les phrases cultes, répliques de film, citations film parmi les milliers de citations du film La guerre des boutons, sorti en 1962, réalisé par Yves Robert. Visionnez un extrait en vidéo du film/série La guerre des boutons, interprété par Jacques Dufilho, Yvette Etiévant, Michel Galabru .
Ă l'occasion des 50 ans de la mort de Martin Luther King, le 4 avril prochain et des 50 ans de Mai 68, retour sur l'histoire des Protest Songs, ces chants de rĂ©volte, ces chansons engagĂ©es ou contestataires. Eclairage avec - Jacques Vassal, journaliste français, auteur de nombreux livres sur la chanson amĂ©ricaine et française Brassens, de Brel, FerrĂ©, Bob Dylan, Leonard Cohen, Woody Guthrie... mais aussi traducteur en français de Woodie Guthrie principalement. Il publiera en juin prochain le premier livre dâentretiens avec Graeme Allright au Cherche Midi. - Olivier Corten, professeur en droit international Ă l'ULB °°°Comment dĂ©finir une Protest Song ? C'est une chanson supposĂ©e incarner un certain mouvement de rĂ©bellion ou d'opposition, Ă l'encontre de l'autoritĂ© ou pour faire pression sur l'autoritĂ©. Les AmĂ©ricains ont souvent utilisĂ© le terme de Topical Songs, ou chansons Ă thĂšme d'actualitĂ©. Certaines sont aussi des chansons journalistiques, qui expliquent des faits scandaleux rĂ©pression policiĂšre, manifestation raciste ou militaire... La lutte contre les engagements militaires fait effectivement partie des thĂšmes souvent utilisĂ©s en chansons, comme la guerre du Vietnam aux USA, la guerre d'AlgĂ©rie en France ou dĂ©jĂ les guerres napolĂ©oniennes. "Il y a de tous temps et partout des gens qui se rĂ©voltent contre l'ordre Ă©tabli, contre l'autoritarisme des Etats et qui utilisent la chanson pour le dire. C'est populaire, c'est une expression orale Ă la fois parlĂ©e et chantĂ©e", explique Jacques Vassal. Il est difficile d'apprĂ©hender le sens exact de certaines de ces chansons dans un pays diffĂ©rent du nĂŽtre. Car mĂȘme si on comprend la langue, les paroles, nous ne connaissons pas toujours le contexte dans lequel elles s'expriment, mĂȘme si elles sont d'actualitĂ©." Dans ses cours de droit international, Olivier Corten commence toujours par une chanson, ce qui lui permet d'introduire des thĂ©matiques. "Dans les Protest Songs, on retrouve des thĂ©matiques contre la lutte contre la guerre, le droit Ă l'auto-dĂ©termination, les droits de l'homme... On n'y trouve pas de grand raisonnement. Le style ne s'y prĂȘte pas mais la dĂ©nonciation peut ĂȘtre parfois trĂšs subtile, comme dans la chanson 'Washington Bullets' des Clash, qui associe la non-intervention et les droits de l'homme." Beaucoup de chansons utilisent l'humour, le second degrĂ©, leurs auteurs faisant parler des gens dont ils n'endossent pas le point de vue pour montrer qu'ils s'en dĂ©tachent. Certaines chansons ont un point de vue existentiel et philosophique, mais livrent cependant une critique de la sociĂ©tĂ©, comme It's all right Ma, I'm only bleeding de Bob Dylan en 1965. "Il ne veut pas se contenter d'une sociĂ©tĂ© soumise et conformiste. C'est anarchiste et surrĂ©aliste Ă la fois, plus politique que ça n'en a l'air", explique Jacques Baez, We shall overcome, 1963 © Tous droits rĂ©servĂ©sLes annĂ©es 60, Ă©poque bĂ©nie des Protest Songs C'est une Ă©poque particuliĂšre de l'histoire moderne des Etats-Unis et du monde, oĂč l'Ă©tat d'esprit de guerre froide existait encore entre le bloc occidental et le bloc communiste, oĂč il y avait des guerres coloniales, oĂč une jeunesse Ă©tudiante arrivait Ă l'Ăąge des contestations, oĂč on se trouvait des porte-parole pour exprimer certains idĂ©aux. Exemples de Protest Songs John Lennon et Yoko Ono 'Give peace a change' Joan Baez 'We shall overcome' Bob Dylan 'Masters of War' The Clash 'Charlie Don't Surf' En France, Boris Vian 'Le DĂ©serteur' Billy Brack 'Between the Wars', contre Thatcher ou plus tard Bruce Springsteen qui chante contre Bush junior...La contestation ne se fait pas toujours au nom du droit et se fait mĂȘme parfois contre les rĂšgles du droit, comme l'Internationale, chanson contestataire de 1871. "Il y a un couplet assez juridique qui propose de mettre Ă bas l'ordre Ă©tabli, le droit bourgeois. On conteste le droit, qui est le discours du pouvoir. Par dĂ©finition, on ne veut plus respecter les lois, qu'on trouve injustes. Mais dĂšs qu'on a gagnĂ©, on Ă©dicte soi-mĂȘme de nouvelles rĂšgles de droits. Il y a cette ambivalence qu'on retrouve dans l'Internationale ou dans des chansons autour des droits civiques, qui invoquent le droit mais pour changer le droit, explique Olivier chansons ne sont pas contestataires que par le texte L'attitude peut l'ĂȘtre aussi. Comme Massive Attack, dont les paroles ne sont pas directement protestataires mais qui met en scĂšne, lors des concerts, des light shows assez directs et explicites, par exemple contre la guerre d'Irak. "Il y a une libertĂ© d'expression qui permet d'aller, en chanson ou dans l'art, un peu plus loin que si on le faisait au premier degrĂ©", prĂ©cise Olivier Corten. Dans la chanson contestataire, il y a plusieurs degrĂ©s possibles de militantisme, radical, rĂ©volutionnaire. Et il y a aussi des chansons rĂ©formistes, qui voudraient amĂ©liorer le sort des citoyens sans mettre Ă mal le fondement de la sociĂ©tĂ©. Les chansons contre la sĂ©grĂ©gation raciale, par exemple, montraient qu'il Ă©tait illĂ©gal de mettre des catĂ©gories de citoyens Ă part, mais ne visaient pas Ă mettre par terre le systĂšme, explique Jacques Vassal. Et certaines chansons ne veulent plus rien dire si on les sort de leur contexte, comme 'If I had a hammer' de Pete Seeger et Lee Hays, reprise par Claude François avec 'Si j'avais un marteau'. Aujourd'hui, le rap est une musique contestataire, oĂč on ne chante pas des notes mais oĂč on dit sur un rythme. Il a pour ancĂȘtre le dub jamaĂŻcain, et avant cela le talking blues inventĂ© par des bluesmen noirs vers 1920-1930, abondamment utilisĂ© par Woody Guthrie, par Bob Dylan dans sa jeunesse et par d'autres chanteurs de folk. Ce qui est important, c'est qu'on puisse comprendre les paroles et rĂ©flĂ©chir, se positionner. Une chanson ne peut pas changer le monde mais je ne serais pas un homme si je ne l'avais pas Ă©crite, disait Tom Paxton. Je vous aide Ă rĂ©flĂ©chir sur le monde en quelque sorte. Entrez sans frapper et dĂ©couvrez-en davantage ici !PARTAGERArticles recommandĂ©s pour vous
Tousles jeudis du 30 juin au 25 août de 19h30 à 22h AprÚs une visite des caves, la soirée continue avec une sélection de vins accompagnés d'accords culinaires élaborés en partenariat avec un artisan local. - Sur réservation - Nombre de places limitées. Les soirées Concert Live du Bistrot d'Audenge : Août . Musique, Musique du monde, Concert Audenge 33980 Le
Passer au contenu Histoire de la Mode Les annĂ©es 1940 De la Guerre au New Look Il Ă©tait une fois⊠La mode des annĂ©es 1940La mode des annĂ©es 1940 sâouvre sur la Seconde Guerre mondiale. Occupation, restriction, la haute couture risque la faillite tandis que, Ă lâombre de leur foyer, les femmes rĂ©inventent une mode faite de bric et de broc, de bouts de ficelle et de pas mal dâingĂ©niositĂ©. Peu aprĂšs la libĂ©ration, câest la fĂ©minitĂ© qui est cĂ©lĂ©brĂ©e dans toute sa splendeur avec le New Look de Dior. La taille sâĂ©trangle, les jupes sâĂ©vasent, les matiĂšres sâennoblissent câest la fin de la restriction, de la peur, de la mort. La mode a, comme les Français, un besoin irrĂ©pressible de 1. Londres, essayage de chapeaux dans un grand magasin,1942 / 2. Paris, 1945 / 3. Deux femmes Ă la Sorbonne, Paris, 1948. Dutch National Archives CC 1939 DĂBUT DE LA DEUXIĂME GUERRELa dĂ©cennie sâouvre sur lâhorreur de la Seconde guerre mondiale. Le vĂȘtement devient alors un symbole de lâoppression allemande, obligeant , dĂšs le mois de juin 1942, tous les Juifs de la zone occupĂ©e en France, ĂągĂ©s de 6 ans et plus, Ă arborer une Ă©toile jaune. Photos 1. Juin 1942. Bundesarchiv, Bild 183-N0619-506 / CC-BY-SA 2. Paris, rue de Choiseul en septembre 1940. Les Juifs ne sont pas admis ici ». Bundesarchiv, Bild 183-S59096 / CC-BY-SA 3. Adolf Hitler devant la Tour Eiffel le 23 juin 1940. Bundesarchiv, Bild 183-H28708 / CC-BY-SA LA MODE RATIONNĂEDĂšs 1941 sont Ă©mis des tickets de rationnement. Toutes les matiĂšres utiles Ă lâindustrie de lâarmement sont rĂ©quisitionnĂ©es. Ainsi, les textiles sont parmi les premiers produits limitĂ©s. La mode est muselĂ©e, morte diront certains. CâĂ©tait sans compter sur lâimagination des femmes qui recyclent des matiĂšres inĂ©dites et crĂ©ent leurs propres vĂȘtements Ă lâombre de leur chaumiĂšre. Les magazines, fĂ©minins en particulier, prodiguent des conseils aux mĂ©nagĂšres pour continuer Ă sâhabiller en contournant le systĂšme de rationnement. Ainsi lit-on dans Marie-Claire, Le Petit Ăcho de la Mode ou la Figaro des astuces pour confectionner des robes en raccommodant des piĂšces de tissus diffĂ©rents, pour recycler ses rideaux en vĂȘtements et pour les faire durer le plus longtemps possible. La soie, rĂ©quisitionnĂ©e pour la fabrication de parachutes, de cordes et de filets, rend les bas introuvables. VoilĂ sans doute lâaccessoire qui manque le plus aux femmes des annĂ©es 1940. Tellement que certaines se teignent les jambes avec du thĂ© pour imiter la soie. Elisabeth Arden invente mĂȘme une lotion colorante pour les jambes, quâelle associe Ă un crayon noir permettant de dessiner une fausse couture Ă lâarriĂšre du mollet. Le succĂšs est immĂ©diat et dâautres marques commencent Ă commercialiser ces bas sans maille » ou liquid hosiery » bas liquides. Photos 1. Ces bas usĂ©s seront retraitĂ©s et transformĂ©s en parachutes. / 2. Une femme enduite de bas liquides » en 1941. Câest lâheure de la mode du systĂšme D et de la rĂ©cupĂ©ration. On cherche au fond de son grenier un accessoire, un morceau de cuir ou de soie, de laine ou de dentelle. Les Puces sâarrachent, alternative Ă bas prix de vĂȘtements de qualitĂ©. UNE MODE Ă LâIMAGE DES TEMPSPhoto Vie quotidienne dans une rue de Paris, 1941. Bundesarchiv, Bild 101I-247-0775-38 / Langhaus / CC-BY-SA Cette mode DIY » est Ă lâimage des temps rudes fonctionnelle et habillĂ©e de couleurs sombres. Mais qui nâoublie de rester Ă©lĂ©gante, comme un pied de nez Ă lâoccupant. Les hanches se cintrent, les Ă©paules gagnent en largeur et les jupes, restrictions de textiles obligent, raccourcissent au-dessous des genoux. CES VĂTEMENTS ET ACCESSOIRES ICONIQUES DES 1940âSPhoto Les temps sont durs mais la Parisienne reste Ă©lĂ©gante. Gants, chapeau, veste cintrĂ©e et Ă©paulĂ©e, jupe sous les genoux. Quai dâOrsay, aoĂ»t 1942. Bundesarchiv, Bild 183-H27235 / CC-BY-SA LA VESTE Ă ĂPAULES CARRĂESInspirĂ©e du vestiaire masculin, elle remplace les longs manteaux. Sous sa carrure carrĂ©e, elle dessine Ă la femme des 40âs une allure puissante qui contrastera avec les Ă©paules arrondies du New Look de Dior dĂšs 1947. LA JUPE CRAYONBye bye plis, volants et autres effets de style robes et jupes adoptent une coupe droite, sans fioriture, pour Ă©conomiser le tissu. Ce qui signe la naissance de la must-have jupe crayon. LE SAC Ă BANDOULIĂREPlus pratique que le sac Ă main, la bandouliĂšre fait Ă©galement son apparition Ă ce moment lĂ . Pourquoi ? Car plus pratique, en particulier pour circuler Ă bicyclette. Il est large et contient, parfois, un compartiment destinĂ© au masque Ă gaz. LES SEMELLES COMPENSĂESLes semelles compensĂ©es deviennent les chaussures les plus courues du tout Paris. Restriction du cuir oblige il est alors rĂ©servĂ© Ă lâindustrie militaire, elles sont en bois, lourdes et inconfortables. Elles inspireront Ă Maurice Chevalier, en 1942, la chanson La symphonie des semelles de bois » Jâaime le tap, tap, tap des semelles en bois Ăa me rend gai, ça me rend tout je ne sais quoi Lorsque jâentends ce rythme si bon Dans mon cĆur vient comme une chanson Tap, tap, tap, câest le refrain De la rue pleine dâentrain Tap, tap, tap, la symphonie Des beaux jours moins vernis On dĂ©tourne Ă©galement caoutchouc, vieux pneus, acier, paille tressĂ©e⊠LE CHAPEAU, LE BIBI, LE TURBANLes accessoires deviennent le doudou-mode refuge, inspirant, en fĂ©vrier 1942, cet extrait au magazine Marie-Claire, Paris sâhabille toujours ou plus exactement se coiffe toujours, car il semble que toutes les recherches de la mode de soient rĂ©fugiĂ©es dans les chapeaux . Câest Ă ce moment que naĂźt la prestigieuse Maison Michel et se couvrir la tĂȘte devient symbolique dâun acte de rĂ©sistance Ă lâoccupant. MichĂšle Morgan icĂŽne des annĂ©es 1940Celle qui se voit surnommer Les plus beaux yeux du cinĂ©ma » le doit Ă son partenaire, Jean Gabin, qui lui susurre dans Le Quai des Brumes » Tâas dâbeaux yeux tu sais ». Oui, ils sont beaux et ne cesseront dâilluminer les plus grands films français des annĂ©es 1930 aux annĂ©es 1980. AprĂšs une parenthĂšse aux Ătats-Unis pendant la guerre, sa popularitĂ© explose en 1946 avec La Symphonie pastorale » 1946 de Jean Delannoy qui lui vaudra le prix dâinterprĂ©tation fĂ©minine remis lors du premier Festival de Cannes. Elle sera Ă©lue par les Français, Ă 10 reprises actrice française la plus populaire ». Photo Avec Jean Gabin dans Le Quai des Brumes », 1938 UNE MODE RĂGLEMENTĂELa pĂ©nurie est telle que des lois rĂ©gissant lâhabillement et la fabrication des vĂȘtements et des accessoires sont Ă©dictĂ©es les robes et jupes Ă©vasĂ©es sont interdites, tout comme les pantalons avec revers et la longueur maximale des ourlets est limitĂ©e. Les accessoires en cuir sont Ă©galement rĂ©glementĂ©s. Interdiction de fabriquer de grands sacs ou des ceintures dĂ©passant les 4 centimĂštres de largeur. Les crĂ©ateurs qui continuent Ă proposer leurs collections sont limitĂ©s Ă la fabrication de 100 modĂšles, rĂ©gis par une discipline Ă©conomique stricte. On rĂ©cupĂšre ainsi le fil des anciennes collections pour composer les nouvelles. Plusieurs maisons, 85 en 1941, obtiennent des dĂ©rogations et bĂ©nĂ©ficient dâun supplĂ©ment de matiĂšres premiĂšres contingentĂ©es. Câest sans doute ce qui explique que la haute couture française nâa pas totalement disparu Ă cette pĂ©riode. LA HAUTE COUTURE ET LâOCCUPANTSous lâoccupation, plusieurs Ă©minentes maison de couture de la capitale, Chanel, Vionnet ou Schiaparelli, ferment temporairement. Le couturier espagnol CristĂłbal Balenciaga, rĂ©fugiĂ© Ă Paris, cesse ses crĂ©ations. La maison de couture de Jacques Heim, crĂ©ateur juif, est victime des lois dâaryanisation qui lui interdisent de faire du commerce un administrateur aryen le remplacera. Certains rĂ©sistent Ă leur façon, telle Madame GrĂšs qui dĂ©cline, en 1942, sa premiĂšre collection autour des couleur bleu, blanc, rouge, se procurant ses tissus au marchĂ© noir en signe dâinsoumission aux restrictions imposĂ©es par lâoccupant. Elle arbore un immense drapeau français aux fenĂȘtres de sa maison de couture, jusquâĂ ce que les Allemands la ferment en 1943. A contrario, plusieurs crĂ©ateurs sâaccommodent aisĂ©ment de lâoccupation, en tirant mĂȘme profit, tels RĂ©veillon ou Toutmain qui fournissent lâarmĂ©e allemande en gilets de fourrure. Dâautres, enfin, entretiendront des relations ambiguĂ«s avec lâennemi. Ainsi, Coco Chanel, dont le rĂŽle polĂ©mique nâa toujours pas Ă©tĂ© clairement Ă©tabli. Car, pour les acteurs du luxe, lâoccupant allemand est un client au fort pouvoir dâachat. Le mark sâĂ©change 20 francs alors quâil nâen valait que 12. Le made in Paris » haut de gamme est le summum de lâĂ©lĂ©gance et les soldats â et leurs Ă©pouses â dĂ©valisent les boutiques chics de la rue Faubourg-Saint-HonorĂ© ou avenue de lâOpĂ©ra. Permettant Ă nombre de maisons de conserver leur personnel et de survivre Ă la guerre. Ă la libĂ©ration, le milieu de la Haute couture est Ă©pargnĂ©e par lâĂ©puration. Comment redresser la France en la privant du secteur de luxe le plus plĂ©biscitĂ© par les riches Ă©trangers, alors que dans le mĂȘme temps la mode amĂ©ricaine prend son Ă©lan, innovant sur les matiĂšres, les coupes et le prĂȘt-Ă -porter ? On ferme ainsi les yeux sur les arrangements et autres complaisances de certains crĂ©ateurs, au nom de la croissance Ă©conomique. La polĂ©mique ChanelGabrielle Chanel a-t-elle Ă©tĂ© espionne pour lâennemi durant lâOccupation ? Son comportement continue Ă faire polĂ©mique. Si elle nâa jamais cachĂ© sa relation avec un officier allemand, un livre Dans le lit de lâennemi. Coco Chanel sous lâOccupation, de Hal Vaughan, paru en 2012 aprĂšs dĂ©classification des archives françaises, anglaises, allemandes et amĂ©ricaines, la prĂ©sente comme lâagent F-214 rattachĂ©e au service de renseignement de lâĂ©tat-major allemand. Collaboration que la crĂ©atrice a toujours niĂ©e. HISTOIRE DE CHANEL Elle a rĂ©volutionnĂ© la mode avec son look androgyne, sa mariniĂšre, son tailleur en tweed. Retour sur lâhistoire de la plus cĂ©lĂšbre maison française de couture, son style, ses piĂšces emblĂ©matiques et ses accessoires intemporels. 1944 TOUTE LA FOLIE DE LA LIBĂRATIONEn Ă©tĂ© 1944, lorsque les AlliĂ©s dĂ©barquent dans la capitale, la rue hurle, danse, sâembrase et sâembrasse. Bye bye rigueur martiale, bonjour effervescence, folie, couleurs. On veut sâamuser Ă en crever, sortir, danser et sâhabiller. De matiĂšres nobles jusque lĂ interdites, de mĂštres de tissus jusquâĂ plus soif, de fĂ©minitĂ© exacerbĂ©e. Les Ă©paules se dĂ©vĂȘtissent, les dĂ©colletĂ©s plongent tandis que les jupes sâallongent de quelques centimĂštres. Les soldats amĂ©ricains importent les chewing gums et une mode dâoutre Atlantique affranchie des conventions poussiĂ©reuses bas nylon, cigarettes et jazz soufflent un air de libertĂ©. Le temps est venu â enfin â de sâamuser. Lâheure est Ă la fĂ©minitĂ©, mais toute en Ă©lĂ©gance, telle que les AmĂ©ricains, Ă©poustouflĂ©s, le rapporteront de retour au pays et qui contribueront Ă construire le mythe de la Parisienne ». Câest aussi, câest surtout, grĂące Ă lâaudace du maĂźtre Dior. 1947 LE NEW LOOK DE DIORLa collection Corolle du tout jeune Christian Dior est incontestablement lâĂ©vĂ©nement fashion le plus remarquable de la dĂ©cennie. Une taille serrĂ©e Ă lâextrĂȘme qui exacerbe les formes ; la poitrine se dresse, les Ă©paules sâarrondissent. Jamais la mode nâavait Ă©tĂ© aussi audacieuse, faisant dire Ă la directrice de Harperâs Bazaar Carmel Snow Itâs a new look » ; Dior vient de rĂ©inventer la silhouette de la femme. La France, Ă terre, nâen demandait pas tant et embrasse cette allure rĂ©volutionnaire, aussitĂŽt suivie par toute lâEurope puis par lâAmĂ©rique. Christian Dior, inconnu jusque lĂ , devient la nouvelle Ă©toile montante du Paris redevenu capitale de la mode. LES ANNĂES 1950 Taille cintrĂ©e, poitrine affirmĂ©e, lingerie, bas nylon et dĂ©ferlante du prĂȘt Ă porter les Fifties sont Ă©lĂ©gantes et fĂ©minissimes. HISTOIRE DE LA MODE De la prĂ©histoire Ă la rĂ©volution web, remontez le fil de prĂšs de 80â000 ans de mode et plongez dans les dĂ©cennies qui ont marquĂ© le vingtiĂšme siĂšcle Toute la mode sur Facebook Toutes les news sur Twitter Toutes les tendances sur Instagram PLUS DE MODE Wanteeed, lâextension qui dĂ©tecte illico les promos Bon plan mode et beautĂ© Des rĂ©ductions automatiques en e-shoppant C'est l'outil qui rĂ©volutionne le shopping en ligne. Avec Wanteeed, plus besoin de crawler les sites qui recensent les codes promos, la plateforme le fait automatiquement. Comment ? Est-ce que ça marche ? Quels e-shops sont affiliĂ©s ? On [...] Mode le short cycliste est partout ! Comment le porter ? Comment porter le short cycliste ? Notre cahier relooking Dans la poursuite du revival 90's, c'est la piĂšce qu'on n'attendait pas. Mais des catwalks aux people, plus de doute le short cycliste est bien la piĂšce la plus pointue du moment. Oui, oui [...] Histoire de la Mode Les annĂ©es 1970 Pattes d'Ă©ph, imprimĂ©s et revendications La mode libĂ©rĂ©e des seventies Câest la dĂ©cennie de la libertĂ©, de la fluiditĂ© et des revendications. AprĂšs les 60âs qui ont consacrĂ© lâĂ©mancipation de la femme, les 70âs font place aux revendications pacifistes. [...] RĂ©daction2021-08-03T150843+0200 Partager cet article Articles similaires Page load link Aller en haut
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La tenue du fantassin Avant-propos Nous continuons la description de lâĂ©quipement du fantassin, celui quâil avait au tout dĂ©but de la guerre. Pour le moment, câest lâuniforme de lâhomme de troupe qui nous concerne, les particularitĂ©s de celui de lâofficier sera abordĂ© plus tard. Certaines descriptions prĂ©sentĂ©es ci-dessous se retrouvent dans certains sites toujours remarquablement bien faits. Nous en signalons quelques-uns mais il en existe bien dâautres que nous citons au grĂ© de notre avancement dans la prĂ©sentation de ce sujet. Blog Artois 1914, Les Français Ă Verdun â 1916, Les collections de Wab, LâarmĂ©e française de lâĂ©tĂ© 14, Le Nous essayons de donner les informations, en notre connaissance, les plus exactes mais sommes nĂ©anmoins toujours Ă la recherche dâinformations complĂ©mentaires pour amĂ©liorer les descriptifs dont nos sources restent parfois parcellaires ou imprĂ©cises. Nous vous remercions de contribuer Ă cette recherche de prĂ©cision par lâintermĂ©diaire de lâonglet contact. Photo dâun mannequin montrant un fantassin en aoĂ»t 19147 [Fantassin du 27e © musĂ©e de lâArmĂ©e Dist. RMN-Grand Palais photo Emilie Cambier et Pascal Segrette] Officier dâInfanterie en aoĂ»t 1914 Ăquipement en cuir Les jambiĂšres Au dĂ©but de la guerre, elles ont subi 2 modifications depuis 1887, date de leur mise en service. En juillet 1912, une fente est ajoutĂ©e sur lâarriĂšre au centre, afin quâelles sâajustent mieux aux brodequins. En juin 1913, le mode de fermeture est modifiĂ©. Un cĂŽtĂ© est dĂ©sormais composĂ© de haut en bas de un oeillet, deux crochets et deux Ćillets. Lâautre est composĂ© de haut en bas de trois crochets et un Ćillet. Le tout est toujours fermĂ© par un lacet en cuir. A lâusage, les jambiĂšres sâavĂšrent trĂšs inconfortables, trop petites, elles scient les mollets. Beaucoup de fantassins Ă©taient munis des fameuses bandes molletiĂšres qui nĂ©cessitaient temps et dextĂ©ritĂ© pour les ajuster ! Le ceinturon A lâentrĂ©e en guerre, les soldats sont Ă©quipĂ©s du ceinturon modĂšle 1845. Câest lâeffet le plus ancien de lâuniforme français. Il est en cuir cĂŽtĂ© chair Ă lâintĂ©rieur et vers lâextĂ©rieur cirĂ© en noir. Un cĂŽtĂ© est muni dâune grosse plaque en cuivre alors que lâautre dâun anneau plat cousu au ceinturon. Cet anneau vient se crocheter dans un crochet plat soudĂ© sous la plaque en cuivre. Le principal inconvĂ©nient du ceinturon rĂ©side dans la maniĂšre dâajuster sa longueur, qui nâest pas du-tout pratique. En effet, lâajustement se fait en faisant coulisser et glisser en force le cuir sous lâattache de la boucle. Le surplus de cuir est ensuite maintenu plaquĂ© grĂące Ă un passant mobile. La boucle en cuivre nâest donc pas solidaire du cuir, et avec le temps, le ceinturon se desserre petit Ă petit, obligeant dâĂȘtre souvent rĂ©ajustĂ©. En plus de cela, la boucle en cuivre est assez imposante et ne passe pas dans les passants des cartouchiĂšres et du porte-baĂŻonnette. A chaque fois que lâĂ©quipement doit ĂȘtre montĂ©, il faut dĂ©solidariser la plaque du ceinturon, passer les Ă©lĂ©ments Ă charger et rĂ©ajuster la longueur du ceinturon. Autant dire quâavec cet effet, rien nâest fait pour faciliter lâhabillement des soldats ! Il faut attendre 1903 pour que la plaque en cuivre soit enfin remplacĂ©e par une boucle en cuivre Ă 2 ardillons, permettant cette fois ci le passage dans les passants des Ă©lĂ©ments de charge. Ce nouveau modĂšle est distribuĂ© en 3 tailles 110, 115 et 125 cm. Le modĂšle moyen comporte 2 rangĂ©s de 11 trous et ce nombre varie sur les 2 autres modĂšles. ModĂšle 1845 Ă boucle coulissante source SystĂšme dâattache du ceinturon Ă boucle Ceinturon Ă ardillons Ceinturon et bretelles Il pourrait apparaĂźtre Ă©trange de parler si longuement de cet Ă©lĂ©ment de lâuniforme du soldat. Il ne faut pas non plus le confondre avec ceinture et bretelles qui ont vocation Ă empĂȘcher le pantalon de tomber. Ceci pourrait ĂȘtre plaisant et risible, mais perdre son pantalon lorsque lâon monte Ă lâassaut est un risque de se faire tuer supplĂ©mentaire. Le rĂŽle du ceinturon est tout autre, il fait partie de lâuniforme Ă part entiĂšre. Laissons de cĂŽtĂ© son aspect esthĂ©tique relevant de considĂ©rations dâapparat pour nous attacher Ă son cĂŽtĂ© utilitaire. Ce ceinturon sert Ă y accrocher tout ce dont le soldat aura besoin dans les moindres dĂ©placements. Y sont accrochĂ©s les 3 cartouchiĂšres pouvant contenir jusquâĂ 40 cartouches chacune, 5 paquets de 8, donc 120 en tout. Les cartouchiĂšres sont si lourdes que des bretelles de suspension sont nĂ©cessaires pour aider Ă maintenir le tout. Ces bretelles ont Ă©galement le nom de brelage. Ensemble ceinture et brelage photo actuelle Le ceinturon du fantassin date de 1845 et ses dimensions sont rĂ©glementĂ©es. Cuir noir de 53 mm de large. Pour le fermer, on a retenu le systĂšme de boucle coulissante en cuivre. SystĂšme pratique lorsque lâon ne porte rien mais qui devient inadaptĂ© quand on voit le poids de lâĂ©quipement Ă soutenir. Ce ceinturon se desserre tout le temps. Il sera peu Ă peu remplacĂ© par le modĂšle 1903, modĂšle dont lâattache est Ă double ardillon pointe de mĂ©tal qui sâinsĂšre dans des Ćillets. Sur le devant du ceinturon, se trouve une plaque en cuivre du plus bel effet. On tenta de moderniser le ceinturon en 1873 mais la plaque de cuivre avait la mauvaise idĂ©e de reflĂ©ter un peu trop bien le soleil ce qui en faisait un point de fixation idĂ©al pour un tireur lointain. A la mobilisation, le modĂšle 1873 est le plus courant, cependant, jugĂ© trop voyant Ă cause des reflets des rayons du soleil sur la boucle en cuivre, il est petit Ă petit remplacĂ© par le modĂšle 1903. Cependant, la quantitĂ© impressionnante du ceinturon modĂšle 1845 dans les entrepĂŽts de stockage ne rend pas facile cette rĂ©forme et ce modĂšle sera encore frĂ©quent durant tout le premier semestre de lâannĂ©e 1915, mais avec sa boucle repeinte en noir. Le modĂšle antĂ©rieur reprit âhĂ©lasââ du service ! Ce ceinturon sert de point dâattache Ă tout ce qui doit ĂȘtre rapidement accessible. Y est accrochĂ©e tout dâabord lâindispensable gourde, compagne de la gamelle que nous verrons plus bas et les 3 cartouchiĂšres. Les bretelles de suspension Les bretelles de suspension, que lâon peut Ă©galement appeler brelage », servent Ă soutenir le poids des 3 cartouchiĂšres. Elles sont confectionnĂ©es en cuir noir retournĂ©. Elles sont formĂ©es de 3 branches en Y qui sont reliĂ©es ensemble par un anneau dorsal en laiton. A chaque extrĂ©mitĂ©, un crochet en cuivre vient se crocheter Ă lâanneau de la cartouchiĂšre. Des trous percĂ©s dans chaque branche permettent de rĂ©gler en hauteur des crochets. A lâentrĂ©e en guerre, câest le modĂšle 1892 qui Ă©quipe le fantassin français. Le modĂšle antĂ©rieur reprit du service ! Ce ceinturon sert de point dâattache Ă tout ce qui doit ĂȘtre rapidement accessible. Y est accrochĂ©e tout dâabord lâindispensable gourde, compagne de la gamelle. Bretelles de suspension modĂšle 1892 collection Ă©ric Les 3 cartouchiĂšres A lâentrĂ©e en guerre, les soldats sont Ă©quipĂ©s des 3 cartouchiĂšres modĂšle 1888. Deux sont ventrales et une est dorsale. Elles sont fixĂ©es au ceinturon grĂące Ă 2 passants en cuir, et aux bretelles de suspension par 1 anneau mĂ©tallique. Chacune peut contenir jusquâa 5 paquets de 8 cartouches, soit 40 cartouches par cartouchiĂšre. La cartouchiĂšre dorsale est trĂšs gĂȘnante, car elle empĂȘche le soldat de se coucher, et mĂȘme de sâasseoir sans quâil la sente en permanence au bas de son dos. En 1905, une modification est apportĂ©e. Les 2 passants en cuir sur la face arriĂšre de la cartouchiĂšre sont remplacĂ©s par un triangle de cuir plus large enfin de permettre Ă la boucle en cuivre du ceinturon modĂšle 1845 de pouvoir passer voir le paragraphe sur le ceinturon ci-dessus. TrĂšs vite, un dĂ©faut est constatĂ© si le crochet de la bretelle de suspension vient Ă se dĂ©crocher, le haut du triangle, en raison du poids de la cartouchiĂšre, glisse sous la bande de cuir verticale, puis sous le ceinturon et la cartouchiĂšre tombe au sol. Pour remĂ©dier Ă ce problĂšme, il est prĂ©coniser de tordre lâanneau en fer Ă 90°, mais cette mesure de fortune nâest pas entiĂšrement fiable et sera peu utilisĂ©e. CartouchiĂšre, cuir brun, devant CartouchiĂšre, cuir brun, arriĂšre Les 2 types dâattaches source Autour du ceinturon La musette Sur le devant, chacun sâest adjoint une sacoche personnelle en toile oĂč sây trouve ce que chacun juge indispensable Ă son quotidien. Qui y met son tabac, sa pipe son briquet. Le fameux Scaferlati dont on bourrait les bonnes bouffardes. Nous en reparlerons avec lâarticle sur lâalcool et le tabac des tranchĂ©es. Indispensable, le briquet qui deviendra objet culte aprĂšs quelques mois. Le briquet mĂ©ritera un article complet lors de lâĂ©tude de lâArt des tranchĂ©es ! Le briquet Ă mĂšche amadou volant la vedette au briquet Ă pĂ©trole. Lâallumette sujette Ă lâhumiditĂ© Ă©tant bannie ou presque. Certains poilus prĂ©fĂšrent tabac Ă chiquer tandis que dâautres restent fidĂšles Ă la cigarette, la fameuse troupe » qui existait encore dans les annĂ©es 1980 parmi les derniers conscrits de lâArmĂ©e Française ! Je vous parle dâun temps que ceux de moins de 50 ans ne peuvent pas connaĂźtre ! Nous reparlerons du tabac un peu plus tard. Revenons au contenu de la sacoche personnelle. Certains y gardent prĂ©cieusement, qui une mĂšche de cheveux de la bien-aimĂ©e, qui un peu de terre du pays. On y place un peu de nourriture ou beaucoup pour certains Et bien dâautres choses encore dont les crayons, calepins, mĂ©dicaments et aussi un peu dâargent pour amĂ©liorer lâordinaire ou jouer aux jeux de hasard⊠Bien moins risquĂ© que le jeu, Ă la vie Ă la mort, quâils jouent tous les jours contre les Allemands. Ce quâemportent les poilus nĂ©cessite parfois lâutilisation dâune deuxiĂšme puis dâune troisiĂšme musette pour ceux que lâon surnomme affectueusement les Ă©cureuils ». La musette de dĂ©but de guerre est le modĂšle 1892 de couleur variable de beige clair Ă marron foncĂ© selon le tissu qui la confectionne. Les coutures ont Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©es au niveau de la sangle pour en amĂ©liorer la soliditĂ©. MĂȘme si lâon donne lâimpression de sâattarder sur cet Ă©lĂ©ment de lâĂ©quipement, il est avec la gourde et la gamelle, lâĂ©lĂ©ment de lâĂ©quipement du soldat dont lâutilisation est la plus frĂ©quente. Sacoche source La gourde et la gamelle La gourde est un Ă©lĂ©ment de survie indispensable Ă toute personne vivant sur le terrain ». Elle lâest dâautant plus pour le militaire qui parfois et mĂȘme souvent, nâa pas la possibilitĂ© de se ravitailler. Et un problĂšme supplĂ©mentaire est de se procurer de lâeau potable sous risque de contracter des intoxications digestives de toutes sortes dont la fameuse diarrhĂ©e, insupportable pour qui ne peut se dĂ©shabiller. Le modĂšle de gourde fourni aux fantassins est un modĂšle datant de 1877. Il est un des rares Ă©quipements qui fassent lâunanimitĂ© par son cĂŽtĂ© pratique. Il est constituĂ© de 2 coquilles embouties en tĂŽle inoxydable car Ă©tamĂ©es recouvertes dâune couche dâĂ©tain inoxydable. Dâune contenance dâun litre, elle se pose facilement grĂące Ă son fond plat. Il existe aussi un modĂšle de 2 litres que portent les Africains ». Pour la transporter, elle est menue dâune sangle en cuir de vache noir ou vache fauve demi-nourri » selon le descriptif officiel ! Avec la gourde, est fourni le quart » en acier inoxydable aussi qui permet de boire eau, cafĂ© ou autre⊠Cette gourde sera aussi une amie de beaucoup de soldats qui prĂ©fĂ©raient la remplir de gnĂŽle ou plus souvent de vin distribuĂ© sans retenue Ă la troupe. Le choix du vin nâest pas un mauvais choix en soi. Le vin se rĂ©vĂ©lant moins dangereux Ă boire que de lâeau souvent souillĂ©e et impropre Ă la consommation. Nous reviendrons en son temps sur les consommations de tabac et dâalcool dans les tranchĂ©es. Un sujet bien plus quâanecdotique ! source Les photos suivantes proviennent du site Les collections de Wab Bidon modĂšle 1877, contenance 1 litre Avec le modĂšle pour 2 litres La gamelle rĂ©glementaire au dĂ©but du conflit date de 1852. Elle est de forme ronde et elle aussi est fabriquĂ©e en fer Ă©tamĂ©. Un couvercle la complĂšte. Pour ne pas se perdre, corps et couvercle sont reliĂ©s par une petite chaĂźne accrochĂ©e Ă une des 2 poignĂ©es. Une courroie non visible sur la photo, permet de lâaccrocher en haut du havresac. La fixation est Ă©tudiĂ©e pour la fixer Ă lâarriĂšre du soldat et ainsi permettre le tir couchĂ©. Dâune capacitĂ© dâun litre environ, elle est accompagnĂ©e des indispensables cuillĂšre et fourchette en fer blanc. Sây ajoutent un ouvre-boite, parfois partagĂ© Ă plusieurs. Lâintendance nâa pas prĂ©vu de couteau. Il est coutumier que le fantassin se serve dâun qui lui appartient ou aussi du couteau de combat rĂ©glementaire Lebel. Au ceinturon, y sont accrochĂ©s encore la baĂŻonnette, la fameuse Rosalie », et parfois diffĂ©rents outils comme des pinces coupantes pour les barbelĂ©s etc⊠nous reviendrons plus en dĂ©tail sur lâarmement et les outils du fantassin ultĂ©rieurement. Gamelle modĂšle 1852 et couverts Quarts modĂšle 1888, fer blanc Revenons aux vĂȘtements ! La vareuse Cette partie de lâuniforme est une de celle qui pose le plus de problĂšme avant lâadoption de la vareuse. En 1914, elle nâest pas une piĂšce officielle » de lâĂ©quipement. Elle est comme le bonnet de police, considĂ©rĂ©e comme un vĂȘtement de casernement, de repos. Elle est peu apprĂ©ciĂ©e par les soldats de par sa coupe qui se termine au bas du dos ce qui lui vaudra son surnom de ras de cul » et qui laisse dĂ©nudĂ© le dos au niveau des reins. Et comme les chambrĂ©es sont parfois mal chauffĂ©es ! Sur le devant, elle se fermait par une rangĂ©e de neuf boutons et de couleur gris de fer bleutĂ© ». Vareuse 1870 gris de fer bleutĂ© » dite »ras de cul » ModĂšle officier source En 1897,les troupes disposeront dâune veste un eu plus longue dite de sortie qui ne possĂšde plus que 7 boutons et qui a lâavantage de descendre plus bas dans le dos et qui rotĂšge ainsi plus du froid. Mais son usage nâest pas gĂ©nĂ©ralisĂ©. ModĂšle 7 boutons source ModĂšle Ă 7 boutons du 19Ă©me Une confusion sâinstalle souvent avec la vareuse des Chasseurs Alpins entrĂ©e en service le 28 janvier 1891 et qui est connue sous le nom de vareuse dolman » elle est confectionnĂ©e en drap bleu foncĂ©. La vareuse ferme par sept petits boutons dâuniforme, comporte deux poches sur chaque devant et une patte de ceinturon Ă trois pointes. Sur le cĂŽtĂ© gauche est pratiquĂ©e une fente verticale de 200 mm de long. Les manches se terminent par un parement-botte de 130 mm de hauteur. Le collet qui est rabattu haut de 110 mm reçoit sur ses deux angles une patte en drap dĂ©coupĂ© en triangle, avec numĂ©ros de rĂ©giment en drap jonquille. PlacĂ©e sous le collet, une patte volante sert Ă fermer le col lorsquâil est relevĂ©. Les chasseurs alpins sont trĂšs satisfaits de par son confort et son cĂŽtĂ© pratique. Au point que dâautres unitĂ©s essayent de sâen pourvoir. La volontĂ© dâuniformisation des uniformes de lâArmĂ©e française voulue par le haut commandement dĂšs la fin de 1914 fait adopter un modĂšle unique de vareuse pour toutes les armes. La description officielle est Veste Ă col droit avec une Patte de ceinturon cĂŽtĂ© gauche, une fermeture Ă cinq boutons, une fente de chaque cĂŽtĂ© pour donner de lâampleur, deux poches extĂ©rieures de hanches rapportĂ©es et fermant avec un bouton, deux poches de poitrine intĂ©rieures en toile fermant Ă©galement par un bouton mais par souci de simplification, pas de doublure. Lâapparition de nouveaux effets en drap bleu clair mĂ©contente les chasseurs qui obtiennent une exemption aux motifs de maintenir lâesprit de corps trĂšs dĂ©veloppĂ© de cette troupe dâĂ©lite ! Lâargument de lâimpact psychologique de ces tenues sur les Allemands lorsquâils doivent affronter les diables bleus » sic les allemands ont employĂ© en rĂ©alitĂ© lâexpression die schwarzen teufels », ce qui littĂ©ralement signifie les diables noirs » ! Le remplacement de ces vestes prĂ©vues en drap de laine prendra un certain temps il en fallait plusieurs millions ! et lâhiver sera particuliĂšrement froid. Lâintendance va se rĂ©soudre Ă se fournir auprĂšs du maximum de fournisseurs possibles ce qui amĂšne Ă voir des modĂšles en velours ou en lin ou autre et aussi avec du tissu de couleurs variĂ©es ! On rĂ©quisitionnera un peu de tout parmi ceux qui sâĂ©quipaient pour affronter le froid chasseurs, ouvriers dâextĂ©rieur, ouvriers agricoles⊠De mauvaises langues trouvaient Ă notre armĂ©e une allure dâarmĂ©e mexicaine ! Veste toutes armes modĂšle 1914 source La capote modĂšle 1877 La capote qui Ă©quipe les fantassins nâest pas trĂšs diffĂ©rente de sa devanciĂšre, celle de la campagne de 1870. Elle est plutĂŽt chaude car fabriquĂ©e en laine, mais elle a lâinconvĂ©nient dâĂȘtre lourde et encombrante mais surtout mal adaptĂ©e pour le combat. Elle aussi surtout adaptĂ©e Ă la parade avec ses deux rangĂ©es de 6 boutons ceux Ă la grenade, dĂ©crits plus bas qui remplacent les prĂ©cĂ©dents oĂč Ă©tait inscrit le numĂ©ro de lâunitĂ©. LâĂ©lĂ©gance se traduit par lâexistence dâune martingale Ă lâarriĂšre. Une martingale est une bande de tissu ou de cuir, placĂ©e de maniĂšre horizontale dans le dos des vestes ou des manteaux, Ă hauteur de la taille. Selon une description puisĂ©e dans un article de les vestes Ă martingales vont particuliĂšrement bien aux personnes de haute taille, qui cherchent Ă casser un peu une silhouette longiligne. Il est assez difficile de trouver des martingales en France, oĂč elles sont moins rĂ©pandues quâen Angleterre. Ceci nâarrangeait pas nos soldats qui auraient prĂ©fĂ©rĂ© une fente Ă lâarriĂšre, plus efficace pour courir ! Dos de capote modĂšle 1877 avec sa martingale ElĂ©gant manteau Ă Martingale Le devant de la capote est trĂšs Ă©lĂ©gant avec ses 2 pans qui se chevauchent et qui peuvent se relever et sâaccrocher sur le cĂŽtĂ© comme nous pouvons le voir dans les 2 photos prĂ©sentĂ©es plus bas. Mais lâinconvĂ©nient est quâil rend le rouge du pantalon plus visible. Il y a dans la capote des Ă©quipements bien pensĂ©s dans leur utilitĂ© pour le combattant. On remarque les pattes pour enserrer le ceinturon et lâempĂȘcher de glisser et tomber. La capote est doublĂ©e de toile de lin, pour ralentir lâusure due aux frottements sur la laine. Les manches sont fendues et sont fermĂ©es par un petit bouton, ce qui en plus de lâĂ©lĂ©gance facilite les collet est droit et se ferme par un crochet mĂ©tallique. Il est dâun beau rouge garance oĂč figure le numĂ©ro de lâunitĂ©. Sur les Ă©paules, sont prĂ©sents des passants permettant de faire passer les sangles du sac ou du fusil. Les passants servent aussi Ă maintenir les Ă©paulettes dont on se pare durant les dĂ©filĂ©s comme nous pouvons les voir sur la photo du caporal Peugeot. pans relevĂ©s source Mais lâusage » va rapidement mettre en lumiĂšres dâautres dĂ©fauts. Les boutons sont trop voyants, eux-aussi brillent face au soleil,tout comme la couleur du col qui en plus ne protĂšge pas assez du froid. Une fois tout installĂ©, les poches devenaient inaccessibles ! Il ne faut pas croire que tous les dĂ©fauts dont les articles prĂ©cĂ©dents et suivants nâĂ©taient pas connus de la hiĂ©rarchie. Les soldats effectuaient rĂ©guliĂšrement des manĆuvres avec ces Ă©quipements et la plupart des imperfections Ă©taient connues. Les services techniques de lâarmĂ©e essayaient dâen solutionner certains, dâautres Ă©taient mĂ©prisĂ©s. Souvenez-vous de la remarque Ă propos du rouge garance du pantalon La gloire de la Nation obligeait Ă se montrer hĂ©roĂŻque, donc câeĂ»t Ă©tĂ© faire preuve dâune lĂąchetĂ© dâavancer masquĂ© sur lâennemi. » Mais Ă lâĂ©poque, personne nâavait imaginĂ© le scĂ©nario de cette guerre qui dĂ©butait et qui serait finie en quelques semaines. Alors Ă quoi bon engager dâinutiles dĂ©penses pour le pseudo confort du soldat ! En dĂ©cembre 1914, la capote Poiret emplacera petit Ă petit celle qui Ă©tait en service depuis 1877 ! Les boutons et insignes Les boutons source Taille rĂ©elle 22 mm Le bouton dit Ă grenade » est caractĂ©ristique de lâuniforme du fantassin. En 1914, ce sont de magnifiques boutons dorĂ©s lĂ©gĂšrement bombĂ©s en laiton. Le conflit durant, on en fabriqua dans dâautres matiĂšres, en aluminium, en fer et encore en corne en cuir, en bois ou en corozo graine provenant dâun arbre dâAmĂ©rique du sudâ bien adaptĂ©e Ă la fabrication de boutons. Parler des boutons paraĂźt anecdotique mais chaque arme possĂšde le sien propre. Les fantassins sont trĂšs fiers de leurs reprĂ©sentant une grenade qui explose. Grades et insignes Chaque soldat a le numĂ©ro de son unitĂ© visible sur sa tenue. Il est aprĂšs lâuniforme un autre moyen dâidentifier un soldat. Le numĂ©ro de lâunitĂ© est inscrit sur le kĂ©pi et le col de la vareuse. Ceci pourrait paraĂźtre ĂȘtre un dĂ©tail. Mais il permettait de localiser les rĂ©giments en dĂ©but de conflit et organiser les mouvements de troupe. Et petit Ă petit, ces inscriptions permirent dâidentifier les morts au combat et de confondre bon nombre de dĂ©serteurs. Soldats du 113Ăšme de Toulon numĂ©ros sur kĂ©pi et veste Ici exemple de numĂ©ro de rĂ©giment inscrit sur kĂ©pi et col de la tenue. Et qui appartenait Ă un capitaine du 33Ăšme ! source Bertrand Malvaux, antiquaire passionnĂ© de la Grande-Guerre Les grades Sur cette vielle gravure, on voit le systĂšme de reconnaissance de grades mis en place pour lâinfanterie. Almanach Hachette 1917 DĂ©tail des insignes du soldat au gĂ©nĂ©ral Ces signes distinctifs sont cousus sur les bras des soldats. Durant le conflit, des chevrons dâanciennetĂ© et de blessures au combat. Ils ont Ă©tĂ© créés par dĂ©cision ministĂ©rielle du 21 avril 1916. Signes distinctifs qui prennent le nom de brisques » qui sont des chevrons dont la pointe est orientĂ©e vers le bas. Leur crĂ©ation permettait de distinguer les anciens » qui les cousaient sur le bras gauche et pour ceux qui ont dĂ©jĂ payĂ© le prix du sang » qui les cousaient eux sur le bras droit. Pour les lire, il faut compter les chevrons. Sur le bras droit, un chevron = une blessure ! Sur le bras gauche, Le premier chevron correspond Ă une annĂ©e passĂ©e au front vient ensuite sây ajouter une brisque » tous les 6 mois passĂ©s au front. Les brisques Certains soldats arboraient mĂȘme juste en dessous de leurs brisques » officielles une petite barrette horizontale correspondant Ă un trimestre passĂ© au front ; une pure fantaisie que la hiĂ©rarchie tolĂ©rait toutefois car 3 mois passĂ©s au front Ă©tait dĂ©jĂ une Ă©preuve en soit. Mais ne sont retenues que les pĂ©riodes passĂ©es en premiĂšre ligne ou toute pĂ©riode effectuĂ©e en zone des armĂ©es, manĆuvre ou entrainement, repos compris. Les temps passĂ©s en hospitalisation ou en permission sont comptabilisĂ©s. Sont exclus, les temps passĂ©s en convalescence ou aux arrĂȘts. Et toutes les pĂ©riodes qui se passent Ă lâarriĂšre des zones exposĂ©es bien entendu, et la liste est longue ! Beaucoup auraient prĂ©fĂ©rĂ© ne pas avoir ce si peu enviable privilĂšge ! Plus tard dans le conflit seront créées dâautres distinctions, nous abordons le sujet un peu plus bas. La plaque dâidentification A lâexemple de nombreuses armĂ©es, lâArmĂ©e Française Ă©prouve au XIXĂšme siĂšcle, le besoin dâidentifier les hommes tombĂ©s au combat. En France, en 1881 est adoptĂ© un systĂšme utilisĂ© au dĂ©but de la guerre en1914 et qui sera modifiĂ©e par dĂ©cret le 6 juillet 1916. En 1914, le soldat ne portait quâune seule plaque, de forme ovale avec un cordon en coton qui fait figure de chaĂźne. Mais par dĂ©cret du 14 mai 1915 chaque militaire devra porter 2 plaques dâidentification autour du cou. La seconde sera munie dâune chaĂźnette en mĂ©tal. Beaucoup en porterons celle, avec le cordon de tissu, au poignet. Et lâautre autour du cou. Plaque vierge dâidentification de lâArmĂ©e Française Sur ces plaques sont notĂ©s Au recto Le nom, le prĂ©nom et lâannĂ©e de la classe dâappartenance du soldat Au verso Le nom du bureau de recrutement et le numĂ©ro de matricule du soldat au registre de recrutement Exemple recto verso Son utilitĂ© intervient malheureusement Ă la mort du combattant. Lâune des 2 plaques reste sur le cadavre du mort, la seconde Ă©tait retirĂ©e par le gradĂ© tĂ©moin de la mort du soldat. Elle permettait de renseigner le livre de marche du rĂ©giment et de prĂ©venir la famille. Les rĂ©compenses La guerre sâĂ©talant dans le temps, la crĂ©ation de rĂ©compenses et de distinctions se rĂ©pandit. Elles rĂ©pondaient Ă de nombreuses raisons qui sont aussi vieilles que la guerre elle-mĂȘme et flattent parfois plus lâĂ©go de ceux qui les accordent et distribuent que ceux qui les reçoivent. Ce conflit ne dĂ©rogera pas Ă la rĂšgle ! Il y a les multiples citations Ă lâordre du RĂ©giment, de la Brigade, de la Division, de lâArmĂ©e de la Nation. Elles sâaccompagnent de multiples attributs, lâacte officiel, le diplĂŽme, le ruban, lâĂ©toile, les palmes, les mĂ©dailles, le collier, le bĂąton et diverses distinctions⊠Pour les rĂ©giments, on verra se gĂ©nĂ©raliser des signes de reconnaissance qui Ă©taient parfois tombĂ©s en dĂ©suĂ©tude La fourragĂšre, le caducĂ©e, la pucelle, lâinscription sur le drapeau et les Ă©tendards du RĂ©giment. Un article entier serait nĂ©cessaire pour faire la genĂšse de tous ces signes distinctifs et honorifiques. La chronologie de la participation du 33Ăšme au conflit nous permettra de signaler certaines citations et rĂ©compenses obtenues. Pour le moment on peut signaler quelques signes distinctifs du rĂ©giment. Nous comptons beaucoup sur les connaissances des lecteurs du site pour faire Ă©voluer cette partie de lâarticle. ApparaĂźtrons ou rĂ©apparaĂźtrons durant le conflit la Croix de Guerre la fourragĂšre et la pucelle. La fourragĂšre telle que nous la connaissons apparaĂźt en 1916. La circulaire de crĂ©ation en date du 21 avril de la mĂȘme annĂ©e spĂ©cifie Il est créé un insigne spĂ©cial destinĂ© Ă rappeler dâune façon permanente les actions dâĂ©clat de certains rĂ©giments et unitĂ©s formant corps citĂ©s Ă lâordre de lâarmĂ©e. » Cet insigne sera constituĂ© par une fourragĂšre aux couleurs de la Croix de Guerre. Le 4 fĂ©vrier 1915, Ămile Driant prĂ©sente et soutient devant lâAssemblĂ©e nationale, le rapport de la commission de lâarmĂ©e CrĂ©ons un ordre rĂ©compensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, Ă lui seul, exclut la faveur de lâanciennetĂ©. On lâappellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, Ă quatre branches, surmontĂ©e dâune couronne de lauriers, et suspendue Ă un ruban vert uni, le vert de la mĂ©daille de 1870-1871, dĂ©barrassĂ© des rayures noires qui symbolisaient le deuil de lâautre siĂšcle. Ci-aprĂšs, diverses distinctions relatives au 33Ăšme Malheureusement, nous ne possĂ©dons pas les photographies ou reprĂ©sentations datant de la premiĂšre guerre Mondiale. Ces illustrations, mĂȘme si elles sont actuelles semblent conformes Ă ce quâelles devaient ĂȘtre en 14-18. La fourragĂšre du 33Ăšme aux couleurs de la Croix de Guerre Croix de Guerre Amicale des anciens de la LĂ©gion Ă©trangĂšre Insigne du 33Ăšme date indĂ©terminĂ©e Drapeau du rĂ©giment dans sa forme la plus rĂ©cente musĂ©e de lâarmĂ©e Et maintenant, passons sous lâuniforme De haut en bas ! La cravate La cravate est une bande de 1,50 mĂštre sur 21 centimĂštres, en calicot teint en bleu marine. Elle a pour vocation de protĂ©ger un peu du froid et les frottements sur le col. Elle se noue par un nĆud plat. cravate le nĆud-plat La chemise La chemise rĂ©glementaire est en flanelle de coton. La flanelle est douce au toucher . Elle a la particularitĂ© dâĂȘtre chaude en hiver. A col droit, elle se ferme au col par un petit bouton en porcelaine. Au niveau de la poitrine, une ouverture de 30 centimĂštres est fermĂ©e par deux boutons identiques Ă celui du col. Elle se rencontre sous diffĂ©rents motifs. A rayures noires, bleues ou rouges et parfois Ă petits carreaux. Pas par effet de mode mais pourquoi pas ? Je vous laisse juge ! Le rĂšglement fixe Ă deux le nombre de chemises perçues par homme. ModĂšle rayĂ© source ModĂšle uni La ceinture de flanelle En 1914, il existe un modĂšle rĂ©glementaire qui sâajuste Ă la taille par un systĂšme de boutons et de bretelles de toile. Elle fait un mĂštre de long sur 38 centimĂštres de hauteur. Cet effet trĂšs peu pratique est rapidement, et cela dĂšs les premiĂšres semaines du conflit, remplacĂ© par un modĂšle dit algĂ©rien de 3 mĂštres de long qui sâentoure autour de la taille. La ceinture abdominale est un vĂȘtement tombĂ© en dĂ©suĂ©tude de nos jours ! Mais un rapport du mĂ©decin chef de la 6Ăšme armĂ©e nous en montre lâutilitĂ©. source Câest ainsi que, le 30 septembre 1914, un aide-major Ă©crivait au colonel du 63Ăšme bataillon de chasseurs la lettre suivante Une Ă©pidĂ©mie de gastro-entĂ©rite a atteint presque tous les membres du bataillon ce qui se traduit par des vomissements et de la tempĂ©rature. On peut craindre une Ă©pidĂ©mie de dysenterie. Les causes en sont le froid humide des nuits, lâimmobilitĂ© dans des abris prĂ©caires et une mauvaise nourriture Ă base de conserves. La solution consisterait Ă mettre au repos les hommes atteints dans des baraquements fermĂ©s et Ă leur donner une alimentation variĂ©e et des boissons chaudes. Autant proposer dâarrĂȘter la guerre ! Pour la mĂȘme pĂ©riode, et Ă lâĂ©chelon dâune division, la 14, le rapport du mĂ©decin-chef Les causes en sont le refroidissement de la tempĂ©rature surtout la nuit et les conditions nĂ©cessairement prĂ©caires et presque antihygiĂ©niques des hommes stationnant presque en permanence dans les tranchĂ©es. Le moyen de lutter contre de pareils accidents paraĂźt limitĂ©. Il y a cependant lieu de veiller au port de la ceinture de flanelle. Les ceintures de flanelle ? Justement, il en manque 4 600 pour la division ! Et lâhiver, le dur hiver de lâAisne nâa pas encore fait sentir sa rigueur. MalgrĂ© quelques timides mesures prises par le commandement, le nombre de malades grandit au fur et Ă mesure que le froid augmente dans la 63Ăšme division, on en compte 331 en octobre 1914, 508 en novembre, 520 en dĂ©cembre, 778 en janvier 1915⊠Service historique de lâarmĂ©e de terre 22 N 382,7â 1er bureau Cet extrait montre Ă lui seul lâutilitĂ© de cette ceinture abdominale si contraignante Ă mettre il est vrai ! Le caleçon Il est en cretonne de coton Ă©cru avec ou sans rayures bleues. La cretonne Ă©tant un tissu costaud, un mĂ©lange de coton et de lin qui servait Ă faire aussi les draps. Il se serre au mollet par un lacet. Le rĂšglement de 1914 prĂ©voit la perception dâun seul effet par homme. Il faudra attendre la circulaire du 20 dĂ©cembre 1920, pour que le soldat perçoive un second caleçon ! Mais heureusement le systĂšme D », lui, avait prĂ©vu du rechange, venu du milieu civil. Sous le caleçon, en 1914 rien nâest rĂ©glementĂ© ! Alors ? Caleçon du soldat en 1914 Les chaussettes En 1914, dans le paquetage, il nâest pas fait rĂ©fĂ©rence aux chaussettes. Par contre, en 1917, les commandes seront de 40 millions de paires. Chaque soldat en recevant 2 Ă 3 paires rĂ©guliĂšrement. Comme pour la ceinture abdominale, la guerre de position et le froid vont rendre cette partie de lâĂ©quipement primordial aux yeux et aux pieds des soldats. Comme nous le verrons, va se dĂ©velopper une maladie qui Ă©tait pratiquement inconnue Ă lâentrĂ©e du conflit et qui prendra le nom de Pied des tranchĂ©es » oĂč lâinsalubritĂ© des tranchĂ©es, particuliĂšrement due Ă lâhumiditĂ© froide et persistante, provoquait la maladie qui prit ce nom du pied des tranchĂ©es, infection apparentĂ©e aux engelures qui dans les cas les plus graves pouvait causer la gangrĂšne et nĂ©cessiter lâamputation.nous en reparlerons avec le sujet de lâhygiĂšne dans les tranchĂ©es. Fournir des chaussettes en laine chaudes lâhiver devint une prioritĂ©, lĂ©tĂ© le coton Ă©tait plus rĂ©pandu et mieux adaptĂ©. Ce problĂšme obnubilait les soldats comme le tĂ©moigne leurs courriers. Au point que tricoter pour fournir des chaussettes aux piou-piou » de 1914 Ă©tait considĂ©rĂ© comme faire preuve de SolidaritĂ© Nationale ! » Comme les modĂšles de crochet prĂ©sentĂ©s par Cousine Claire dans la revue paraissant durant la guerre sous le nom La Femme et la Guerre , Comment travailler pour nos soldats. Photo La femme et la guerre » source lâExpress 2011 Les mouchoirs De coton ou de lin, chaque soldat en recevait 3 dans son paquetage. Il pouvait ĂȘtre un simple carrĂ© de 20cm de cĂŽtĂ©, uni ou avec motifs. Lors de revues de paquetage, il Ă©tait obligatoire de les prĂ©senter et pas seulement pour des raisons rĂ©glementaires mais parce quâil est un Ă©lĂ©ment dâhygiĂšne indispensable dans un pays oĂč la tuberculose faisait des ravages avant quâen 1921, Albert Calmette et Camille GuĂ©rin de lâInstitut Pasteur de Lille essayent avec succĂšs le premier vaccin contre la tuberculose sur lequel ils travaillaient depuis 1908 le fameux BCG. Lâordre de prĂ©sentation du paquetage est immuable sous peine des plus sĂ©vĂšres sanctions cartouches, sacs Ă pain de guerre, bonnet de nuit, martinet pour dĂ©poussiĂ©rer la tenue, guĂȘtres, brosses et autres⊠Ils peuvent aussi servir de pansement et certains seront de forme triangulaire pour cette raison. En faisant des recherches sur cet Ă©lĂ©ment de lâĂ©quipement du soldat qui pouvait paraĂźtre insignifiant, il est apparu que la rĂ©glementation sur cette petite Ă©toffe avait Ă©tĂ© en France plus quâanecdotique ! LâarmĂ©e française, avait confectionnĂ© des mouchoirs dits dâInstruction ». Il en existe 13 rĂ©glementaires suivant la liste ci-dessous N° 1 DĂ©montage remontage fusil 1866 Chassepot N°1bis DĂ©montage remontage du revolver 1873 N°2 DĂ©montage remontage du fusil 1874 Gras N°3 Cavalerie instruction sur le cheval N°4 DĂ©montage remontage de la carabine de Cavalerie 1890 N°4bis Instruction pour le paquetage N°5 Artillerie de Campagne N°6 Aide-mĂ©moire du rĂ©serviste N°7 Secours aux blessĂ©s, hygiĂšne N°8 Placement des effets N°9 Fusil 1886 Lebel N°9bis Fusil 1886 modifiĂ© 1893 Lebel N°10 Pont militaires â Passage des riviĂšres Tous nâĂ©taient plus dâactualitĂ© en 1914 Leur fabrication date de la dĂ©route de 1871 et la nouvelle organisation de lâarmĂ©e de conscription qui en rĂ©sulta en 1872 Le commandant Perrinon imagina la crĂ©ation du Mouchoir dâInstruction », vĂ©ritable manuel pour lâappelĂ© qui y trouvait les informations nĂ©cessaires pour la connaissance indispensable des instructions de base Ă lâexĂ©cution stricte du service. Nous en reproduisons certains ci-dessous. Il est Ă noter quâils sont devenus de vĂ©ritables objets de collection ! Le bonnet de police Câest le 22 juillet 1891 quâil fait partie de lâĂ©quipement du fantassin. Il est lui aussi de couleur Gris de fer bleutĂ© ». Sa forme rĂ©glementaire est en arc de cercle. Il est de forme plus basse devant et derriĂšre, le dessus formant soufflet. Il est pourvu de 2 rabats sur les cĂŽtĂ©s. Pour les maintenir droits, se situe Ă lâintĂ©rieur un crochet mĂ©tallique qui sâaccroche Ă un passant cousu sur lâintĂ©rieur du rabat. Les soldats abaissent les rabats en cas de grand froid pour protĂ©ger leurs oreilles. source copie ? Il est la coiffe rĂ©glementaire lors de la prĂ©sence au repos Ă la caserne ou lors des exĂ©cutions de corvĂ©es. On lâappellerait bonnet de police » car elle aurait Ă©tĂ© portĂ©e tout dâabord par les soldats qui Ă©taient punis et consignĂ©s au poste de police ! Il sera remplacĂ© en 1915 par un bonnet de couleur bleu horizon que nous prĂ©senterons lors de la prĂ©sentation de la tenue de 1915. Cet Ă©quipement paraĂźt lui aussi anodin mais en fait, câest la coiffe qui est la plus utilisĂ©e par les soldats qui somme toute passent heureusement plus de temps Ă lâarriĂšre quâen premiĂšre ligne. Il ne faut pas le confondre avec le bonnet de nuit fait en coton dont dispose chaque fantassin dans son paquetage. Il permet surtout de se prĂ©server des poux lorsque le soldat rĂ©ussit Ă trouver un endroit oĂč sâallonger. ModĂšles de bonnet de nuit en service en 1914 Les chaussures de repos TrĂšs visibles dans les photos reprĂ©sentant le contenu du havresac n°27 ci-dessous Nous venons de passer en revue une partie de lâĂ©quipement et de la tenue du fantassin en 1914. Ce descriptif est loin dâĂȘtre complet et exhaustif. Mais certains Ă©quipements sont hors de cette prĂ©sentation ou seront illustrĂ©s plus tard. Il sâagit surtout dâĂ©lĂ©ments dâentretien souvent indispensables pour entretenir la tenue soumise Ă rude Ă©preuve ! Ce qui nâexclut pas dâen dresser la liste. Manquent donc le descriptif de Cube de fonte 11 Trousse en cuir contenant la bobine 12 Boutons de rechange 13 Ciseaux 14 DĂ© 15 peigne 16 Le nĂ©cessaire de cirage et les lacets Le seau en toile dit aussi vache Ă eau » traitĂ© au moment du creusement des tranchĂ©es Les chaussures de repos BoĂźte Ă graisse 19 courroie de capote 18 Brosses Ă habits 23, Ă lustrer 24, double 25 ,Ă laver 28, dâarmes 26, Ă boutons Sac de petite monture 22 Baguette Ă fusil 21 Patience 29 Martinet 20 Les vĂȘtements chauds abordĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es Le nĂ©cessaire de couture traitĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es Les pansements traitĂ© avec sujet sur la vie dans les tranchĂ©es A cela sâajoute les effets personnels timbre, crayon et argent entre autres⊠Le nĂ©cessaire de toilette sera Ă©galement prĂ©sentĂ© dans la vie des tranchĂ©es » dans un sujet sur lâhygiĂšne des tranchĂ©es. Le mois prochain sera abordĂ©e la partie concernant le matĂ©riel collectif. 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